Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Insolite

Ils diffusent un son pornographique dans un centre de rétention durant l’heure de la prière

Publié par Charlène Deveaux le 13 Mar 2022 à 8:08
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

Les faits se seraient déroulés dans le centre de rétention administrative (CRA) de Nice, durant le mois de janvier 2022.

Publicité

>>> À lire aussi : Journée des droits des femmes : la police poste un tweet sexiste, les internautes sont fous de rage

Son pornographie pendant la prière

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

Stephen King a dit « L’humour est presque toujours la colère maquillée » . Alors, faut-il voir un revendication politico-religieuse, ou une « simple » plaisanterie de mauvais goût, lorsqu’en janvier 2022, dans le centre de rétention administrative (CRA) de Nice, la bande-son d’un film pornographique est diffusé à deux reprises pendant l’heure de la prière ? Dans tous les cas, ce qui est certain, c’est que cela n’a pas du tout amusé les 15 personnes, présente durant les faits, qui ont décidé de porter plainte.

Publicité

« Nous venons de saisir l’IGPN d’une enquête préliminaire des chefs de harcèlement sexuel, chantage sexuel par personne dépositaire de l’autorité publique, outrages sexistes par personne dépositaire de l’autorité publique et diffusion de message contraire à la décence dans un lieu public » , a exprimé Xavier Bonhomme, le procureur de Nice, comme l’atteste l’article de 20 Minutes.

policeee

La fonctionnaire accusée mise à l’écart

La fonctionnaire de police suspectée dans cette affaire a déjà été « sanctionnée et mutée«  dans un autre service où elle ne porte plus d’arme, et une « enquête interne » est en cours, a précisé Me Hanan Hmad, l’avocate des plaignants. Désormais, des suites sont envisageables d’un point de vue pénal.

Abonnez vous à la Newsletter TDN

Publicité

La femme est également accusée d’avoir proposé des relations sexuelles tarifées à des détenus. Rappelons qu’aux Etats-Unis, plus précisément dans 35 états américains, il est tout à fait légal pour un officier de police de coucher avec un(e) détenue. La loi stipule bien sûr que le rapport doit être consentant, mais tout le problème réside justement dans la notion de consentement. En ce qui concerne la France, pas la peine de préciser que ce n’est (clairement) pas le cas.

>>> À lire aussi : Pendant un cambriolage, elle appelle la police mais rencontre un gros problème

INSCRIPTION NEWSLETTER TDN

N'oubliez pas de cliquer sur l'email de validation pour confirmer votre adresse email. Si vous ne l'avez pas recu vérifiez dans vos spams.