Attention si vous mangez des makis : cet organisme tire la sonnette d’alarme !
Les algues alimentaires utilisées pour réaliser les makis sont cancérigènes dévoile l’Anses. Une substance nommée cadmium est présente en quantité très élevée. L’agence nationale de sécurité sanitaire instaure des mesures fortes.
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Les algues des makis dangereuses pour la santé
Les algues destinées à l’alimentation notamment dans la réalisation des makis ne sont pas si saines que ça ! Les conclusions d’un rapport dévoilées par l’Anses sont inquiétantes. Les algues sont dangereuses à cause de la présence d’une substance cancérigène nommée cadmium. Sans le savoir « une partie de la population française est déjà exposée au cadmium au-delà de la dose tolérable à travers son régime alimentaire usuel, ainsi que par l’inhalation passive et active de fumée du tabac ».
En effet, cette substance est reconnue comme étant « mutagène et toxique pour la reproduction ». Une très mauvaise nouvelle pour les amateurs de makis ! L’Anses précise que « les quelque 250 analyses des prélèvements concernant des algues non transformées mettent en évidence des concentrations de cadmium dépassant, pour 26% d’entre elles, la valeur maximale de 0,5 mg/kg de poids sec recommandée par le CHSPF (ndlr: Conseil supérieur d’hygiène public de France) ».
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Diminuer sa consommation de makis
Ce type d’algue a des conséquences sur notre santé ! Elle peut entraîner des atteintes rénales et une fragilité osseuse lors d’une exposition prolongée (alimentation ou dans l’environnement). En effet, « Le cadmium est un contaminant très répandu dans l’environnement à l’état naturel et en raison de l’activité humaine, notamment agricole et industrielle. Il pénètre facilement dans les végétaux par leurs racines et entre ainsi dans la chaîne alimentaire ».
C’est pourquoi l’Anses prend des mesures radicales. Elle demande « une concentration maximale en cadmium aussi basse que possible dans les algues alimentaires », c’est-à-dire : « En tenant compte de l’apport global en cadmium d’un régime alimentaire usuel, l’Anses propose une teneur maximale en cadmium de 0,35 milligramme par kilogramme de matière sèche dans les algues alimentaires ».
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Source : La Dépêche