Seriez-vous prêts à mourir pour un plat ? Un repas en Thaïlande peut donner un cancer du foie dès la première bouchée
En Thaïlande, plusieurs habitants répondent indirectement à cette question par l’affirmative. Ils mettent leur santé en grand danger en continuant à se délecter d’un plat traditionnel. Le Dr Narong Khuntikeo veut mettre fin à cette menace qui pèse sur les siens. Va-t-il réussir dans sa quête ?
Le plat de la mort !
Si vous partez pour la Thaïlande, attendez-vous à découvrir une bonne quantité de plats très exotiques. Les habitudes alimentaires diffèrent largement de celles des Occidentaux. Cependant, la majorité de la nourriture thaïlandaise s’avère excellente pour la santé. Ces cuisiniers hors pairs utilisent des produits frais et des ingrédients de bonne qualité !
Néanmoins, le Dr Narong Khuntikeo alerte à propos d’un plat en particulier. Celui-ci pourrait être à l’origine de cancer du foie, à cause de sa composition assez inhabituelle. Il s’agit du koi pla. Concrètement, cette spécialité comporte principalement du poisson cru haché. La viande est rehaussée d’épices en tous genres et assaisonnée d’herbes moulues et de jus de citron. En accompagnement, vous y trouverez des fourmis rouges encore vivantes !
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Les véritables risques derrière cette préparation !
Détrompez-vous, le danger ne concerne pas les fourmis rouges, même s’il semble difficile d’avaler cet insecte encore frétillant dans son plat. Le problème réside à l’intérieur même du poisson. Généralement, les restaurateurs utilisent du poisson d’eau douce. Or, les bêtes pêchées dans la région du Mékong abritent en eux des parasites extrêmement nocifs pour la santé !
En effet, des douves du foie s’épanouissent dans les poissons thaïlandais. Ces petits monstres vous donnent gratuitement un cancer des voies biliaires si vous les ingérez. Il s’agit d’un des cancers les plus meurtriers, dont l’unique traitement reste l’opération. De plus, cette maladie agit en traître, car les personnes atteintes ne présentent que peu de symptômes avant la phase finale.
Dans certains cas, les victimes perdent du poids, présentent la jaunisse, ont des douleurs abdominales ou souffrent de malaise généralisé. Autre fait alarmant : le koi pla tue en moyenne 20 000 personnes chaque année. Voilà beaucoup de désagréments pour un simple plat !
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Les actions du docteur pour éradiquer le plat !
Pourtant, le koi plat figure parmi les plats les plus populaires dans l’Isaan et la province du Khon Kaen. Parallèlement, il y a une forte concentration de victimes du cancer des voies biliaires dans ces mêmes régions. Pour fournir une preuve tangible du lien entre le plat et les maladies, le Dr Khuntikeo a collaboré avec d’autres médecins et anthropologues.
L’équipe a étudié le phénomène pendant 4 ans. Le verdict est sans appel : 80% des habitants de l’Isaan avaient mangé des douves du foie. Paradoxalement, les Thaïlandais prennent les choses à la légère. Le koi pla n’a jamais connu une baisse de popularité, malgré les fréquentes mises en garde du docteur !
Ce dernier semble avoir de l’espoir pour convaincre les plus âgés. Néanmoins, il continue le combat en incitant les plus jeunes à privilégier les aliments cuits. Le docteur en fait une affaire personnelle. Les 2 parents de ce médecin acharné ont tous perdu la vie des suites d’un cancer du foie provoqué par ce plat. Il fait en sorte que ce scénario n’arrive plus à l’avenir !
