Un homme de 45 ans a trouvé la mort à l’hôpital alors qu’il attendait aux urgences depuis 34 heures !
L’hôpital de Bassetlaw, au Royaume-Uni, vient de faire face à un drame. Un homme, souffrant de la maladie d’Alexander et âgé de 45 ans, y perd la vie. Retard de prise en charge, soins inadéquats, l’établissement est-il en cause dans ce décès ? Découvrez la réponse dans notre article.
Une attente de 34 heures pour cet homme !
L’homme de 45 ans souffrait d’une pathologie neurologique rare appelée maladie d’Alexander. De ce fait, il éprouvait des difficultés à parler. En arrivant à l’hôpital de Bassetlaw, il ne pouvait donc pas décrire ce qu’il ressentait. Toutefois, des assistants permanents l’accompagnaient pour servir d’intermédiaire avec le personnel soignant.
Ce patient a approché les urgences pour traiter une infection urinaire. Les assistants ont bien spécifié qu’il avait besoin d’antibiotiques par intraveineuse. Toutefois, les médecins n’ont pas pu recevoir l’homme après son admission. Ainsi, le malade a attendu 34 heures après son arrivée avant de bénéficier d’un traitement. Malgré cela, il meurt quelques jours après !
Une mort fautive ou un accident ?
Pendant sa longue période d’attente, cet homme a déambulé dans les couloirs de l’hôpital. Son cathéter, qu’il traînait partout avec lui, s’exposait à tous les vents. Et on ne parle plus de toutes les bactéries qui vont et viennent dans les hôpitaux. Néanmoins, il a fini par recevoir ses antibiotiques par intraveineuse.
Le hic : son traitement était insuffisant pour traiter la maladie dont il souffrait. À cela s’ajoutent les complications qui auraient pu survenir suite à sa trop longue attente à l’hôpital. Pourtant, les ambulanciers avaient spécifié les besoins de cet homme au personnel soignant. La mère du monsieur accuse les professionnels de ne pas avoir écouté les recommandations de l’entourage de son fils.
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Cela pourrait être vrai, car cet homme est mort d’une septicémie. En d’autres termes, des éléments externes ont infecté son sang. Le plus souvent, ce sont les bactéries qui causent cette infection généralisée et parfois mortelle. Cet habitant du Nottinghamshire a probablement été victime d’un manque de vigilance venant des soignants.
La famille de l’homme reçoit gain de cause !
Les autorités compétentes ont ouvert une enquête afin de déterminer s’il y avait eu faute professionnelle ou pas. Le PHSO, c’est-à-dire les services de santé, ainsi que le médiateur parlementaire, se sont chargés de l’investigation. Leur tâche s’avère extrêmement importante, car l’existence d’une négligence prouverait l’inefficacité de certains membres du personnel de l’hôpital de Bassetlaw.
Cela porterait préjudice à la réputation de l’établissement et aurait des conséquences sur la carrière des professionnels y travaillant. Les recherches ont été fructueuses, car un rapport rendu public détaille les tenants et aboutissants de l’affaire. Il s’avère que la mort de l’homme de 45 ans « aurait pu être évitée ».
L’établissement de Bassetlaw, et celui de Doncaster ont pris soin de s’excuser auprès de la famille du défunt. Les dirigeants souhaitent faire tout leur possible pour que ce genre de situation ne se reproduise jamais. Ainsi, ils annoncent un « renforcement des mesures de prescription et d’administration des antibiotiques ». Par ailleurs, ils verseront une compensation financière à la famille de l’homme qui a perdu la vie dans les murs de leur hôpital.