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Crèche : oui, des personnes non diplômées vont désormais pouvoir s’occuper de vos enfants

Publié par Celine Spectra le 01 Sep 2022 à 18:40
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Nous n’aurions jamais cru une telle nouvelle possible et pourtant… Depuis ce mercredi 31 août 2022, un décret autorise l’embauche de personnes non diplômées dans les crèches. Une décision qui devrait permettre au secteur de la petite enfance de remédier au manque de personnel mais qui n’est absolument pas du goût de tout le monde.

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Crèche : Beaucoup d’inquiétudes face à ces dérogations exceptionnelles

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Cet arrêté ministériel officialise les dérogations accordées « à titre exceptionnel » aux crèches. Ces dernières sont ainsi applicables dans un « contexte local de pénurie », comme le précise le texte. Depuis ce mercredi, les employeurs peuvent donc, s’ils sont en mesure de prouver qu’ils n’ont pas réussi à embaucher une personne qualifiée depuis plus de trois semaines, embaucher un candidat qui n’est pas qualifié.

Avec pour seul impératif désormais, une motivation démontrée… Et même si les recrutements hors diplôme ne seront possibles qu’« en cas d’absolue nécessité », et qu’ils ne concerneront que finalement 15% des effectifs, beaucoup de personnes ne sont pas rassurées par cette décision. 

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Crèche de grandes inquiétudes face aux nouvelles mesures

Pixabay

« Le risque est de « brader » les qualifications des salariés déjà présents »

Interrogé par l’AFP, le ministère des Solidarités a précisé que le gouvernement ne souhaitait en aucun cas laisser penser que les métiers de la petite enfance ne requièrent aucune compétence spécifique. Mais pour le Syndicat national des professionnels de la petite enfance, il existe bel et bien un risque. Celui de dévaloriser les qualifications des salariés déjà en fonction.

Julie Marty-Pichon, porte-parole du collectif assure être très inquiète. Se confiant à nos confrères de France Info, elle indique à ce sujet :

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« Les équipes en place ne vont pas avoir le temps de former les personnes qui ne sont pas qualifiées. Et même ces personnes, […] ne vont pas rester. Cet arrêté ne va pas résoudre la crise massive que nous vivons actuellement. C’est une politique de la rustine. ».

Source : Au Féminin