Voici le secret derrière la création, le stockage, l’utilité et l’évacuation des larmes !
On n’y pense que rarement, pourtant, on sait très peu de choses concernant nos larmes. Nos seules certitudes sont qu’elles coulent quand on épluche des oignons ou quand on est en proie à beaucoup d’émotions. Que se passe-t-il dans le corps quand nous ne pleurons pas ? Existe-t-il une sorte de tolérance aux sensations fortes ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur ces gouttes salées !
Tout un processus pour drainer les larmes !
D’emblée, il faut savoir que le corps produit constamment des larmes à travers les glandes lacrymales. Les gouttelettes se logent au niveau de la partie externe des paupières. Elles servent surtout à protéger les yeux et à optimiser la vue. Quand on cligne des yeux, une partie du liquide s’en va dans la nature.
Le reste du liquide ne reste pas indéfiniment au niveau de la cornée. Il se renouvelle constamment, puisqu’à l’intérieur de l’œil se trouve le canalicule lacrymal. Il s’agit d’un petit canal qui véhicule les gouttes vers le sac lacrymal et le canal nasolacrymal. Pour faire simple, elles atterrissent dans le nez !
Pleurer est-il réellement un acte de faiblesse ?
Déjà, il faut savoir qu’il existe trois types de larmes, à savoir celles de base, de réflexes et émotionnelles. Le premier assure les fonctions quotidiennes qu’on vient d’énumérer. On pleure par réflexe quand des agressions extérieures menacent nos yeux. Cela survient surtout face à l’oignon et au vent !
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Viennent ensuite les pleurs que nous connaissons tous. Ils se déversent à chaque fois que nos émotions prennent le pas sur notre capacité à raisonner. En fait, le signal vient du système limbique, la partie du cerveau qui gère les émotions. Le tronc cérébral relaie l’information à la glande lacrymale, qui sécrète les larmes.
Pleurer est donc une réaction des plus normales face à la joie, la tristesse, la douleur… D’après les scientifiques, ces gouttes possèdent une faculté un peu particulière. En effet, elles contiennent des protéines et des hormones qui découlent du stress. Les évacuer peut donc apaiser notre esprit et nous aider à déstresser !
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Les larmes coulent plus facilement chez certaines personnes !
La manière de considérer les larmes diffère à cause de nombreux paramètres. Le plus notable étant les hormones, puisque l’œstrogène favorise la synthèse de la prolactine. Pour faire simple, une femme pleure 2 à 5 fois plus qu’un homme à cause de cela. Viennent ensuite les facteurs sociaux et le tempérament personnel.
Dans certaines cultures, pleurer est un acte réservé aux femmes. Un homme qui verse des larmes est donc le signe d’un manque de maîtrise de soi. Certains traumatismes peuvent aussi déclencher le mécanisme sans que la personne ne puisse le contrôler. En termes clairs, cela dépend de la biologie, de la psychologie et de l’éducation !
La faculté spéciale des larmes !
On sait tous que les larmes d’émotion ont un goût salé. Cela vient des sels minéraux, des enzymes et des anticorps qui les composent. Pour les scientifiques, il s’agit d’un vestige de nos origines marines ! En effet, ce liquide possède de nombreuses similarités avec l’eau de mer et le plasma sanguin.
Par contre, on n’a jamais entendu parler de l’odeur du liquide lacrymal. En principe, il n’en possède aucune. Pourtant, une expérience menée par des experts montre qu’il réduit le taux de testostérone chez les hommes. Selon leurs dires, cela se fait par l’intermédiaire d’un effet olfactif indirect !