Meurtre de Louise âgée de 11 ans : nouveau rebondissement dans l’enquête
L’émotion avait été vive après l’annonce du meurtre de la petite Louise. Début février, la jeune fille de 11 ans avait été retrouvée poignardé dans un bois à Epinay-sur-Orge. Le suspect : Owen L., 23 ans.
Mais ce jeudi 31 juillet 2025, un nouveau rebondissement est venu secouer l’enquête.
Louise, 11 ans, sauvagement tuée par Owen
Six mois après la mort de Louise, 11 ans, à Épinay-sur-Orge, l’enquête connaît un nouveau tournant. Ce mercredi 30 juillet 2025, les parents d’Owen L., le principal suspect âgé de 23 ans, ont été mis en examen.
Plusieurs faits leur sont reprochés comme « non-dénonciation de crime », « destruction de document ou objet » et « subornation de témoin », a annoncé Grégoire Dulin, procureur de la République d’Évry, dans un communiqué relayé par l’AFP.
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Le couple, âgé de 48 et 49 ans, a été placé sous contrôle judiciaire après avoir choisi de garder le silence face aux juges.
Déjà entendus en février, ils avaient juré ne rien savoir de l’implication de leur fils. Pourtant, les enquêteurs pensent aujourd’hui qu’ils auraient non seulement été au courant, mais aussi qu’ils auraient aidé à dissimuler la vérité, notamment en soutenant un faux alibi.
La mère aurait assuré qu’Owen était resté toute la journée chez eux, pendant que le père feignait de ne pas le reconnaître sur des images de vidéosurveillance.
Que dit la loi ?
Le droit pénal est pourtant clair : dans le cas d’un crime contre un mineur, comme ici, l’« immunité familiale » ne tient pas, explique Charlotte Dubois, professeure à l’université Paris II, auprès de BFM TV.
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« La protection d’un mineur est tellement importante que l’immunité familiale s’efface », précise-t-elle. En théorie, les parents risquent jusqu’à trois ans de prison et 45.000 € d’amende.
Leur fils, lui, avait fini par avouer, après 24 heures de garde à vue. Le 7 février, il avait attiré Louise dans un bois en prétextant avoir perdu quelque chose, puis avait tenté de fouiller son sac sous la menace d’un couteau. « Paniqué par ses cris », il lui avait alors asséné « plusieurs coups de couteau », avait déclaré le procureur.
Quelques jours plus tôt, Owen L. avait déjà tenté d’approcher une autre collégienne dans le même secteur.
Sa petite amie a elle aussi été mise en examen. « Mes clients sont soulagés que l’instruction avance », a réagi leur avocate Me Caty Richard avant de pointer du doigt le fait que la presse ait été mise au courant avant la famille.