Les psys sont formels : la méthode en 5 piliers qui change vraiment la façon d’être heureux… si on l’applique jusqu’au bout
En ce mois de décembre 2025, une idée revient partout dès qu’on parle de mieux vivre : on veut tous être plus sereins, mais on ne sait pas toujours par où commencer ni quelle méthode.
Un modèle de psychologie propose justement une approche en cinq piliers, à la fois simple à mémoriser et exigeante à tenir sur la durée. Et le détail le plus intéressant, c’est qu’on ne l’utilise presque jamais dans le bon ordre.
Le bonheur : une quête universelle, rarement linéaire
Chercher le bonheur, c’est souvent le moteur discret derrière nos décisions. On change de travail pour respirer, on s’accroche à une relation pour se sentir vivant, on réorganise ses journées en espérant calmer la fatigue mentale. Et pourtant, même quand on fait « tout comme il faut », la sensation de plénitude peut rester hors de portée.
Il faut dire que le quotidien a le chic pour nous ramener au sol. Les imprévus, les tensions, la comparaison, le manque de temps, l’impression de courir sans jamais arriver… Tout cela crée des micro-fissures qui, à la longue, grignotent l’élan. On finit par se demander si être heureux n’est pas réservé à ceux qui ont eu « plus de chance » que les autres.
C’est là que beaucoup se tournent vers des outils de réflexion, parfois très concrets, pour reprendre un peu de contrôle. Pas pour atteindre une béatitude permanente, mais pour rendre la vie plus habitable. Une nuance importante, parce qu’on confond souvent mieux vivre avec « ne plus jamais aller mal ».
Pourquoi les méthodes de psychologie positive séduisent autant
Quand on parle de psychologie positive, l’idée n’est pas de nier ce qui ne va pas. C’est plutôt de s’intéresser à ce qui aide réellement un individu à se sentir plus solide, plus stable, et plus aligné. Autrement dit, de construire des conditions favorables au mieux-être, sans attendre que tout soit parfait autour de soi.
Ce type d’approche attire parce qu’il donne un cadre. Là où la recherche du bonheur peut sembler floue, un modèle permet de se repérer. Il sert de boussole quand on traverse une période dense, ou quand on réalise qu’on a mis toute son énergie dans un seul domaine en oubliant le reste.
Mais saviez-vous que ces méthodes fonctionnent surtout quand on accepte une idée simple : ce n’est pas une « astuce » de plus à cocher, c’est une manière de rééquilibrer plusieurs dimensions à la fois. Et c’est précisément ce point qui explique pourquoi tant de gens abandonnent trop tôt, juste avant de sentir un vrai changement.
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Cinq piliers simples à retenir… et plus difficiles à tenir
Le modèle dont il est question repose sur cinq éléments de base. Pris séparément, chacun paraît presque évident. Ensemble, ils forment une structure qui vise à améliorer le bien-être psychologique, autant dans la vie personnelle que professionnelle.
Le premier pilier renvoie à ce qui se passe dans notre météo intérieure. L’idée est de réussir à se concentrer davantage sur les émotions positives, sans se laisser aspirer en permanence par le négatif. Ce n’est pas une injonction à sourire, mais un entraînement de l’attention.
Le deuxième pilier s’intéresse à ce qui nous absorbe vraiment. Il parle de cette capacité à s’impliquer dans des activités où l’on se sent pleinement engagé, celles qui donnent de la satisfaction et nourrissent notre énergie plutôt que de la vider. Ce détail que peu de gens remarquent, c’est qu’on peut être très occupé… sans être réellement engagé.
Le troisième pilier, lui, concerne les autres. Même si certaines phrases célèbres laissent entendre le contraire, les humains restent fondamentalement des êtres sociaux. Des relations solides, une connexion sincère, de l’intimité, une interaction émotionnelle et parfois physique avec nos proches : tout cela pèse lourd dans la balance.
Le quatrième pilier vise le besoin de direction. Il s’agit de donner une signification à ce qu’on fait, de trouver un sens à sa vie et de se fixer des repères qui motivent. Sans cela, même une vie confortable peut donner l’impression de tourner à vide.
Enfin, le cinquième pilier repose sur ce qui arrive quand on avance. Les réussites, petites ou grandes, créent de la fierté et encouragent la prospérité intérieure. Les accomplissements deviennent alors une preuve tangible qu’on progresse, ce qui renforce l’élan au lieu de l’éteindre.
Ce que ces cinq piliers changent, concrètement, au quotidien
Si ce modèle parle autant, c’est parce qu’il couvre plusieurs angles à la fois. Il ne promet pas d’effacer les obstacles, mais il propose une méthode pour mieux les traverser. Et en décembre, quand la pression sociale et familiale remonte souvent à l’approche des fêtes, ce cadre peut aider à se recentrer.
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Se focaliser sur des émotions plus positives, par exemple, revient à entraîner une forme d’optimisme réaliste. Pas en se racontant que tout ira bien, mais en réapprenant à voir ce qui va aussi, même quand tout n’est pas idéal. Cette bascule est subtile, mais elle peut transformer la perception d’une journée.
S’investir dans des activités qui nous captent vraiment renforce l’impression d’être vivant. L’engagement dont il est question, c’est ce moment où l’on n’est plus en train de se forcer, mais de se sentir « dedans ». Et c’est souvent là que se développent nos compétences, notre intelligence et notre vie émotionnelle.
Du côté des liens, le constat est limpide : on peut avoir une belle organisation, une routine saine, et pourtant se sentir seul. Le lien social n’est pas un bonus, c’est un besoin. Et quand il se fragilise, tout le reste devient plus lourd, même ce qui allait bien avant.
La dimension du sens, elle, agit comme un fil conducteur. Se fixer des objectifs réalistes, et parfois même un peu ambitieux, permet de rester stimulé. Ce n’est pas une obsession de performance, mais une manière de se lever chaque matin avec une direction, même modeste.
Et puis il y a cette dernière brique qui change tout : quand on mesure ses progrès, on se sent plus capable. Cela nourrit l’épanouissement parce que l’on voit que nos efforts ont une trace. C’est souvent ce point qui redonne de l’élan, surtout après une période où l’on a l’impression de stagner.
Le nom de la méthode… et les cinq étapes, enfin dévoilées
Ce modèle en cinq dimensions porte un nom qui circule beaucoup ces derniers temps, notamment remis en lumière par Madame Figaro. Il a été développé par Martin Seligman, connu comme le fondateur de la psychologie positive. Et si l’on en parle autant, c’est parce qu’il tient en un acronyme facile à mémoriser : la méthode PERMA.
Dans ce cadre, tout commence par « Positive Emotion » : l’idée de se concentrer davantage sur les émotions positives, sans passer ses journées à ruminer le négatif, afin d’améliorer son ressenti global.
Vient ensuite « Engagement » : remplir sa vie d’activités dans lesquelles on peut s’impliquer totalement, celles qui procurent de la satisfaction et enrichissent le bonheur personnel.
Le troisième pilier, « Relationships », rappelle que les relations solides sont essentielles. Les humains se développent par la connexion, l’amour, l’intimité et une interaction émotionnelle et physique forte avec leurs pairs.
Le quatrième pilier, « Meaning », consiste à donner du sens à sa vie. Se fixer un but, construire une direction, et accepter des objectifs réalistes comme plus ambitieux pour rester stimulé au quotidien.
Enfin, « Accomplishment » renvoie aux réussites. Atteindre ce qu’on se fixe nourrit la fierté, et cette fierté devient un carburant important pour encourager la prospérité intérieure.