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Plainte déposée contre le Louvre pour ses « toilettes non binaires » ? (vidéo)

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Le Louvre visé par une plainte d’une personne non binaire, dénonçant insultes et refus de toilettes inclusives ? On vous dit tout.

Ces derniers jours, une vidéo publiée sur TikTok a agité les réseaux sociaux : son auteur·ice affirmait avoir porté plainte contre le musée du Louvre pour « homophobie », « non-binairophobie » et « LGBT-phobie ». Motif invoqué ? L’absence de toilettes non-binaires dans le plus grand musée du monde.

Rapidement, l’affaire a fait réagir. Sur Facebook comme sur X (ex-Twitter), les commentaires ont fusé : certains dénonçant une « polémique ridicule », d’autres s’en amusant ouvertement. Même l’essayiste Éric Naulleau a relayé le sujet auprès de ses 270 000 abonnés, amplifiant encore le buzz.

Mais alors, une plainte a-t-elle réellement été déposée contre le musée le plus visité de France ? La réponse est non. L’auteur·ice de la vidéo a finalement reconnu qu’il s’agissait… d’une blague.

Une « plainte » au second degré

Contacté·e par le site Les Surligneurs, l’internaute derrière la vidéo a d’abord répondu sur un ton volontairement absurde, évoquant une « avocate non-binaire ascendante salade de riz périmée ». Quelques heures plus tard, iel a confirmé que l’affaire relevait uniquement de l’humour : « Je ne m’attendais pas à ce buzz… je publie sans but précis ».

Ce n’est pas la première fois que ce créateur joue la carte du second degré. Sur son compte TikTok, il ironise régulièrement sur des sujets liés à la communauté LGBT. Dans une ancienne vidéo, par exemple, il s’indignait avec humour du passage de voitures sur un drapeau arc-en-ciel peint sur une route, avant de préciser en hashtag qu’il s’agissait bien d’« humour ».

Le Louvre n’a jamais été visé

Dans une autre vidéo publiée après le supposé dépôt de plainte, l’internaute a lui-même laissé entendre que tout était à prendre au second degré en ajoutant le hashtag « #coucoules1ersdegres ». En commentaire, il félicitait même les rares personnes ayant compris immédiatement qu’il s’agissait d’une blague.

De son côté, le service presse du musée du Louvre a confirmé auprès des Surligneurs n’avoir reçu « aucune information » concernant une éventuelle plainte.

En résumé : il n’y a jamais eu de procédure judiciaire, juste une vidéo humoristique devenue virale, qui a trompé plus d’un internaute.