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Cédric Jubillar vient-il d’avouer le meurtre de sa femme Delphine Jubillar ?

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Dans l’affaire de la disparition de Delphine Jubillar, survenue en décembre 2020, un nouveau témoignage vient de bousculer le dossier. Il émane d’une femme que Cédric Jubillar aurait rencontrée en détention. D’après ses déclarations, une relation sentimentale s’est installée entre eux au fil des semaines, lors de visites régulières au parloir de la prison de Seysses, en Haute-Garonne.

Les deux auraient d’abord échangé des lettres, avant que leurs rendez-vous du samedi ne deviennent une habitude. Mais tout aurait basculé il y a trois semaines.

Une rupture soudaine et des révélations inquiétantes

Selon cette femme, aujourd’hui en rupture de contact avec le détenu, leur dernière rencontre aurait été marquée par des confidences particulièrement inquiétantes. Elle affirme que Cédric Jubillar lui aurait avoué, sans détour, être responsable de la mort de son épouse, Delphine.

Le témoignage, recueilli par France Télévisions, est livré à visage caché. Elle y raconte que Cédric lui aurait décrit avec précision les faits : la scène se serait déroulée dans leur maison, sur le canapé du salon. Elle ajoute qu’il aurait choisi à l’avance le lieu où dissimuler le corps et qu’il aurait brûlé certains objets pour effacer les traces, dont la doudoune blanche de Delphine et une paire de chaussures.

L’avocat dénonce une manipulation médiatique

Interrogé à la suite de ces déclarations, Maître Alexandre Martin, avocat de Cédric Jubillar, n’a pas tardé à réagir. Il qualifie ce témoignage de manipulation médiatique et rappelle que son client a toujours nié les faits. Il dénonce également l’impact de ce type de révélations à l’approche du procès, estimant qu’elles nuisent à la présomption d’innocence.

L’avocat réclame que le parquet général prenne ses responsabilités, tout en soulignant qu’il s’agit, à ce stade, d’un simple témoignage relayé par la presse, sans valeur probante dans le cadre judiciaire.

Une justice prudente

La justice, de son côté, se montre prudente. Dans un communiqué, elle indique avoir pris connaissance du témoignage et précise que celui-ci a été consigné dans un procès-verbal. Toutefois, aucune décision n’a été prise quant à une éventuelle audition de cette femme. Seule la présidente de la cour d’assises pourra décider d’une nouvelle enquête ou d’une audition complémentaire.

Pour l’heure, Cédric Jubillar reste mis en examen pour le meurtre de son épouse. Il comparaîtra devant la cour d’assises à partir du 22 septembre 2025.

Ce qu’elle affirme qu’il lui a dit

C’est seulement à la fin de son témoignage que la jeune femme glisse la phrase qui pourrait bouleverser l’affaire : Cédric Jubillar lui aurait avoué avoir tué sa femme, en l’étranglant sur leur canapé, avant de brûler les vêtements et de cacher le corps dans un lieu repéré à l’avance.