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Noël : cette marque de saumon vendue en supermarché arrive en tête du classement de 60 Millions de consommateurs

Publié par Killian Ravon le 01 Déc 2025 à 22:03

Pour les fêtes de fin d’année, le saumon fumé reste l’invité d’honneur sur de nombreuses tables françaises. Mais entre les origines, les labels, les prix et les promesses marketing. Difficile de savoir vers quelle barquette se tourner au rayon frais.

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Barquette de saumon fumé élevé en Écosse posée sur une table de fête, devant un sapin décoré et un rayon de supermarché flou.
Un saumon fumé spécial fêtes, prêt à passer du rayon du supermarché à la table de Noël.

En 2023, 60 Millions de consommateurs a passé au crible 20 références vendues en grandes surfaces. Et a désigné une marque comme meilleure élève. Avant de découvrir laquelle, voici comment les experts s’y sont pris… Et ce que vous pouvez en retenir pour vos achats de Noël 2025.

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Tranches de saumon fumé disposées en canapés sur un plateau de fête, avec fromage frais et herbes, prêtes à être servies à l’apéritif de Noël.
Canapés de saumon fumé, la star des apéritifs de fêtes.
Crédit : Pixabay / RitaE
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Le saumon fumé, chouchou des fêtes pour les Français

Derrière la dinde, les huîtres ou le foie gras. Le saumon fumé est devenu l’un des symboles les plus installés des repas de fêtes. En France, on en consomme en moyenne 4,2 kilos par an et par personne, toutes formes confondues. C’est énorme : notre pays se place ainsi au quatrième rang mondial des consommateurs de saumon. Juste derrière les États-Unis, la Russie et le Japon.

Cette passion a évidemment un prix. Environ 70 % du saumon que l’on trouve dans les rayons provient d’élevages norvégiens. À cela s’ajoutent des saumons venus d’Écosse ou du Pacifique, parfois sauvages, parfois d’élevage. Résultat : une offre foisonnante, avec des tranches plus ou moins épaisses, des couleurs plus ou moins vives et des étiquettes parfois difficiles à déchiffrer.

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Pour les ménages, le défi est double. Il faut trouver un produit à la fois bon, issu de pratiques raisonnables pour l’environnement et compatible avec le pouvoir d’achat. Et au moment de préparer les apéritifs ou les entrées des repas de Noël, personne n’a envie de tomber sur une texture pâteuse ou un goût trop salé. C’est justement pour aider les consommateurs à y voir plus clair que les experts de 60 Millions se sont penchés sur la question.

Assiette de saumon fumé accompagné de tranches d’avocat, citron et salade, servie dans un restaurant pour un repas de fête raffiné.
Un saumon fumé travaillé façon entrée chic pour les réveillons.
Crédit : Pixabay / cattalin.

Étiquettes et mentions : les détails qui changent tout

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Avant même de parler de marques, les spécialistes rappellent que tout commence par un bon décryptage de l’étiquette. Premier piège : la mention « saumon atlantique ». Contrairement à ce que beaucoup imaginent, elle ne désigne pas une origine géographique, mais une espèce précise, le salmo salar. Autrement dit, un « saumon atlantique » peut très bien avoir été élevé hors de la zone Atlantique au sens strict.

Autre point crucial : la façon dont le poisson a été salé. Sur les emballages, la mention « au sel sec » est un indicateur précieux. Elle signale un salage traditionnel, où le poisson est recouvert de sel, sans ajout d’eau. Lorsqu’elle n’apparaît pas, cela signifie très souvent que le saumon a été injecté de saumure. Ce procédé gonfle la chair, la rend plus aqueuse et peut lui donner une texture légèrement pâteuse en bouche.

Les experts recommandent également de repérer la mention « jamais congelé ». Elle garantit que le poisson n’a pas été surgelé puis décongelé avant d’être fumé et tranché. À la dégustation, cela se ressent : la chair est plus fondante, moins friable et conserve mieux ses arômes. Bien sûr, cette promesse se retrouve plutôt sur des références positionnées un peu plus haut en gamme, mais pas forcément hors de prix.

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Grosse pièce de saumon fraîchement fumé déposée sur une planche, prête à être tranchée pour préparer des assiettes ou des toasts de fête.
Le saumon fraîchement fumé, avant la découpe en fines tranches.
Crédit : Pixabay / mp1746.

Fumage et découpe : des indices de qualité à ne pas négliger

Au-delà du salage, le fumage fait aussi toute la différence. Sur certains emballages, on lit la formule « fumé au bois de … » (souvent hêtre ou chêne). Cette précision indique un fumage par combustion de bois, et non par simple vaporisation d’arômes de fumée liquide. Pour les spécialistes, c’est un signal positif : le goût est en général plus fin, plus délicat, avec une note fumée qui ne masque pas la saveur du poisson.

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Autre petit secret que peu de gens connaissent : la façon dont les tranches sont réalisées. Quand un produit affiche la mention « coupé à la main », cela traduit un travail plus artisanal. La découpe manuelle permet d’obtenir des tranches plus régulières, ni trop épaisses ni trop fines, et limite les « miettes » peu esthétiques au moment d’ouvrir la barquette. Ce type de détail en dit souvent long sur le niveau de soin apporté au produit.

Évidemment, ces mentions n’apparaissent pas partout. Dans les références plus basiques, ou sur certaines barquettes premier prix, le fumage peut être réalisé à partir d’arômes liquides, et la découpe assurée de manière très rapide. Cela ne signifie pas forcément que le produit sera immangeable, mais le plaisir en bouche n’aura rien à voir avec celui d’un saumon salé au sel sec, fumé au bois et tranché avec attention.

C’est tout l’intérêt de l’enquête réalisée par 60 Millions de consommateurs : confronter ce que promettent les étiquettes à ce que l’on ressent réellement au moment de la dégustation.

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Comment 60 Millions de consommateurs a testé les saumons

Pour son enquête, le magazine a sélectionné 20 références de saumon fumé vendues en supermarché. On y retrouve des produits label rouge, des références issues de l’agriculture biologique, mais aussi des options plus abordables, souvent proposées sous marques de distributeurs. L’objectif était de couvrir le plus large spectre possible, du haut de gamme aux barquettes au prix serré.

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Soixante-trois experts, issus de différents milieux socio-professionnels, ont été mobilisés pour ce test en aveugle. Réunis dans une cabine sensorielle, ils ont dégusté les tranches sans connaître ni la marque ni le positionnement prix. Une façon de juger uniquement le produit, sans être influencés par le marketing ou la réputation de l’enseigne.

Plusieurs critères ont été scrutés. D’abord, l’aspect visuel : couleur de la chair, régularité des tranches, aspect plus ou moins gras. Ensuite, la texture en bouche : fermeté, fondant, absence de fibres trop grossières. Enfin, le goût lui-même, avec une attention particulière portée à l’équilibre entre le sel, le gras et la note fumée. Les modalités de fumage, déjà indiquées sur les emballages, ont aussi été prises en compte dans l’analyse.

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Les résultats ont ensuite été traduits en notes sur 20. Et c’est là que les enseignements deviennent intéressants pour les consommateurs qui préparent leurs courses de fêtes. Car contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce ne sont pas uniquement les produits les plus chers qui trustent les bonnes places.

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Filet de saumon fumé présenté sur de la glace pilée au rayon frais, avec tranches de citron, illustrant la mise en avant en supermarché.
Saumon fumé sur glace, tel qu’on le retrouve au rayon poissonnerie.
Crédit : Pixabay / Hoksbergen.

Label rouge, bio et prix : ce que révèle le classement

L’un des premiers constats de l’enquête est la très bonne performance des références label rouge. Ces produits, soumis à un cahier des charges plus strict, arrivent globalement en tête du classement. Certaines barquettes obtiennent des notes supérieures à 16/20, ce qui témoigne d’une vraie régularité en termes de texture comme de goût. Pour ceux qui recherchent un repère de qualité rapide au moment de choisir leur saumon, ce label reste donc un bon indicateur.

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Mais les résultats montrent aussi qu’il existe des alternatives plus abordables, sans sacrifier le plaisir en bouche. Les experts citent notamment un saumon bio d’Atlantique vendu sous marque de distributeur. Commercialisé à 3,33 € les 65 g, soit deux tranches, il parvient à se hisser parmi les meilleures notes du panel. Une preuve qu’un logo bio bien travaillé peut rivaliser avec des références plus onéreuses.

À l’inverse, certaines marques plus connues n’obtiennent pas forcément les scores attendus. Une référence « La Norvège » d’une grande maison spécialisée dans les produits de la mer est ainsi pointée du doigt pour son prix plus élevé : 6,27 € pour 140 g. Elle récolte tout de même un très bon 17/20, mais montre que l’addition peut grimper rapidement lorsqu’on vise des tranches festives pour plusieurs convives.

Ce que retiennent les spécialistes, c’est qu’accepter de payer un peu plus cher que l’entrée de gamme reste souvent une bonne stratégie pour ne pas être déçu au moment de la dégustation. Sans forcément exploser le budget, on peut ainsi basculer sur des références mieux travaillées, plus respectueuses du produit et plus plaisantes au palais. Reste à savoir quelle barquette sort tout en haut du palmarès.

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Tranches de saumon fumé servies avec tomates et herbes, en gros plan, soulignant la couleur orangée typique du poisson.
La couleur et la texture, premiers indices d’un saumon fumé de qualité.
Crédit : Pixabay

Une référence en tête, accessible au rayon frais

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Au terme de ce grand comparatif, une marque s’est démarquée des 19 autres références testées. Les dégustateurs de 60 Millions de consommateurs lui ont attribué la très belle note de 18/20, la plus élevée de tout le classement. Sa texture a été jugée fondante sans être molle, avec des tranches régulières et une belle couleur. La note fumée a également été saluée : présente, mais sans prendre le dessus sur le goût du poisson.

Autre bonne surprise : son prix reste contenu. La barquette est vendue 4,20 € pour 80 g, soit une portion adaptée à une petite entrée ou à quelques toasts pour l’apéritif. Pour un produit ainsi distingué par des experts indépendants, cela en fait une option très intéressante pour les consommateurs qui veulent se faire plaisir sans flamber leur budget de Noël.

Dernier détail qui compte : ce saumon provient d’élevages situés en Écosse, une origine appréciée des amateurs pour la qualité de la chair. Il est vendu sous une marque de distributeur bien connue des clients de l’enseigne U.

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Vous l’aurez compris, selon les tests menés par 60 Millions de consommateurs, c’est le saumon fumé élevé en Écosse de U Saveurs qui décroche la première place, loin devant bien des produits plus chers. De quoi donner envie de regarder d’encore plus près les étiquettes lors de votre prochain passage au rayon poissonnerie.

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