Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Food

Pâtes : 2 marques à éviter d’après 60 Millions de consommateurs, la liste surprend

Publié par Killian Ravon le 13 Oct 2025 à 19:30

*Entre hausse des prix et déluge de promesses sur les emballages, faire ses courses est devenu un vrai casse-tête. Les pâtes n’y échappent pas. Produit du quotidien par excellence, elles se déclinent en dizaines de références, toutes plus attractives les unes que les autres. Pourtant, derrière l’image de « tradition », d’« authenticité » ou de « saveur incomparable », certaines affichent un prix au kilo largement supérieur à ce que leur composition justifie.

La suite après cette publicité
Assiette de tagliatelles crues posée sur une table en bois, avec un caddie flou et des rayons de supermarché en arrière-plan.

Un récent comparatif de 60 Millions de consommateurs s’est penché sur le rapport qualité-prix des marques les plus visibles en rayons et met en garde contre deux références en particulier. Avant de les dévoiler, on fait le point pour acheter sans se tromper.

La vidéo du jour à ne pas manquer

Pourquoi le prix des pâtes explose… et pourquoi ça ne veut pas toujours dire « meilleur »

La suite après cette publicité

Depuis deux ans, l’inflation a bousculé les habitudes. Les matières premières ont renchéri, l’énergie aussi, et les étiquettes s’en ressentent. Résultat : les pâtes fraîches ou « aux œufs » se payent parfois plus du double de leurs équivalents secs. L’ennui, c’est que cette montée en gamme est surtout marketing. Une texture plus tendre, une jolie couleur jaune ou une image de « cuisine comme à la maison » n’impliquent pas automatiquement un meilleur apport nutritionnel. C’est la base même du message de 60 Millions de consommateurs : payer plus cher ne signifie pas forcément mieux manger.

Nids de tagliatelles crues en gros plan.
Raw tagliatelles en nid sur plan de travail. Crédit : RitaE / Pixabay

Ce qui fait vraiment la qualité d’une pâte

La suite après cette publicité

Le premier critère, c’est le blé dur. Sa richesse en protéines donne une pâte qui tient bien la cuisson et reste al dente. Autre point, souvent mentionné par les passionnés : le tréfilage au bronze. Cette méthode laisse une surface légèrement rugueuse qui accroche la sauce. Le séchage lent à basse température est aussi un indicateur de soin apporté à la fabrication. À l’inverse, des processus accélérés et des farines moins adaptées peuvent donner une pâte plus fade, qui se délite vite.

Enfin, la cuisson renseigne indirectement sur tout ça : une cuisson de 10 minutes ou plus sur l’emballage va souvent de pair avec une pâte plus consistante. On garde en tête que le blé complet apporte davantage de fibres, donc une meilleure satiété et un indice glycémique plus modéré.

À lire aussi

@landryfitnutrition

DLC vs DDM : tu fais la différence ? 🤔 On entend souvent « faut pas manger ça c’est périmé ! »… mais en réalité, tout dépend du type de date inscrite sur ton aliment. 👉 La DDM (Date de Durabilité Minimale) est indiquée par la mention « À consommer de préférence avant… ». Elle concerne surtout les produits secs, stérilisés ou déshydratés : café, lait UHT (avant ouverture) , jus de fruit, biscuits, pâtes, riz, farine, sucre, conserves…
💡 Même si elle est dépassée, pas de risque sanitaire tant que l’emballage est intact et le produit a un aspect/odeur normaux. Le seul risque ? Une petite perte de goût ou de qualité nutritionnelle. Autrement dit, on peut encore consommer, et limiter le gaspillage alimentaire 🙌 ⚠️ La DLC (Date Limite de Consommation) c’est différent : « À consommer jusqu’au… ». Ici, il y a un vrai risque microbiologique si tu dépasses la date. Elle concerne les produits frais conservés au frigo : viandes, poissons, plats préparés réfrigérés, produits laitiers frais…
Exemple : l’ANSES précise que certains yaourts peuvent se manger quelques jours après leur DLC, mais ça reste une limite à prendre au sérieux. Et surtout ➡️ on ne congèle pas un produit dont la DLC est proche ou dépassée ❌ 👉 En résumé : * DDM = question de goût/qualité, en vérifiant tout de même l’aspect , l’odeur si la date est dépassée ✅ * DLC = strict, question d’hygiène/sécurité 🚨
🍳 Et pour les œufs ? On ne parle pas de DLC ou DDM, mais de DCR (Date de Consommation Recommandée). Si tu veux que je t’explique ça en détail dans un prochain post, lâche un 🥚 en commentaire ! 
Abonne-toi pour plus de vidéos ludiques Source : economie gouv : Date limite de consommation (DLC), date de durabilité minimale (DDM) : quelle différence ? #nutritionniste #dlcddm #conservation #mangersain #reequilibragealimentaire

♬ Roses – Shinjey Kurama

La suite après cette publicité

Fraîches ou « aux œufs » : des arguments séduisants… mais pas décisifs

Les pâtes aux œufs prennent une belle couleur et se tiennent agréablement en bouche. Les pâtes fraîches cuisent vite et flattent l’idée d’une pasta « comme en trattoria ». Mais côté nutriments, la différence avec une bonne pâte sèche au blé dur est souvent minime. C’est précisément le reproche mis en avant : ces variantes coûtent bien plus cher au kilo alors que leur intérêt nutritionnel n’est pas supérieur. Acheter « frais » ou « aux œufs », c’est donc surtout payer pour une texture et un plaisir gustatif, pas pour un meilleur profil nutritionnel.

Spaghetti crus avec farine et herbes.
Spaghetti crus avec ingrédients sur table. Crédit : Pixabay
La suite après cette publicité

Comment lire l’emballage sans se faire piéger

Au-delà des jolis visuels, on regarde la liste d’ingrédients et la semoule utilisée. « Semoule de blé dur » simple et claire, c’est bon signe. Les mentions « tréfilage au bronze » et « séchage lent » sont des plus. L’origine du blé n’est pas un critère absolu de qualité, mais peut éclairer sur la constance d’approvisionnement. Quant au Nutri-Score, il varie peu entre références : la différence se joue surtout sur le type de farine, pas sur des ajouts spectaculaires.

Rayon de pâtes en magasin vu de face.
Rayon pâtes en supermarché. Crédit : GhostInTheMachine / Wikimedia Commons
La suite après cette publicité

Le bon compromis prix-plaisir à la maison

Côté cuisine, viser une al dente maîtrisée change tout pour la glycémie et la texture. Assaisonner avec un filet d’huile d’olive, des herbes, du citron, des légumes sautés ou rôtis, permet de garder l’assiette légère et savoureuse. À l’inverse, alourdir systématiquement avec de la crème, des lardons ou des sauces industrielles peut vite faire grimper le sel, les graisses et le calorique. Le meilleur conseil reste prosaïque : choisir une bonne pâte sèche et travailler les accompagnements.

À lire aussi

@ange.liautard

qu’est que le prix au kilo? explications détaillées dans cette vidéo. #haussedesprix #produit #conservation #explication #pourtoi #france #cellier #kilo

♬ My Flight – Megan Yagami

La suite après cette publicité

Pourquoi certains formats sont facturés beaucoup plus cher

Le prix au kilo s’envole souvent dès que la préparation demande plus de manipulations : pâtes fraîches à conserver au froid, formats « aux œufs », garnitures, packagings premium. Pourtant, dans une grande majorité des cas, ces surcoûts n’apportent pas d’avantage santé. C’est précisément le message qu’envoie 60 Millions de consommateurs : il existe des références très simples, très bien faites et largement suffisantes pour des plats du quotidien délicieux.

Gros plan de pâtes italiennes crues.
Gros plan de pâtes crues, texture nette. Crédit : Engin_Akyurt / Pixabay
La suite après cette publicité

Le détail qui change tout au moment d’acheter

Regarder le prix au kilo sur l’étiquette de gondole. C’est la meilleure arme du consommateur pour comparer. Une tagliatelle « aux œufs » peut coûter beaucoup plus cher que la même tagliatelle sèche de la même marque, pour un bénéfice discutable. Même chose entre une pâte fraîche sous atmosphère et son équivalent sec : le fond de l’assiette restera similaire, mais pas l’addition.

Ce que pointe l’enquête : du marketing… plus que de la qualité

La suite après cette publicité

Le comparatif insiste sur l’écart entre le discours de marque et la réalité de l’assiette. L’« origine italienne » mise en scène, une couleur dorée, une promesse de « recette ancienne » tendent à justifier des tarifs premium. Or, ce qui compte demeure le type de blé, le procédé, la tenue et la saveur au final. Autrement dit, rien qui impose de payer bien plus cher de manière systématique.

Fusilli secs en gros plan.
Fusilli secs en très haute définition. Crédit : Luigi Chiesa / Wikimedia Commons

En bref, comment remplir le placard sans se faire avoir

La suite après cette publicité

Pour un usage quotidien, une bonne pâte sèche au blé dur, idéalement tréfilée au bronze et séchée lentement, reste le meilleur compromis. On réserve les pâtes fraîches aux soirs où l’on veut une texture différente, et les versions « aux œufs » pour le plaisir, pas pour les nutriments. Et l’on garde l’œil sur le prix au kilo : c’est lui, bien plus que l’emballage, qui raconte l’essentiel.

Alors, quelles sont les 2 marques pointées du doigt ?

Selon 60 Millions de consommateurs, deux références se distinguent par un rapport qualité-prix jugé trompeur : les tagliatelles aux œufs de Barilla, nettement plus chères que leurs équivalents secs de la même marque, et les tagliatelles fraîches de Carrefour, facturées sensiblement plus au kilo que les versions sèches de l’enseigne, sans bénéfice nutritionnel clair. L’avis est limpide : pour votre porte-monnaie comme pour votre assiette, privilégiez de bonnes pâtes sèches bien faites, et laissez le marketing au rayon… marketing.

La suite après cette publicité

Rejoignez nos 875 726 abonnés en recevant notre newsletter gratuite

N'oubliez pas de cliquer sur l'email de validation pour confirmer votre adresse email. Si vous ne l'avez pas recu vérifiez dans vos spams.

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *