Bonne nouvelle : la TVA va baisser sur certains produits du quotidien
Le 20 novembre 2025, lors de l’examen de la première partie du budget 2026 à l’Assemblée nationale, plusieurs mesures fiscales ont été débattues pour alléger la facture des ménages.
Entre la mise en place d’une TVA à 0 % sur certains produits du quotidien et un retour au taux réduit de 5,5 % pour l’abonnement d’électricité, le gouvernement promet un coup de pouce ciblé, encore en navette parlementaire mais déjà très scruté par les consommateurs.
Le gouvernement fait un effort sur la TVA
Jeudi 20 novembre 2025, l’Assemblée nationale a passé en revue la première moitié du projet de loi de finances pour 2026, qui remet à plat plusieurs taux de TVA pour soutenir le pouvoir d’achat sans exploser le déficit prévu à 4,7 %.
Dans la foulée d’un amendement adopté le 22 octobre 2025, l’article 278 septies du code général des impôts serait rétabli afin de faire tomber à 0 % la TVA sur une partie des produits alimentaires et d’hygiène considérés comme essentiels, indique le texte publié par l’Assemblée nationale.
L’idée est simple : plus de TVA sur ces articles précis, donc un prix TTC qui baisse automatiquement. La liste exacte sera définie par décret, après consultation des associations de consommateurs.
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Sans surprise, le gain dépendra du volume d’achats, mais sur le ticket de caisse, l’impact sera immédiat. Les défenseurs de cette mesure rappellent que les foyers modestes sont les premiers touchés par l’impôt à la consommation.
Comme l’a résumé un député LFI, cité par CNews : « la TVA est une taxe socialement injuste, car les ménages modestes y consacrent une part plus importante de leurs revenus que les plus aisés ».
Pour éviter que cette baisse ne soit récupérée dans les marges, le texte prévoit aussi un encadrement des prix, histoire que l’allègement fiscal ne s’évapore pas quelque part entre producteurs et distributeurs.
Elle est supprimée sur l’électricité
L’autre mesure discutée concerne le retour de la TVA à 5,5 % sur les abonnements d’électricité, après sa hausse controversée à 20 % le 1er août 2025.
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Selon l’exposé de l’amendement n° I-CF1347, examiné le 22 octobre 2025, cette augmentation avait été décidée à cause d’une interprétation stricte de la directive européenne sur la TVA, ce qui avait mécaniquement alourdi la part fixe des factures.
L’amendement propose donc de réintégrer les abonnements jusqu’à 36 kVA, soit, en gros, tous les contrats résidentiels, dans le champ du taux réduit, comme le précise le document officiel de l’Assemblée nationale.
Pour les foyers, cela pourrait représenter une baisse non négligeable, surtout pour ceux consommant autour ou en dessous de 3 300 kWh annuels, cités dans l’exposé comme les plus pénalisés par le passage à 20 %.
En attendant la version définitive de la loi, les ménages pourront déjà anticiper : vérifier la puissance souscrite, ajuster leur offre ou surveiller les produits qui apparaîtront dans la liste à TVA nulle.
Des mesures techniques mais qui, une fois votées, pourraient avoir un vrai effet sur le porte-monnaie du quotidien.
