Que signifie avoir beaucoup de plantes chez soi, selon la psychologie ?
Ce qui peut sembler n’être qu’une touche de vert dans l’environnement porte en réalité une signification psychologique profonde, révélant des traits de personnalité.
Un phénomène révélateur de notre monde intérieur
Ces dernières années, le nombre de personnes cultivant des plantes en maison a augmenté significativement. En plus de l’aspect esthétique, l’usage de plantes comme partie de la décoration est devenu une tendance qui va au-delà de la mode.
Ce qui peut sembler n’être qu’une touche de vert dans l’environnement, en réalité, porte une signification psychologique profonde, révélant des traits de la personnalité et de l’état émotionnel de ceux qui vivent avec elles.
Selon des études du Département de Psychologie de deux universités de Moscou, avoir beaucoup de plantes en maison peut être une expression émotionnelle inconsciente. Cela signifie que l’acte de cultiver et de vivre avec des plantes peut refléter des émotions internes, souvent non verbalisées, mais exprimées à travers le soin de la vie végétale.
Remplir des espaces vides avec des plantes est, d’une certaine manière, remplir aussi des vides émotionnels. Le geste d’amener la vie à l’intérieur de la maison parle d’un besoin humain de connexion et d’accueil.
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Les personnes qui entourent leur maison avec de la végétation montrent, selon les chercheurs, une plus grande sensibilité à l’environnement et une forte disposition émotionnelle pour le soin. On retrouve ce même type de lecture psychologique dans d’autres comportements du quotidien, comme le fait de bouger la jambe sans arrêt en étant assis, ce qui traduit souvent une agitation ou une tension intérieure selon la psychologie.
Des bienfaits concrets sur notre équilibre émotionnel
La psychologie montre encore que cette relation avec les plantes est liée à une recherche de connexion avec tout ce qui est vivant. Prendre soin de quelque chose qui dépend de nous peut symboliser le désir de nourrir des relations, de construire un refuge émotionnel fertile et sûr.
Le Centre de Psychologie et de Santé Mentale ADIPA, au Mexique, a observé que ce comportement est souvent lié à l’empathie, à la patience et à la capacité d’établir des liens significatifs. Ce besoin de lien est également observé chez les personnes qui, par exemple, aident spontanément les serveurs à débarrasser la table, un comportement analysé en détail par les spécialistes du comportement prosocial.
En plus de cela, des études récentes suggèrent que les plantes agissent comme des stabilisateurs naturels de l’humeur.
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Selon la chercheuse Marjolein Elings, de l’Université de Wageningen, être proche des plantes réduit les niveaux de cortisol, connu comme l’hormone du stress, et promeut une sensation générale de bien-être. Cette influence positive est perçue même dans les environnements de travail et d’étude.
La psychologue Evangelina Arellano, du campus Tec de Monterrey Sinaloa, renforce que la présence de plantes dans des lieux de productivité peut améliorer la concentration, soulager les tensions et créer un environnement plus harmonieux.
L’interaction avec la nature, même à l’intérieur de la maison, favorise la santé mentale et émotionnelle, fonctionnant comme une forme accessible et pratique d’autosoins quotidiens. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que certaines personnes préfèrent rester à la maison plutôt que de passer du temps avec leurs amis, un comportement dont les implications émotionnelles sont profondes, comme l’explique la psychologie.
Par conséquent, cultiver des plantes en maison va bien au-delà de l’esthétique. C’est un geste symbolique et émotionnel, qui révèle le désir de prendre soin, de se connecter et de vivre dans un espace qui promeut l’équilibre interne.
La psychologie nous montre qu’en arrosant une plante, nous arrosons souvent aussi des parties de nous-mêmes.
