Porté disparu depuis deux ans, il avait été dépecé à la scie et enterré
Les enquêteurs et la famille ont obtenu le fin mot de l’histoire plus d’un an après la disparition de Jonathan Lecomte, 39 ans.
Jonathan Lecomte, porté disparu en septembre 2023
Un dénouement glaçant. En septembre 2023, les proches de Jonathan Lecomte signalent la disparition du trentenaire. Selon les éléments transmis à la police, il a été aperçu pour la dernière fois dans la ville de Caen (Calvados). Le signalement donne lieu à un appel à témoins contenant une description de l’homme de 39 ans : crâne rasé, yeux bleus, tatoué dans le cou et au poignet droit, il se déplace à l’aide d’une canne.
#AppelATemoins |📣 Un homme de 39 ans est porté disparu depuis le 14/09 sur @CaenOfficiel.
➡Si vous l'avez vu ou bien si vous détenez des infos permettant de le retrouver, merci de nous contacter au 02 31 29 22 22.
🙏 Votre aide est précieuse pour diffuser cet appel. pic.twitter.com/1CK3dsPjXI
— Police nationale 14 (@PoliceNat14) October 18, 2023
En juillet 2024, deux jambes sont retrouvées, flottant dans le canal de l’Orne, à Blainville-sur-Orne (Calvados). Puis plus rien.
Identifiés comme étant les membres inférieurs de Jonathan Lecomte, ils amènent les enquêteurs à conclure à sa mort et à ouvrir, en janvier 2025, une information judiciaire pour « meurtre puis dépeçage ». L’autopsie des jambes a en effet révélé qu’elles ont été découpées « à l’aide d’un outil mécanique ».
Le récit glaçant du mis en cause
C’est finalement le 5 mai dernier que les enquêteurs identifient un suspect. Un mis en cause de 28 ans qui ne tardera pas à passer aux aveux, cédant à la pression de l’interrogatoire. Il livre un récit selon lequel, Jonathan Lecomte et lui-même passent une nuit d’ivresse au cours de laquelle ils boivent beaucoup et consomment diverses substances. L’homme de 39 ans sera tué cette même soirée.
Le vingtenaire roule ensuite son corps dans une couverture et une toile de tente qu’il place plusieurs mois sur le balcon de son appartement.
Il décide ensuite de s’en débarrasser en « le découpant en une dizaine de morceaux à l’aide d’une scie ». Il décide ensuite de se débarrasser du corps en immergeant d’abord les deux jambes dans le canal de l’Orne. Une tentative infructueuse qui l’amène à revoir ses plans. Il se rabat alors sur le domicile de sa mère, où il enterre d’autres parties de la dépouille. « Le reste du corps étant dissimulé au fond de ce jardin à l’air libre », sans que la propriétaire s’en rende compte, précise le procureur de la République de Caen.
Le suspect a été présenté au juge d’instruction ce jeudi, en vue de sa mise en examen du chef de meurtre. Un juge des libertés devra ensuite décider de son placement en détention provisoire.
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