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Son entreprise la surveillait à distance et la licencie après 18 ans à son poste

Publié par Gabrielle Nourry le 08 Sep 2024 à 15:02

Imaginez travailler 18 ans dans la même entreprise et vous faire licencier pour des raisons qui vous semblent injustes ! C’est l’histoire de Suzie Cheikho, une employée dévouée dont l’entreprise a surveillé à distance les moindres mouvements. Travailler depuis chez soi peut sembler être une aubaine, mais pour Suzie, cela s’est transformé en un véritable cauchemar. Cette affaire soulève de nombreuses questions sur les limites du télétravail et la surveillance des employés. Découvrons ensemble les dessous de cette histoire qui a fait grand bruit !

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L’histoire de Suzie Cheikho : Une fin brutale après 18 ans de service

Suzie Cheikho, employée modèle chez Insurance Australia Group (IAG), pensait avoir un poste sécurisé après 18 années de loyaux services. Pourtant, en février dernier, elle reçoit un coup de massue : son licenciement. Le motif ? Un manque de productivité, constaté grâce à une surveillance accrue de son activité professionnelle à distance. Pour Suzie, le choc est d’autant plus grand que les méthodes employées pour surveiller son travail semblent démesurées.

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Pendant 49 jours, son entreprise a minutieusement enregistré chaque frappe de clavier, chaque minute passée devant l’écran. Ce contrôle était censé évaluer son rendement et vérifier si elle respectait ses tâches. Les résultats de cette observation intense ? Un manque de frappe pendant 117 heures en octobre, 143 heures en novembre et 60 heures en décembre. L’entreprise a estimé que cela démontrait une négligence flagrante dans ses fonctions.

Pour Suzie, cette décision ne reflète pas son engagement professionnel. Elle affirme que son activité de frappe faible était souvent due à l’utilisation d’autres appareils en cas de problèmes système. En dépit de ces explications, IAG a maintenu que ses absences répétées, ses retards et le non-respect des délais avaient gravement impacté son rendement, justifiant ainsi son licenciement.

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Dans un monde où certains n’hésitent pas à contourner les règles, comme cette jeune femme qui assumait ouvertement sur Twitter avoir arnaqué une enseigne, la situation de Suzie montre à quel point les relations professionnelles peuvent devenir tendues et complexes.

Image illustration une banque licencie des employéspayée, en télétravail. Une banque licencie des employés en télétravail qui n’étaient jamais là Une banque licencie des employés en télétravail qui n’étaient jamais là

Contestation et répercussions : Quand le télétravail se retourne contre vous

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Suzie Cheikho n’a pas accepté ce licenciement sans réagir. Elle a contesté la décision de son employeur devant la Commission australienne du travail équitable, une instance qui a toutefois validé le licenciement. Selon cette commission, les manquements de Suzie étaient suffisamment graves pour justifier son départ, malgré ses 18 ans de service irréprochable avant cet incident.

Suzie ne se laisse pas faire et accuse son employeur de l’avoir prise pour cible, notamment en raison de ses problèmes de santé mentale. Elle insiste sur le fait qu’IAG avait un plan prémédité pour la pousser à la faute, une affirmation qu’elle soutient avec des exemples de son traitement au sein de l’entreprise. Elle déclare également n’avoir reçu qu’un seul avertissement officiel, et ce, l’année précédente, ce qui ne justifie pas, selon elle, une telle décision radicale.

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Cette situation fait écho à celle d’un salarié réveillé en plein repos par son patron, qui s’était déplacé jusqu’à son domicile pour vérifier qu’il ne travaillait pas alors qu’il se déclarait malade et incapable de travailler. Ces comportements illustrent les tensions croissantes entre employeurs et employés dans des contextes de surveillance accrue.

Pour Suzie, cette affaire dépasse le simple cadre de son emploi perdu. La médiatisation de son licenciement la préoccupe également, car elle craint que cela ne compromette ses futures opportunités professionnelles. Elle a partagé son histoire pour mettre en lumière les défis auxquels font face de nombreux employés en télétravail, particulièrement en matière de surveillance et de gestion des performances à distance.

Licenciement ou surmenage : Les limites de la surveillance à distance

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L’histoire de Suzie Cheikho soulève une question majeure : jusqu’où une entreprise peut-elle aller pour surveiller ses employés en télétravail ? Avec la montée en flèche du télétravail, de nombreuses entreprises adoptent des systèmes de contrôle stricts pour s’assurer que leurs employés restent productifs, mais cette affaire démontre que cette approche peut parfois aller trop loin.

Pour certains, cette surveillance est une atteinte à la vie privée et une source de stress. Les employés peuvent se sentir constamment surveillés, ce qui peut nuire à leur bien-être mental et à leur motivation. De plus, les outils de surveillance ne prennent pas toujours en compte les différents aspects du travail à domicile, comme les problèmes techniques ou les situations personnelles imprévues.

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Des incidents comme celui d’une sage-femme en télétravail, impliquée dans un accident pendant ses heures de travail à domicile, montrent à quel point les frontières du travail peuvent être floues et problématiques. Cela met en lumière la nécessité d’une législation plus adaptée et d’une meilleure compréhension des enjeux du télétravail.

L’affaire de Suzie est un exemple frappant de la façon dont une surveillance excessive peut mener à des conclusions hâtives et des décisions de gestion potentiellement injustes. Les entreprises doivent trouver un équilibre entre s’assurer de la productivité et respecter la dignité et les conditions de travail des employés. La confiance et la communication devraient primer sur une surveillance intrusive.

Meta description : Découvrez l’histoire surprenante de Suzie Cheikho, licenciée après 18 ans de service à cause de la surveillance à distance de son entreprise. Une affaire qui questionne les limites du télétravail !

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