Une journaliste de CNews sauvagement agressée dans le tramway, son compagnon poignardé à plusieurs reprises
Si Isabelle Pibouleau s’en sort indemne, son compagnon présente pas moins de 7 blessures infligées au couteau.
Une journaliste et son compagnon agressés dans les transports
Grosse frayeur pour Isabelle Pibouleau et son compagnon. Ce 23 août, la journaliste CNews et sa moitié se trouvent à bord du tramway T3A, près de la Porte de Vanves (Paris), quand un passager les prend à partie. S’il ne s’agit au départ que de mots, la situation escalade rapidement et les gestes de menace se multiplient. « Je vais vous niquer vos mères ! Toi ! Elle », leur lance l’assaillant.
Désireux de faire retomber la tension, le couple descend à l’arrêt Porte de Vanves. Le fauteur de trouble leur emboîte malheureusement le pas et, sur le quai, la situation ne tarde pas à dégénérer.
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Joignant les gestes à la parole, il s’empare d’un couteau et frappe le compagnon de la journaliste à plusieurs reprises. Une scène d’horreur à l’issue de laquelle l’assaillant prend la fuite en direction du 15e arrondissement parisien.
7 coups de couteau
Pendant ce temps, la victime se débarrasse de sa chemise qu’elle applique sur ses blessures afin de contenir le sang qui s’en échappe. Des témoins de la scène contactent les secours qui la prennent en charge et la transportent à l’hôpital Georges Pompidou dans un état critique. Au total, l’homme présente sept plaies qui lui ont été infligées au torse et au bras. Sa compagne s’en tire sans séquelles physiques.
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S’il s’est empressé de déserter le lieu du drame, l’assaillant est rapidement identifié par des témoins et placé en garde à vue pour « tentative d’homicide volontaire ». Une enquête a été ouverte.
L’absence de blessure visible n’empêche pas un profond bouleversement chez Isabelle Pibouleau. Encore sous le choc, elle a partagé sa mésaventure sur son compte Instagram. « Mon copain s’est pris sept coups de couteau au bras, au thorax. Dieu merci, son pronostic vital n’est pas engagé », écrit-elle. « Merci à mon chéri d’avoir sauvé ma vie au péril de la sienne ».
Elle poursuit : « Ceci n’est pas un énième ‘fait divers’, mais ma vie ce 23 août à 5 h, à l’heure où j’écris… Plus d’un an après avoir été victime d’une agression se*uelle dans une rue parisienne. Je n’ai pas les mots pour exprimer ma rage, ma douleur, ma peur face à ce monde où le sang versé est devenu une banalité ».