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Les 7 phrases qui dévoilent une intelligence émotionnelle hors norme

Publié par Killian Ravon le 12 Nov 2025 à 14:23

Transformer un « small talk » tiède en vraie connexion humaine, c’est possible… avec les bons mots. Certaines formules, simples en apparence, ouvrent l’espace émotionnel, montrent que vous écoutez vraiment et installent une confiance durable.

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Deux collègues discutent dans un bureau lumineux, regards souriants et postures ouvertes, ambiance propice à l’écoute active.
Un échange franc où l’écoute attentive fait avancer la conversation.

Voici comment les utiliser, au travail comme dans la vie sociale, sans forcer ni en faire trop.

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Ce qui se joue derrière ces « petites phrases »

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Derrière ces expressions se trouve une réalité bien documentée : l’intelligence émotionnelle. Daniel Goleman la définit comme la capacité à comprendre et réguler ses propres émotions tout en décodant celles d’autrui. C’est ce mélange de conscience de soi, d’autorégulation, d’empathie, de motivation et de compétences sociales qui change tout dans une conversation, dès les premières minutes.

Quand vous validez l’importance d’un sujet pour quelqu’un, que vous mettez en mots ce que son visage suggère, que vous marquez un temps pour ralentir… vous rendez l’autre plus en sécurité. Et c’est là que la discussion devient fluide.

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« On dirait que c’est vraiment important pour vous » : la validation qui apaise

Parmi les formulations relevées par des auteurs et facilitateurs de dîners conviviaux, l’une revient souvent : « On dirait que c’est vraiment important pour vous ». Cette phrase reconnaît l’émotion sans juger le fond. Elle apaise instantanément parce qu’elle valide ce que l’autre ressent.

Beaucoup de personnes n’ont pas besoin d’avoir raison ; elles veulent être comprises. Glissez-la quand un collègue insiste sur un point sensible ou quand un proche revient sur le même sujet. Vous montrez que vous avez capté l’enjeu, ce qui abaisse la tension et invite à préciser le besoin réel.

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Deux collègues discutent autour d’une table de café, corps orientés l’un vers l’autre, ambiance chaleureuse propice à l’écoute active.
Une discussion qui respire la confiance, le meilleur terrain pour l’empathie.
Crédit : Rawpixel Ltd, CC BY 2.0.

« Vos yeux s’illuminent quand vous en parlez » : refléter le non-verbal

Dire « Vos yeux s’illuminent quand vous en parlez » met des mots sur un signal non verbal souvent ignoré. C’est puissant pour diriger la conversation vers ce qui donne de l’énergie à l’autre.

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Au travail, cela peut faire émerger une motivation latente : un membre de l’équipe qui brille quand on évoque la relation client, un autre qui s’anime dès qu’on parle de transmission.

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En amitié, cela sert de passerelle vers des souvenirs ou des projets qui comptent vraiment. Vous facilitez l’expression, vous orientez vers le positif et vous renforcez le lien.

Réunion en petit comité dans un open space, participants concentrés, échange posé autour d’un point précis à clarifier.
Ralentir le tempo, c’est souvent gagner en clarté.
Crédit : OregonDOT, CC BY 2.0.
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« J’adore la façon dont vous avez formulé cette question » : valoriser la pensée

Quand vous dites « J’adore la façon dont vous avez formulé cette question. C’est tellement inattendu », vous récompensez la curiosité et la créativité de l’autre. C’est plus qu’un compliment : c’est un retour d’écoute qui montre que vous avez saisi la démarche intellectuelle.

Dans une réunion, cela encourage les prises de parole de qualité et nourrit un climat d’exploration. Dans une rencontre informelle, cela installe une conversation qui sort des scripts habituels. Ce petit miroir nourrit l’estime et désamorce la peur d’être à côté du sujet.

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« Je ne l’avais jamais envisagé comme ça » : l’humilité cognitive qui ouvre des portes

Reconnaître « Je ne l’avais jamais envisagé de cette manière » signale une ouverture d’esprit. Ce n’est pas se rabaisser, c’est montrer que vous apprenez. Cette posture, très « growth mindset », détend les rapports de pouvoir et rééquilibre l’échange.

En face, on se sent autorisé à développer son raisonnement sans craindre la contre-attaque. Cela active la conscience de soi (j’accepte de bouger mon point de vue) et les compétences sociales (je laisse de la place). Résultat : la discussion gagne en nuance, et souvent en qualité de décision.

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Groupe de professionnels assis, téléphones à la main, entre deux échanges, soupçon de déconnexion sociale à recadrer.
Quand l’attention se disperse, une phrase de validation recentre la discussion.
Crédit : Wikimedia Commons

« Qu’est-ce qui vous a fait sourire aujourd’hui ? » : convoquer le positif concret

Cette question simple évite les bilans vagues et fait émerger un moment précis. Elle stimule la gratitude et place la conversation sur un terrain concret et vivant.

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Dans une équipe, on récolte des micro-victoires : un client reconnaissant, un bug enfin résolu, un geste d’entraide. Entre amis, on allume des souvenirs immédiats et partagés. C’est un démarreur qui remplace avantageusement le « ça va ? » et qui, mine de rien, dresse une carte des ressources émotionnelles de l’autre.

« Qui, dans votre équipe, mérite d’être célébré en ce moment ? » : instaurer la reconnaissance

Poser cette question en contexte professionnel installe une culture de la reconnaissance. On sort du face-à-face et on met en lumière des pairs. Cela renforce l’empathie, aiguise les compétences sociales et crée un effet d’entraînement.

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Invitez chacun à citer une contribution concrète : un collègue qui a aidé en coulisses, une initiative qui a soulagé tout le monde. Petit à petit, l’équipe apprend à voir ce qui fonctionne et à le nommer. Vous orientez l’attention vers ce qui nourrit la motivation collective.

Petite équipe rassemblée autour d’un ordinateur portable, regards engagés, collaboration calme dans un espace lumineux.
Valoriser une bonne question, c’est booster l’élan collectif.
Crédit : rawpixel.com, CC0 1.0.

« On peut ralentir sur ce point ? Je ne veux pas le rater » : réguler le tempo

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Cette phrase est un acte d’autorégulation. Elle protège la qualité d’écoute quand le rythme s’emballe. Au lieu de faire semblant de suivre, vous mettez un frein assumé, au bénéfice de tous.

C’est particulièrement utile face aux sujets techniques ou aux décisions sensibles : mieux vaut clarifier que laisser une incompréhension s’installer. Là encore, l’autre se sent respecté : vous voulez comprendre vraiment. Et paradoxalement, ralentir fait gagner du temps sur la suite.

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Comment les utiliser sans en faire trop

Inutile d’apprendre une liste par cœur. Choisissez une ou deux phrases qui vous parlent et glissez-les là où vous poseriez un banal « ça va » ou une question trop large.

En networking, validez l’importance du sujet ; en réunion, célébrez une contribution ; entre amis, convoquez un sourire du jour. La clé est de rester vrai : ces formulations ne doivent pas sonner comme des « techniques », mais comme le reflet d’une attention réelle.

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Pour vous y aider, repérez les indices non verbaux : regard qui brille, posture qui s’ouvre, débit qui accélère. Ce sont des balises pour savoir quelle phrase poser et quand vous arrêter de parler.

Pourquoi ça marche… et ce détail que peu de gens connaissent

Chacune de ces expressions active un pilier de l’intelligence émotionnelle : l’empathie (je repère ce qui compte), les compétences sociales (je pose une question ouverte, je célèbre), l’autorégulation (je ralentis), la motivation (je focalise sur ce qui fonctionne), la conscience de soi (j’admets une nouvelle perspective).

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Elles transforment une conversation légère en lien réel parce qu’elles font de la place. Et elles le font sans effort quand l’intention est juste : comprendre plus que répondre, valider plus que convaincre.

Homme concentré devant son ordinateur au bureau, posture ouverte, prêt à écouter et à reformuler.
L’humilité cognitive ouvre des portes insoupçonnées.
Crédit : Unsplash via Commons, CC0 1.0.

Que retenir ?

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Parmi toutes ces formules, la plus efficace reste souvent la plus sobre : « On dirait que c’est vraiment important pour vous ». Elle installe en une seconde le cadre psychologique qui permet aux autres phrases de porter. C’est la clé d’entrée qui allume la confiance, sans laquelle rien n’avance.

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