Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Famille

Mariée à 12 ans, mère de 38 enfants, son mari l’abandonne !

Publié par Nicolas F le 03 Juil 2021 à 10:50
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

Le mari de Mariam Nabatanzi l’a quittée il y a trois ans, laissant cette femme de 39 ans seule pour s’occuper de ses 38 enfants. Mariée à l’âge de 12 ans, ce serait une condition aux ovaires qui la rendrait très fertile, donnant naissance plusieurs fois à des jumeaux, des triplés et des quadruplés. Regardez la vidéo pour découvrir sa vie et la façon qu’elle a de gérer tant d’enfants.

> À lire aussi : Divorces, familles recomposées, tout n’est pas simple à vivre pour les enfants… Mais regardez ce que cette maman a écrit à la nouvelle femme de son ex, touchant !

Jumeaux, triplés, quadruplés… elle a accouché de 44 enfants

En Ouganda, Mariam Nabatanzi a été abandonnée par son mari, qui ne pouvait plus supporter sa tâche parentale. Ils s’étaient mariés alors que Mariam n’avait encore que 12 ans. Quelques mois après leur mariage, elle attendait déjà ses premiers jumeaux. Pendant les années qui ont suivi, les grossesses se sont enchainées. Il y a ensuite eu 5 paires de jumeaux supplémentaires, quatre fois des triplés et cinq fois des quadruplés. En tout, elle a accouché de 44 enfants, 38 sont encore vivants. Ayant une éducation limitée et des moyens économiques faibles, Mariam a suivi les conseils de son médecin et les envies de son mari. Le docteur lui a expliqué qu’elle avait des ovaires anormalement larges et qu’il était interdit pour elle de prendre la pilule. Voilà comment sont nés tous ses enfants, près de Kampala, dans un village en plein milieu des champs de café.

> À lire aussi : Cette famille des années 1920 aligne ses 13 enfants…maintenant, regardez bien ce qui se passe quand la voiture approche !

Son médecin lui a déconseillé de prendre la pilule

Mariam et sa grande famille vivent dans 4 maisons, des cabanes faites de briques, de boue et de pièces métalliques. En Ouganda, le taux de fertilité approche des 6 enfants par femme, l’un des taux les plus importants du continent. Malgré tout, la famille de Mariam reste un cas exceptionnel. Une famille dont elle doit s’occuper seule, depuis que son mari, souvent absent, a décidé de ne plus rentrer. « Mon mari m’a fait beaucoup souffrir. Je passe tout mon temps à m’occuper de mes enfants et à travailler pour gagner de l’argent ». Elle accumule les petits boulots pour joindre les deux bouts : elle coupe les cheveux, décore les maisons, part à la recherche de pièces de métal à revendre, et aide à fabriquer de l’alcool et des décoctions médicinales.

> À lire aussi : 20 photos de famille « avant / après » qui symbolisent clairement le temps qui passe

Abonnez vous à la Newsletter TDN

Elle a été abandonnée par sa mère, puis par son mari…

Depuis toujours Mariam voulait avoir sa propre famille. Abandonnée trois jours après sa naissance par sa mère, son père a dû s’occuper seul d’elle et de ses cinq frères et sœurs. Quand son père s’est remarié, sa belle-mère a mélangé du verre pilé dans la nourriture des enfants. Ce jour-là, Mariam était en visite chez des amis et n’a pas mangé le repas. Les 5 frères et sœurs sont morts. Même si elle a toujours voulu fonder son propre foyer, elle n’a jamais espéré avoir autant d’enfants. Ils vivent dans des conditions très rudimentaires, certains dorment sur des sommiers en métal, d’autres se partagent un matelas et les moins chanceux dorment à terre. Elle a tout de même plusieurs de ses enfants qui ont un diplôme secondaire et qui tentent de l’aider pour ramener les 25 kilos de farine de maïs nécessaires pour nourrir la famille au quotidien. Les jours de fête, ils arrivent à trouver un bout de viande ou du poisson.

> À lire aussi : Quand cette mère célibataire est décédée, il n’y avait personne pour s’occuper de ses 3 enfants. Regardez ce qu’a fait la petite dernière à ce moment là…

mère de famille nombreuse

Crédits : Reuters, Cathy Kalanzi