Emmanuel Macron : un nouveau scandale éclate pour le Président
Emmanuel Macron est encore critiqué par les citoyens français. Sauf que, cette fois, les critiques concernent sa nouvelle voiture de fonction. Et, pour cause… vous allez comprendre ce qui cloche avec son véhicule. On vous raconte.
Le président a de très nombreux avantages
Lorsque l’on est président du pays, on a certains avantages. En plus d’avoir droit de logements de fonction, le président a le droit à des gardes du corps, un chauffeur, ou encore un salaire d’exception, soit 16 000 euros par mois.
Mais, le président a aussi droit à une voiture de fonction. Une belle voiture qui lui permet de se déplacer facilement dans Paris ou ailleurs. Et, récemment, Emmanuel Macron a eu droit à un nouveau véhicule. Sauf que sa nouvelle voiture est vivement critiquée en ce moment.
Un chef d’État très critiqué et impopulaire
Emmanuel Macron est critiqué pour de très nombreuses raisons ces dernières années. Élu en 2017 et réélu en 2022, il a vécu plusieurs crises politiques qui ont contribué à le rendre impopulaire. Désormais, ce dernier est passé sous la barre des 30 % de satisfaction, selon certains sondages.
Au début, Emmanuel Macron a été élu parce qu’il était charismatique, qu’il était jeune, qu’il parlait bien anglais, mais aussi et surtout parce qu’il représentait la nouveauté. Jusqu’à Emmanuel Macron, les victoires présidentielles étaient partagées entre les Républicains et les Socialistes.
Mais, l’ex-banquier d’affaires, devenu ministre de l’Économie, a changé la donne. Après avoir été un allié des Socialistes, il a fondé son propre parti politique : La République En Marche (devenu Renaissance). Ni de gauche, ni de droite, il a brisé le cercle Républicain / Socialiste.
C’est aussi cela qui a contribué à son instabilité politique, dès 2017. Durant les premières années de son premier mandat, le président a vécu la crise des Gilets Jaunes, il a aussi dû gérer la crise du Covid, sans oublier les multiples grèves et manifestations.
Gouvernements, 49.3, dissolution de l’Assemblée nationale
Mais, il y a aussi de vraies discordes entre ses gouvernements en place et les députés de l’Assemblée nationale. En fait, comme Emmanuel Macron ne vient ni des Socialistes ni des Républicains, ce dernier peine à convaincre et faire voter ses lois à l’Assemblée nationale.
Avant, les gouvernements socialistes avaient le soutien général des autres partis de gauche pour les votes, tandis que les gouvernements républicains avaient le soutien des partis de la droite. Mais, Emmanuel Macron n’a pas souvent le soutien d’un bord ou de l’autre.
Cela a mené à la multiplication de ses gouvernements (il y a quand même eu six premiers ministres en huit ans), mais aussi à la multiplication des 49.3. Par exemple, la très critiquée réforme des retraites a été adoptée en force, sans vote. Pour beaucoup, c’est anti-démocratique.
Et, finalement, ces discordes constantes à l’Assemblée ont aussi mené à la dissolution de l’Assemblée nationale en 2024. Après cette dissolution, le président a perdu beaucoup d’alliés et cela a creusé son impopularité.
À lire aussi
Réélu en 2022, davantage pour faire barrage au Rassemblement national, Emmanuel Macron peut d’ailleurs réitérer et prononcer à nouveau une dissolution en 2025. Actuellement, les oppositions seraient même déjà en train de se préparer à cette éventualité.
Le Frexit, une idée qui fait son chemin
Et, parmi les points de discordes, il y a aussi l’Europe. En fait, certains opposants politiques critiquent la dépendance de la France envers l’Union européenne. Certains pensent que les règles imposées par l’UE sont également trop strictes, par exemple pour l’agriculture.
Le « Frexit« , comme le Brexit, est une idée qui commence à faire son chemin. Et, parmi les règles imposées qui inquiètent, il y en a certaines qui concernent l’écologie. Par exemple, d’ici 2035, l’UE voudrait que ses pays membres arrêtent la vente de véhicules thermiques neufs.
La France pousse à l’achat de voitures électriques
Dans cette optique, la France commence déjà à pousser ses habitants à investir dans un véhicule électrique moins polluant. Cela passe par les bonus et malus électrique, mais aussi par les aides financières pour acheter une voiture électrique.
Et, il y a aussi le dispositif des vignettes Crit’Air qui limite parfois la circulation routière aux véhicules les plus polluants. Par exemple, cette année 2025, 42 villes vont limiter leurs rues en fonction de votre vignette Crit’Air.
Les voitures électriques, de plus en plus critiquées
Mais, la voiture électrique n’a pas la cote. Malgré le fait qu’elle pollue moins car elle n’émet pas de CO2, certains affirment que la voiture électrique pollue à cause de sa fabrication ou encore à cause de ses batteries qui ne sont pas recyclables.
La production des batteries est très polluante : extraction de lithium, cobalt, nickel… des métaux rares, souvent issus de mines en Chine, au Chili ou en RDC. D’après l’ADEME, une voiture électrique neuve pollue autant à fabriquer qu’une thermique pollue en roulant pendant 20 000 km.
Mais, sur l’ensemble du cycle de vie, la voiture électrique reste moins polluante. Mais, le problème écologique, c’est aussi l’eau que cela consomme.
Une batterie lithium-ion pèse souvent plus de 500 kg. Son extraction nécessite des milliers de litres d’eau, génère des boues toxiques, et détruit des écosystèmes. De plus, sa durée de vie est d’environ 8 à 15 ans, et aujourd’hui, moins de 10 % du lithium est recyclé efficacement.
Aussi, certains pensent que les voitures électriques seraient dangereuses et qu’il y aurait davantage de risques d’incendies. Et, après avoir acheté une voiture électrique, certains assurent regretter leur choix.
À lire aussi
Emmanuel Macron opte pour une voiture 100 % électrique
Malgré tout, la voiture électrique demeure donc moins polluante, de manière très générale, qu’une voiture thermique. C’est pour cela que l’UE veut pousser ses habitants à acheter de l’électrique. Et, comme pour montrer l’exemple, Emmanuel Macron utilise justement une voiture 100 % électrique.
Comme l’explique l’Argus, le président a eu droit à une nouvelle voiture de fonction. Cette voiture est 100 % électrique. Il s’agit d’une DS 8, qui a été montrée au public lors du défilé du 8 mai dernier.
En 2024, le président avait changé de véhicule. Il était passé de la DS 7 à une Renaud Rafale. Mais, cette année 2025, Emmanuel Macron roulait en DS 8 au défilé du 8 mai.
La voiture « arbore la teinte de carrosserie exclusive bleu Saphir, contrastée par un toit et des custodes noirs. Son panneau de calandre est rétroéclairé en bleu-blanc-rouge. Un porte-fanion se trouve sur chaque côté du bouclier avant, et une petite plaque tricolore orne la poupe de la voiture », lit-on.
Puis, pour ce 14 juillet 2025, le président s’était montré avec un autre véhicule. Selon cet article, pour le défilé militaire du 14 juillet 2025, le président était à bord du « du SUV Renault Rafale Hyper Hybrid E-Tech 4×4 ». Mais, ce n’est pas cette dernière qui fait réagir.
Une voiture fabriquée en Italie ?
Sur les réseaux, la DS 8 montrée durant le 8 mai 2025 fait jaser. D’après cet article, la voiture aurait été « conçue spécialement pour l’Élysée, elle offre 750 km d’autonomie ». C’est « une vitrine technologique et stylistique du savoir-faire français ».
Sauf que, la voiture créée spécialement pour le palais n’aurait pas été construite en France. Même si c’est une marque française, cette voiture précisément aurait été construite… en Italie. C’est en tout cas ce qu’assure le média Gala.
« Le véhicule officiel du chef de l’État n’a pas été fabriqué en France mais en Italie », assure Gala. Le média cite également Autoplus dans son article. D’après Autoplus, la voiture aurait été faite « au sein de l’usine Fiat-SATA à Melfi, dans le sud de la Péninsule, fruit des synergies du groupe Stellantis dont DS fait partie ».
« Comme pour la DS 9 à son époque, le lieu de fabrication de l’auto peut donner lieu à quelques débats […] mais DS peut se défendre toutefois en arguant que la batterie du modèle électrique provient de l’usine ACC (Automotive Cells Company) située dans le nord de la France« , ajoute Autoplus.
Mais, selon Challenges, elle ne serait pas la seule voiture assemblée ailleurs qu’a utilisé Macron. La Renault Rafale de 2024 était apparemment aussi un « modèle assemblé en Espagne », lit-on.
Challenges assure que DS n’aurait pas mentionné la provenance italienne de cette voiture. « L’origine italienne de la DS N°8 est pourtant passée sous silence par le communiqué de presse diffusé le 8 mai par DS Automobiles », peut-on lire.
La voiture de Miss France 2024 faisait aussi débat
Emmanuel Macron qui roule dans une voiture assemblée en Italie… finalement, on peut toujours se dire que ça reste en Union européenne. Nous savons à quel point l’UE est importante pour lui. Et, pour le coup, la voiture de Miss France 2024, elle, ne venait pas d’UE.
Si Emmanuel Macron roule dans une voiture faite en Italie, Miss France 2024 avait aussi été critiquée pour la marque de sa voiture. Censée représenter la France, Eve Gilles avait eu droit à une voiture offerte après sa victoire. Sauf qu’il s’agissait d’une voiture japonaise, ce qui avait été très critiqué.
- 30/07/2025 à 13:29vivement qu'il dégage en mai 2027, il change de voiture tous les ans, il détruit notre économie, il n'y en a que pour l'Europe! nous somme Français avant tout? le brexit serait la bienvenue...
- 28/07/2025 à 16:44il y a déjà des décennies que la France ne produit plus , même les laboratoires partent hors de l'UE et on continue à vendre notre pays aux étrangers et à nous de nous imposer des montagnes de taxes pour garantir le train de vies de ces politiciens qui nous l'imposent . A quand le réveil de la population !!!
- 15/07/2025 à 17:31Ôtez-moi d’un doute ? Apparemment notre président change de voiture tous les ans…..impensable quand on demande à tous les Français de se serrer la ceinture et payer de plus en plus d’impôts et de taxes !!! Ne se prendrait- t’il pas pour un roi? Je pensais que la monarchie n’existait plus en France depuis 1789…..
4 commentaires