La prochaine pandémie sera bien pire que la COVID-19 selon les scientifiques
La santé publique est un bien commun, mais elle reste vulnérable. Le Covid-19 a montré que nos systèmes peuvent vaciller en quelques semaines. Face à une nouvelle menace, l’improvisation ne suffira plus. Il faut des plans, des ressources, et surtout de la coopération, car demain se construit aujourd’hui !
Santé mondiale : une nouvelle crise sanitaire en vue ?
La pandémie du Covid-19 a bouleversé nos vies et nos systèmes de santé. Elle a montré à quel point nous étions mal préparés. Des millions de décès ont révélé la gravité d’une crise sanitaire mondiale. Pourtant, les experts craignent une pandémie encore plus dévastatrice. Un virus plus mortel pourrait se propager malgré les efforts des autorités sanitaires !
Michael Osterholm et Mark Olshaker, deux experts en santé, tirent la sonnette d’alarme dans leur livre The Big One. Ils imaginent un scénario où un « SARS-3 » frapperait la planète. Leur analyse repose sur les leçons des pandémies passées. Ils insistent sur l’importance d’anticiper les crises sanitaires. Selon eux, personne n’échappe aux conséquences, même sans être infecté !
Les effets dépassent la santé individuelle : ils touchent l’économie mondiale. La crise va impacter les chaînes d’approvisionnement. Des pénuries de nourriture, de médicaments et d’énergie pourraient survenir, puisque le COVID-19 a révélé notre dépendance internationale. Cette fragilité menace donc la sécurité sanitaire de tous les pays !
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Un impératif éthique pour tous les pays !
La prochaine pandémie exigera une réponse mondiale coordonnée. Aucun pays ne peut se protéger seul, surtout que le virus franchit les frontières sans prévenir. Le principe « personne n’est en sécurité tant que tout le monde ne l’est » reste essentiel. Il rappelle que la santé publique dépend de la solidarité !
Lors de la Covid-19, les inégalités ont été flagrantes. Les pays riches ont accumulé des vaccins en surplus et les pays pauvres ont manqué de doses vitales. Ce déséquilibre a ralenti la lutte contre le virus. Il a aussi creusé les fractures sanitaires mondiales.
Pour mieux réagir demain, il faut alors anticiper dès aujourd’hui. Il faudra produire plus de vaccins et les distribuer équitablement. Des financements internationaux seront indispensables et les traitements devront être accessibles à tous. De plus, les autorités doivent prendre des décisions éthiques avant la crise.
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Santé : sommes-nous vraiment prêts pour l’imprévisible ?
Les virus ne suivent aucune règle fixe. Le prochain pourrait frapper les jeunes adultes en bonne santé. Ce fut le cas en 1918 avec la grippe espagnole. Les profils à risque peuvent alors changer sans prévenir et cela complique la préparation médicale.
Le syndrome de détresse respiratoire aiguë reste difficile à traiter ! Il s’agit d’une réaction immunitaire excessive qui endommage les poumons. En cas de pandémie, des millions de cas pourraient survenir en même temps. Les hôpitaux seraient rapidement débordés et les ressources médicales ne suffiraient pas.
Malgré les progrès, le monde médical reste vulnérable. Nous ne sommes pas mieux préparés qu’il y a cent ans. Les équipements, les traitements et le personnel manqueraient. Pourtant, l’imprévisibilité des virus exige une vigilance constante.
Sur les réseaux, les réactions du public oscillent entre inquiétude et résignation. « On a des applis pour tout, sauf pour prévoir les virus », ironise un internaute. Un autre commente : « Si les jeunes sont à risque, on est tous dans le même bateau percé ». Certains réclament plus de transparence : « Prévenir, c’est bien. Mais prévenir qui, quand, et comment ? ».