Nestlé accusé de vendre des céréales en poudre deux fois plus sucrées aux bébés africains ?
L’entreprise Nestlé, qui gère de très nombreuses marques très populaires, fait de nouveau face à un gros scandale. Le géant de l’alimentation est actuellement accusé de vendre un produit deux fois plus sucré à des bébés africains, et donc un produit bien moins bon pour la santé que pour les bébés d’Occident.
Nestlé face à de nombreux scandales
Nestlé détient de nombreuses marques très populaires comme Nescafé, KitKat, Maggi, Purina, Herta, ou encore Perrier. Mais, depuis plusieurs années, le géant du secteur alimentaire a subi de nombreux scandales. Par exemple, avec le scandale de l’affaire de pizzas Buitoni.
Et, Nestlé a également perdu en réputation avec l’affaire des eaux minérales contaminées. Mais, plus largement, l’entreprise est accusée par beaucoup de personnes de ne proposer beaucoup de produits très mauvais pour la santé, trop sucrés notamment.
Cependant, voilà qu’un nouveau scandale vient d’éclater dans le secteur de l’alimentaire : Nestlé est désormais accusé de vendre des céréales en poudre deux fois plus sucrées à des bébés africains. Et donc, de vendre un produit moins sain qu’il ne l’est en Occident aux bébés en Afrique.
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Des produits plus sucrés vendus en Afrique ?
L’entreprise serait accusée de « vendre en Afrique des céréales pour nourrissons dont la teneur en sucre est plus élevée que dans les marchés développés, et de faire ainsi preuve de double standard », explique Lindépendant.
C’est l’ONG suisse Public Eye qui a donné l’alerte ce mardi 18 novembre 2025. L’ONG aurait réussi à mettre la main sur 100 produits de la gamme de céréales instantanées pour nourrissons Cerelac de Nestlé. Puis, l’ONG a fait analyser ces produits en laboratoire.
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Et, d’après les analyses, il semblerait que 90 % des produits contiendraient des quantités très élevées de sucre ajouté. En moyenne, les produits contiendraient 6 g de sucre, ce qui serait le double de la teneur proposée sur d’autres marchés, notamment en Inde.
« Nous traitons tous les enfants de la même manière »
De son côté, le géant de l’alimentation Nestlé a contesté ces accusations. « Il est trompeur et scientifiquement inexact de qualifier les sucres provenant des céréales et naturellement présents dans les fruits de sucres raffinés ajoutés aux produits », a notamment déclaré l’entreprise.
« Si nous excluons les sucres provenant d’ingrédients tels que le lait, les céréales et les fruits, nos céréales pour nourrissons Cerelac ne contiennent pas les niveaux de sucres raffinés ajoutés mentionnés dans le rapport », déclare un porte-parole.
« Nous n’avons pas de double standard, notre approche de la nutrition est la même dans tous les pays. Nous traitons tous les enfants de la même manière, quel que soit l’endroit où ils se trouvent », lit-on dans un communiqué de Nestlé.
