« J’avais peur pour ma vie » : Le témoignage glaçant de l’ex-femme de l’assaillant de Marseille
L’attaque survenue ce 2 septembre a blessé au moins cinq personnes et s’est achevée par le décès de l’assaillant, tué par une patrouille de police.
Violente attaque dans les rues de Marseille
Scène de violence dans les rues de Marseille. Loin du trafic et des mésententes entre bandes rivales qui gangrènent les quartiers nord de la ville, une violente attaque a marqué cette rentrée 2025. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’instigateur est un homme de 35 ans. Client d’un hôtel, il est entré dans une colère noire après avoir été rappelé à l’ordre puis expulsé de l’établissement pour défaut de paiement.
Très en colère, il revient sur les lieux aux alentours de 14 h 30, armé d’un couteau, avec lequel il blesse le nouvel occupant de sa chambre. Dans ses colonnes, Le Parisien évoque un coup — de couteau- « porté […] au flanc ». La victime a été hospitalisée en urgence absolue.
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Pris d’une pulsion meurtrière, l’homme se rend dans le hall de l’hôtel. Là-bas, il porte « un ou plusieurs coups de couteau » au gérant de l’établissement. Il se dirige ensuite à l’extérieur et réitère son geste sur le fils du gérant. Une scène d’horreur qui ne tarde pas à semer la panique et pousse les témoins à prévenir les forces de l’ordre. Les deux personnes sont hospitalisées en urgence relative. « Il va poursuivre son périple en se rendant dans un snack à proximité, et là, il va essayer de porter des coups de couteaux, notamment sur le gérant », détaille encore le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone.
« Mis en fuite par les clients, il va ensuite se retrouver cours Belsunce, et là encore […] il tente de porter des coups. Deux personnes vont être blessées au niveau facial avec des coups de matraque ». Au moins cinq personnes ont été blessées au cours de cette errance furieuse. Les attaques successives cesseront quand l’individu tombera nez-à-nez avec une patrouille de police qui lui demande de lâcher son arme. Elle finira par le « neutraliser » aux alentours de 15 h 30.
Son ex-femme s’exprime
Au lendemain de l’attaque, Sophie, l’ex-femme de l’assaillant, est interrogée par la presse. Si elle souhaite garder l’anonymat, elle ne se prive pas d’abreuver les journalistes de détails sur son ex-conjoint. « Il est arrivé en France de manière illégale, déjà en Italie, il avait eu des problèmes avec la justice et il est parti d’Italie pour rejoindre la France », raconte-t-elle. Depuis, il séjournait sur le territoire de manière régulière.
Elle poursuit : « Je l’ai croisé en mars cette année. Je ne l’ai d’ailleurs sur le coup pas reconnu puisque je l’ai aperçu avec une barbe vraiment très longue et je me suis posée la question si c’était un signe distinctif de radicalisation« . Pour l’heure, les autorités tentent de déterminer s’il s’agissait ou non d’un acte terroriste, stipule CNews.
« De mon côté, on m’a demandé de déposer plainte contre lui, ce que j’ai refusé de faire, parce que j’avais tout simplement peur pour ma vie. Je me disais que de toute façon s’il découvrait que j’avais déposé cette plainte, il viendrait m’égorger devant ma maison. Il était mauvais« .
