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Confinement : cet artiste se balade avec plus de 150 attestations collées sur lui ! (vidéo)

Publié par Romane TARDY le 14 Avr 2020 à 22:24
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Pour sortir, les Français ont besoin d’une attestation de déplacement dérogatoire. Il faut donc en imprimer à chaque sortie et ça en fait du papier. L’attestation numérique n’est disponible que depuis une semaine. Maxime Matthys a voulu mettre en avant ce papier et s’est recouvert de plus de 150 attestations. Il se balade ainsi dans la rue. Découvrez-le dans la vidéo-ci dessous : 

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Attestation en veux-tu en voilà. Maxime Matthys n’est pas passé inaperçu dans les rues de Rennes. Il a décidé de se transformer en oeuvre d’art ambulante dont le matériau est l’attestation de déplacement dérogatoire. Il a alors recouvert tout son corps, soit 1,98 mètre, de 150 attestations !

Avec ces 150 attestations, il fait passer un message !

Toutes ces attestations sont remplies, datées et signées. Dans les rues du centre-ville de Rennes, Maxime Matthys veut faire passer un message. Il ne cherche en aucun cas à protester contre le confinement. Il a simplement voulu mettre en avant le paradoxe de notre époque : « Nous sommes obligés de vivre comme au Moyen-âge quand il y avait des épidémies, en nous enfermant chez nous. Malgré nos technologies, nos savoirs, les solutions n’ont pas été trouvées à temps » , a-t-il expliqué à Ouest-France. « Qu’est-ce qu’on a fait pour en arriver là ? C’était ça que je voulais partager » , poursuit-il. Son message a été porté jusqu’à l’étranger puisque la vidéo a atteint plus de 88 000 vues et des milliers de partages en France et dans le monde.

Le contrôle de la police

Les policiers rennais l’ont évidemment approché. Toutefois, avec toutes ses attestations, il était évidemment en règle. « Ils m’ont dit qu’ils pourraient me verbaliser, mais j’étais en règle et ça s’est plutôt bien passé, sauf qu’ils m’ont obligé à détruire mon costume » . Malgré cette triste fin, l’artiste réfléchit néanmoins à d’autres performances sur le sujet. Plus de 60 millions d’attestations sont imprimées chaque jour, avant l’arrivée de la version numérique la semaine dernière. Le message prend ainsi une portée écologique.

L’artiste exposait, avant le confinement, au Centre Pompidou, des photos sur le thème « 2091 : le Ministère de la vie privée ». Il y explore les systèmes de reconnaissance faciale mis en place en Chine contre les minorités ethniques. Comme on ne peut plus voir cette exposition, il a donc performé dans la rue.

Sources : Ouest France

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