Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Automobile

Batteries LFP : L’Europe dépend-elle désormais de la Chine ?

Publié par Andri R le 25 Déc 2025 à 8:29

Les batteries électriques symbolisent l’espoir d’une mobilité durable. Pourtant, l’Europe peine à transformer ses ambitions en succès. Les faillites récentes rappellent la fragilité de cette industrie. Et dans ce contexte, un projet attire l’attention ! CATL et Stellantis s’unissent pour construire une usine en Espagne. Un chantier qui suscite autant d’attentes que de questions !

La suite après cette publicité

Un véritable tournant pour les batteries européennes !

Les batteries électriques sont un enjeu stratégique majeur pour l’industrie automobile mondiale. Pourtant, en Europe, les projets phares connaissent de sérieuses difficultés. Northvolt a récemment fait faillite, créant un choc industriel et politique. De plus, ACC peine à tenir ses promesses, accentuant ainsi les inquiétudes.

La vidéo du jour à ne pas manquer

Dans ce climat fragile, Stellantis a décidé de réagir rapidement et efficacement. En décembre 2024, le constructeur a signé un accord avec CATL, leader mondial des batteries. Ce partenariat vise à installer une usine en Espagne, près de Saragosse. Aujourd’hui, la construction a officiellement commencé, marquant alors une étape décisive.

La suite après cette publicité

Il faut savoir que cette usine représente bien plus qu’un simple projet industriel ! En effet, elle incarne une réponse concrète aux échecs européens récents. Grâce à CATL, l’Europe espère combler son retard technologique en batteries. Ainsi, le continent pourrait enfin sécuriser une filière stratégique pour l’avenir.

À lire aussi

Cependant, les enjeux dépassent la seule production de batteries. Ils touchent aussi l’emploi, la souveraineté et la compétitivité industrielle. L’investissement de 4,1 milliards d’euros de la Chine témoigne de l’importance du projet. Avec 300 millions d’euros de soutien européen, l’usine devient un symbole politique. Elle illustre la volonté de relancer une industrie en difficulté.

L’État fait appel à la main-d’œuvre chinoise !

L’usine espagnole produira des batteries LFP, dont la réputation repose sur la durabilité et le coût abordable. Contrairement aux batteries NMC, plus performantes mais plus chères, ce choix privilégie la fiabilité. CATL veut éviter les erreurs des projets européens en misant sur une technologie éprouvée. Ainsi, l’Espagne devient un terrain d’expérimentation stratégique.

La suite après cette publicité

Pour réussir, CATL a pris une décision radicale et surprenante ! L’entreprise a choisi d’importer directement 2 000 travailleurs chinois. Ces techniciens et cadres possèdent déjà une expertise unique dans la construction de gigafactories. Comme l’a résumé un responsable local : « Ce sont eux qui savent comment construire une gigafactory ».

Batteries Fabrication Espagne

Cette arrivée massive ne suscite pas de rejet, mais plutôt du respect. David Romeral, directeur du cluster automobile d’Aragon, l’a reconnu avec franchise. « Nous ne connaissons pas cette technologie, ces composants – nous ne les avons jamais fabriqués auparavant ». Une chose est sûre, les acteurs locaux espèrent apprendre et progresser grâce à cette main-d’œuvre.

À lire aussi

La suite après cette publicité

En effet, CATL ne veut pas seulement importer son savoir-faire, mais aussi le partager. Les syndicats voient dans cette coopération une opportunité d’avenir. José Juan Arceiz, de l’UGT, insiste : « À mesure que l’usine montera en puissance, il y aura davantage d’emplois pour les travailleurs espagnols ». Cette alliance pourrait transformer durablement la filière des batteries.

De nouvelles perspectives sur les batteries et les emplois locaux !

L’usine ne se limite pas à une production technique de batteries. Elle représente aussi une promesse sociale et économique. CATL prévoit d’embaucher 3 000 salariés espagnols une fois l’usine opérationnelle. Dès lors, peut-on imaginer une revitalisation durable du marché de l’emploi régional ?

Par ailleurs, l’arrivée de cette usine ouvre un débat sur la dépendance technologique. Car le savoir-faire chinois est indispensable pour lancer la production. Mais comme nous l’avons vu plus haut, les acteurs locaux espèrent apprendre et progresser rapidement. Alors, l’Espagne deviendra-t-elle un futur centre de compétences en batteries électriques ?

La suite après cette publicité

Enfin, ce projet incarne une nouvelle dynamique pour l’industrie automobile européenne. Les Peugeot E-208 ou Opel Corsa pourraient bénéficier directement de ces batteries LFP. D’autant que les emplois locaux et la formation des travailleurs renforceront la compétitivité régionale. Mais cette réussite servira-t-elle de modèle pour d’autres pays européens en quête de relance ?