Une femme a vécu sur un arbre millénaire de 50 mètres de haut pendant 738 jours et révèle pourquoi elle l’a fait
Perchée à plus de 50 mètres de haut, cette jeune femme a refusé de descendre de son arbre pendant 738 jours. Elle a traversé d’intenses épreuves, entre les intimidations, l’inconfort et les conditions climatiques extrêmes. Finalement, elle réussit à se faire entendre et atteint son objectif ! Découvrez l’incroyable histoire de Julia « Butterfly » Hill !
La jeune femme met au point une stratégie audacieuse !
L’histoire de Julia Hill commence en 1996, alors qu’elle vient de survivre à un grave accident de voiture. La jeune femme a subi des lésions cérébrales et a commencé à se demander quelle est sa mission sur Terre. En quête de vérité, elle déménage en Californie et découvre la cause presque perdue d’un séquoia !
L’arbre, qui était âgé de plus d’un millénaire, faisait face à une menace de grande ampleur. En effet, la société Pacific Lumber Company voulait l’abattre. Il faut dire qu’à l’époque, cette entreprise avait déjà plusieurs déforestations à son actif. Mais cette fois, les écologistes de la région n’allaient pas la laisser faire !
Julia faisait partie des protestataires et ressentait même une certaine « connexion » avec les séquoias de la région. Afin de protéger l’arbre nommé « Luna », elle décide alors d’en faire sa maison. Avec d’autres volontaires, la jeune femme construit un abri de fortune composé d’une plateforme et d’une bâche.
Comment a-t-elle réussi à survivre durant tout ce temps ?
Le 10 décembre 1997, la jeune femme devenue militante pour la cause des séquoias met son plan à exécution. Grâce à l’aide de nombreux volontaires, elle et deux autres personnes réussissent à créer une habitation sur l’arbre. Au début, ils étaient très enthousiastes, mais la réalité va rapidement les rattraper !
Sur l’arbre, ils endurent des situations extrêmes, entre les pluies glaciales, les vents violents et d’autres tempêtes. Pourtant, leur habitation ne mesurait que deux mètres carrés. Et ce n’est pas tout ! L’entreprise a tout fait pour les déloger, utilisant des « tactiques d’intimidation » presque inhumaines.
En bas de l’arbre, elle a posté des agents de sécurité afin de les menacer. Des hélicoptères survolaient les branches de Luna et des projecteurs berçaient leur sommeil. Mais d’après la jeune femme : « Je n’étais pas seule là-haut. Les oiseaux, les écureuils, les branches qui me berçaient… J’étais en famille ».
Par ailleurs, d’autres activistes se rendaient fréquemment en bas de Luna afin de lui apporter des vivres. Les deux autres personnes ont abandonné en cours de route, mais Julia a persisté dans son combat. Des efforts qui portent leurs fruits, puisqu’elle parvient finalement à sauver son arbre de la destruction !
Quand la nature révèle une partie de sa puissance !
Le 18 décembre 1999, la Pacific Lumber Company décide de négocier avec la jeune femme et ses compagnons écologistes. Une discussion musclée, mais qui s’est terminée par la signature de « l’accord de préservation de Luna ». Ainsi, après 738 jours de lutte constante, Julia accepte de descendre de son arbre !
L’accord en question stipulait que l’entreprise ne devait pas abattre Luna et les autres arbres dans un rayon de 60 mètres. Par contre, Julia et son équipe ont récolté des dons de 50 000 $ que la société a versé à une université locale. L’arbre a subi quelques dommages, notamment un sabotage en 2000, mais il a survécu jusqu’ aujourd’hui. La Pacific Lumber Company, quant à elle, a déposé bilan en 2007 !