Une femme prétend avoir « guéri son trouble bipolaire » grâce à une transplantation fécale insolite !
La science progresse chaque jour et de nombreux malades bénéficient de traitements encore inimaginables hier. Pourtant, cette jeune femme n’a pas attendu les experts médicaux pour se débarrasser de son trouble bipolaire. Avec son compagnon, elle a décidé d’essayer une transplantation d’un nouveau genre, et semble avoir eu des résultats positifs. Spoiler : ce qui suit n’a rien d’élégant !
Une vie passée dans le tourment !
La bipolarité correspond à une maladie mentale. Plus précisément, la clinique Mayo définit cette pathologie comme : « un problème de santé mentale qui provoque des sautes d’humeur extrêmes, notamment des hauts et des bas émotionnels, appelés manie, et des bas, appelés dépression ».
Par conséquent, cette maladie complique significativement la vie des personnes qui en sont atteintes. Jane Dudley, l’héroïne de cette histoire, peut en témoigner. La jeune femme déclare d’ailleurs que son trouble bipolaire lui a pris des amis, des chances d’obtenir l’emploi rêvé et bien d’autres opportunités. Elle s’est ouverte à ABC News In-Depth à ce sujet en avouant que la bipolarité lui a fait perdre : « 18 ans de vie que je ne récupérerai jamais ».
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Un médicament inattendu pour la jeune femme !
Heureusement pour elle, Jane a rencontré un homme qui a accepté de porter le fardeau de la maladie avec elle. Son compagnon Alex savait dans quoi il embarquait dès le début de leur relation. Or, ce monsieur est curieux par nature et s’intéresse à tout. Il s’est donc penché sur la maladie de sa chère et tendre et lui a trouvé un remède presque miraculeux !
Laissons Alex décrire ce qui s’est passé dans leur vie. « J’avais entendu parler du microbiome intestinal, des micro-organismes impliqués dans la digestion et le traitement de nos aliments et qui nous transmettent également toutes sortes de bonnes sensations via l’axe intestin-cerveau », dit-il.
Avant d’ajouter : « De nombreux précurseurs de la dopamine et de la sérotonine sont produits dans l’intestin. Je savais que la dépression de Jane était due à un manque d’accès à ces substances. Je me suis dit : “Bon, si on réparait l’intestin, ces substances pourraient atteindre le cerveau“ ». Autrement, Alex s’est dit qu’il allait inoculer ses excréments à Jane pour que celle-ci guérisse de sa bipolarité.
Des résultats inespérés pour la femme d’Alex !
Aussitôt dit, aussitôt fait et pendant 3 mois, Alex a mixé ses excréments, y a rajouté une solution saline et a inséré le tout dans le postérieur de Jane. Au bout de ce trimestre, la jeune femme a pu commencer à réduire ses doses médicamenteuses. Ensuite, ses phases dépressives se sont atténuées !
Aujourd’hui, le couple partage leur histoire dans l’espoir d’aider d’autres malades ! Toutefois, ils sont conscients du risque de cette expérimentation. En effet, le donneur peut transmettre d’autres maladies via les fameux excréments. Par ailleurs, et on peut s’en douter, peu de gens seraient prêts à tenter une telle expérience !
Selon les spécialistes : « La sélection des donneurs doit être une approche scientifique… vous n’avez aucune idée de ce qu’ils peuvent abriter dans leurs intestins ». Selon un autre expert, il faudrait « réaliser un essai à grande échelle pour voir si cela fonctionne réellement ou non ».