Les hommes mangent de la viande pour se rendre plus virils
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Dans les clichés machistes qui sont encore très répandus, on associe une bonne côte de bœuf à un plat typiquement masculin commandé par monsieur au restaurant, alors que madame se contentera d’une salade… si possible végétarienne. Ces stéréotypes sont tellement ancrés dans la tête des hommes, qu’une étude américaine démontre que les hommes consomment de la viande pour se conformer aux idées reçues sur la virilité.
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Manger de la viande rouge pour se confirmer aux stéréotypes de la virilité
Viande = protéines, protéines= muscles, les muscles c’est pour les hommes, les hommes mangent donc de la viande. Le bœuf est cet animal robuste qui procure une viande rouge pleine de protéines, de quoi donner envie à tout mâle en manque de confiance d’en manger pour sentir un regain de virilité. Si on continue les jeux de sémantique, la taurine, découverte dans la bile de bœuf et de taureau au 19e siècle, est un acide aminé bien connu des sportifs qui recherchent de l’énergie. Vous mélangez le tout et vous obtenez des stéréotypes bien ancrés en matière de masculinité.
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Une étude prouve que les hommes consomment en fonction des idées reçues
Une étude très sérieuse menée par l’université de Californie à Los Angeles (UCLA) prouve que les hommes ont tendance à manger de la viande, commander un steak saignant ou griller de la viande sur le barbecue, car ça renforcerait leur attitude masculine qu’ils renverraient aux autres. Plusieurs éléments ont été étudiés par les psychologues Daniel Rosenfeld et Janet Tomiyama concernant les habitudes alimentaires d’environ 1700 Américains de sexe masculin entre 18 et 88 ans. L’étude indique, par exemple, que les hommes ont plutôt tendance à manger du poulet et du bœuf. Ils sont aussi moins enclins, voire même totalement réticents, à l’idée de sauter le pas vers le végétarisme. Tout cela serait induit par une perception qu’ont les hommes de la consommation.
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Manger de la virilité pour booster la confiance en sa virilité ?
« En modifiant la perception qu’ont les hommes de la masculinité traditionnelle, on pourrait arriver à leur faire réduire leur consommation de bœuf et de poulet », peut-on lire dans les conclusions de l’étude. La consommation de viande est influencée par une idée reçue quant à l’alimentation type que l’on attend d’un homme, explique l’étude, qui espère faire changer les mentalités, ne serait-ce que pour des raisons environnementales.
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