Antoine de Caunes écœuré par Canal+, il balance du lourd !
Comment définir Antoine de Caunes en un seul mot ? C’est presque une mission impossible ! En effet, tout au long de sa carrière à la télévision, ou à la radio, son leitmotiv était d’amuser la galerie. Pour l’atteindre, il a eu des idées à la pelle ! Et pour cause, trente ans leur première diffusion, ses sketchs avec José Garcia sont devenus cultes. Quant à la sélection des questions posées à ses invités, elle surprend toujours. Or, en coulisses, sitôt l’émission tournée, le père d’Emma et de Louis a dû s’accrocher à son bonne étoile !
Des parents en or
Son père
Vingt ans après sa mort, Antoine de Caunes fait un constat sans appel. Tout au long de sa vie, son père lui a manqué. Or, là physiquement ou pas, il persiste et signe. Son géniteur est son « modèle (…) quelqu’un que j’admirais énormément et profondément » D’ailleurs, il estime qu’il avait toutes les qualités pour réussir dans le métier. « C‘était un homme libre et un aventurier, jamais enfermé dans un format. » Hélas, à cause de ses commentaires pendant le 20 heures, il déplore qu’il se soit « fait virer de la télé à de multiples reprises »
Sa mère
Avec sa mère, Antoine de Caunes reconnait avoir eu une « relation fusionnelle ». De son propre aveu, il a vécu dans « environnement féminin très important. Il m’a donné un regard un peu différent sur l’existence » Hélas, un an après la mort de son ex-mari, l’ancienne speakerine s’en va le rejoindre au paradis des artistes. Dès lors, leur fils unique va essayer de rétablir la vérité sur certains contentieux avec des stars de l’époque. Par exemple, il ne supporte plus d’entendre la version de Dorothée sur son ancienne collaboration avec sa génitrice.
Durant les longs périples de son père ou de les heures supplémentaires de sa mère, Antoine de Caunes se réfugie dans les bras de sa mamie adorée. « Elle s’occupait de moi à plein temps, c’était un repère fixe. » On l’a compris, jamais seul, et toujours entouré d’amis, il a même l’autorisation pour en inviter certains !
QUID de la plume d’Antoine de Caunes
Malgré nos recherches, force est de constater Antoine de Caunes mentionne rarement son parcours scolaire. Par contre, toujours volontaire, il a enchainé les petits boulots. Dès lors, en intégrant l’agence de presse Sygma, il fait ses premières piges pour le magazine culte Rock and Folk.
Pendant trois ans, il refuse de faire de l’ombre aux émissions jeunesse inventées de toutes pièces par sa mère. Donc, il prend un pseudonyme. Avec Paul Persavon, il signe les paroles de génériques de dessins animés, aussi bien pour les garçons (Cobra) que pour les filles (Clémentine).
Quand Antoine de Caunes fait du cinéma
En acteur
Une fois n’est pas coutume, nous allons commencer par aborder la carrière d’Antoine de Caunes au cinéma Du reste, juste avant le passage à l’an 2000, l’académie des Césars le nomme dans la catégorie Meilleur Acteur. Du reste, habitué à présenter la cérémonie, il est le premier surpris de cette reconnaissance. Toujours est-il que ce film lui a permis de se tester, puis d’adorer cet exercice.
En réalisateur
Preuve étant, un an plus tard, il passe de la théorie à la pratique. Pour son premier long-métrage, il se lance un défi pas facile. Adapter le livre Les Morsures de l’aube, tout en demandant à Guillaume Canet de participer à cette belle aventure. De plus, il a tenu à mélanger les genres (film noir, gothic et humour) afin de brouiller les pistes des cinéphiles.
C’est une évidence. En plus d’être mélomane, Antoine de Caunes est féru d’histoire. Aussi, pour cette fresque, il choisit une période aussi complexe que riche. À savoir, l’exil de Napoléon à Saint-Hélène. Cette fois, Philippe Torreton de la Comédie-Française accepte d’enfiler ce costume pas comme les autres. « C’est très troublant. On a l’impression de réveiller des fantômes et d’avoir une responsabilité supplémentaire. Ici, on n’invente pas un monde, on le réinvente d’après un passé chargé et très codifié. »
Coluche, Antoine de Caunes l’a bien connu. C’est pourquoi, en voulant faire son biopic, il prend une décision étonnante. Cette fois, l’objectif sera de découvrir son état d’esprit lors de sa candidature à la présidentielle. À ses yeux, l’humoriste à la salopette jaune était alors « au carrefour de choses qui le dépassaient complètement. Oui il les a affrontées, mais ça l’a complètement cassé en deux. »
Cette « perte de légèreté, de grâce et d’insouciance », François Xavier Desmaison a réussi le défi de nous la faire ressentir. Or, à l’époque de l’écriture du scénario, cet humoriste n’est pas encore connu. Par contre, son parcours de fiscaliste reconverti après le 11 septembre titille la curiosité d’Antoine de Caunes. Dès les premières minutes du one-man-show, il a eu « l’intuition absolue » d’avoir trouvé la perle rare.
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Enfin, en dressant le portrait de cette femme politique assassinée, Antoine de Caunes mène l’enquête à sa manière. Qui a pu bien pu vouloir s’en prendre à Yann Piat ? Passionnant, ce film-documentaire retrace son parcours semé d’embûches.
Antoine de Caunes sur les ondes
Avec 334 émissions de Marlboro Music à son actif, Antoine de Caunes n’a pas à rougir de son passage sur les ondes. D’ailleurs, pour l’occasion, il n’est pas coincé dans un sombre studio de la capitale. Payé pour faire le tour des États-Unis, il va aller à la rencontre de tous les mélomanes, anonymes ou célèbres.
Sur son compte Facebook, Albert Algoud fait le bilan de cette émission en dents de scie. « Ça n’a malheureusement pas duré très longtemps, probablement à cause d’un trop grand nombre de plaintes, de procès, et peut-être même à cause de la censure (…) c’était particulièrement cru et violent !! » Malgré tout, il ne regrette rien !
Comme son nom l’indique, Popopop se consacre aux légendes la pop culture. On l’a compris, sur France inter, Antoine de Caunes reçoit ceux qui ont marqué au fer rouge les décennies 80-90. De qui régaler les amateurs de musique, mais également de cinéma.
La télévision, la passion d’Antoine de Caunes
S’il devait résumer son état d’esprit quand il a imaginé le concept de Chorus, Antoine de Caunes dirait de but en blanc « J’étais avant tout un fan de musique qui utilisait la télé pour la diffuser. Je me sentais en mission, et donc, très militant. » Contrairement à d’autres, il ne rêve pas de devenir le prochain Michel Drucker.
Pierre Lescure a tout de suite flairé le potentiel d’Antoine de Caunes. C’est pourquoi, dans son show Les enfants du rock, il va lui confier la rubrique Houba houba. Grâce à ce passionné, les téléspectateurs ne vont pas perdre une miette des performances, mais aussi les confessions, de groupes mythiques.
En 1987, Antoine de Caunes déménage sur TF1. Or, cette fois, son équilibre va vaciller. A cause des audiences, la chaine décide de réduire l’émission Rapido de moitié. C’est la goutte d’eau qui va faire déborder le vase !
À Canal+, rien ne se déroule comme prévu
Au début des années 80, Pierre Lescure fonde Canal+. Pour la première fois, une chaine va faire payer les téléspectateurs pour accéder à des contenus originaux. Et pour tous ceux qui ne peuvent pas se l’offrir, ils peuvent se consoler en regardant Nulle part ailleurs. Toujours en clair et en direct, cette émission fait passer un bon moment aux Français.
À l’époque, José Garcia est le chauffeur de salle. Or, fasciné par le tour de force de ce dernier, Antoine de Caunes va lui proposer de passer de l’autre côté du miroir. C’est l’évidence, leurs sketches n’ont pas pris une ride. Costumes, paroles ciselées, mimiques incroyables, la magie opère au point de devenir une référence incontournable pour tous les amateurs de parodie.
A la surprise générale, Michel Denisot cède sa place à Antoine de Caunes en 2013. Or, malgré la bonne volonté de ce dernier, les téléspectateurs ne sont pas au rendez-vous. Forcé de refermer ce chapitre, le père d’Emma va rebondir en un temps record.
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Avec une émission qui porte son nom, Antoine de Caunes aurait pu prendre la grosse tête. Or, il ne s’est pas reposé sur ses lauriers. D’ailleurs, comme Philippe Gildas en son temps, il s’est entouré de deux chroniqueurs aussi marrants qu’imprévisibles. Hélas, deux ans après le pilote, il a dû rendre l’antenne.
Antoine de Caunes, plus cash que jamais !
En tant qu’interviewer, Antoine de Caunes déteste la langue de bois. C’est pourquoi, lorsqu’Eric Dussart lui demande s’il a déjà pris des dr*gues, le fils de George ne prend pas de pincettes. « Ça m’est arrivé une fois ou deux à l’époque du Chorus ou Les Enfants du rock, et je ne conseille ça à personne. On se croit meilleur qu’on est, on se dit c’est tellement génial, mais c’est pathétique quoi. Quand on regarde ça à froid après c’est terrible.»
Antoine de Caunes, bientôt de retour ?
Plus que jamais, Antoine de Caunes remet les pendules à l’heure. Longtemps relayée par des concurrents, cette rumeur de « saladiers de c/ke » dans les couloirs de Canal+. Le message est donc passé auprès de tous ses détracteurs !
Sans cesse sollicité par ses fans, Antoine de Caunes va également profiter pour dévoiler un scoop aux auditeurs de RTL. Il serait en train d’écrire quelque chose avec son meilleur ami, José Garcia. Par contre, qu’on ne les imagine pas refaire les pitres comme à l’époque, et encore moins se déguiser. « On peut jouer avec notre âge ou avec notre relation. Mais c’est difficile à transformer en un projet qui soit moderne et qui ne soit pas deux vieux cons qui font un retour en arrière. »
Enfin, leur mentor commun Philippe Gildas, n’est plus là pour les épauler. De son propre avis, on a cassé le moule après lui « C‘était quelqu’un qui était à l’écoute, qui s’intéressait vraiment, sincèrement, aux gens qu’il avait en face de lui et qui était le meilleur public du monde. Il ne savait jamais ce qui allait se passer sur le plateau, donc c’était assez facile de le surprendre. Il était extrêmement généreux» Or, de là haut, nul doute que le mari de Maryse surveille ça de très près…et nous aussi !
Qui sont les femmes de la vie d’Antoine de Caunes ?
Gaëlle
Graphiste et réalisatrice, la première femme d’Antoine de Caunes avait plus d’un tour dans son sac. D’ailleurs, grâce à son œuvre consacrée aux inventeurs du cinéma, elle a remporté un prix. De quoi prouver qu’elle n’était pas dépendante de son ex pour réussir !
En septembre 1976, Antoine de Caunes devient papa pour la première fois. Lors d’un entretien, Emma ne tarit pas d’éloges au sujet de sa mère. « J’ai une maman qui est folle dingue de l’Inde, elle m’a initiée à la méditation, cela me fait du bien. Lorsqu’elle a pris la décision d’aller en Inde, consulter à Jodhpur un grand médecin ayurvédique connu dans le monde entier, j’étais un peu effrayée, ce n’est pas du tout de notre culture. Elle a été vraiment soignée par cette médecine et elle s’en est sortie ».
Au début de l’année 2023, et malgré tous ses efforts pour venir à bout de son cancer, cette grande dame s’éteint. Sur les réseaux sociaux, Antoine de Caunes partage sa peine avec ses abonnés. Ce coeur noir est hautement symbolique.
Agnès
Juste avant son arrivée sur Canal+, Antoine de Caunes est en couple avec la journaliste Agnès Leglise. De cette romance va naître Louis. Or, leur emploi surchargé a eu raison de leur amour.
Elsa
Dans les colonnes de Paris-Match, la comédienne Elsa Zylberstein évoque sa romance avec Antoine de Caunes. De 1999 à 2005, elle a partagé sa vie et ne semble rien regretter. « Avec lui, qui avait quinze ans de plus que moi, je suis passée de la petite fille à la femme. C’est la seule fois de mon existence où j’ai vécu avec un homme. C’est un être intense, cultivé et profond, qui m’a enseigné la droiture et l’élégance. Je sais qu’aujourd’hui encore, où que je sois dans le monde, en cas de besoin, il sera toujours là pour moi »
Daphné
Or, l’âme soeur d’Antoine de Caunes se trouvait aussi dans les locaux de la chaine de télévision cryptée. Amusé, il raconte ce jour où tout a basculé. « On s’est croisés sans se voir pendant des années. Jusqu’à ce qu’on nous demande de présenter les 20 ans de Canal+ en duo : un gros barnum au Zénith de Paris. À contrecœur, on s’y est pliés… Et à la première réunion de travail : coup de foudre »
Deux ans après le tournage, Antoine de Caunes lui demande sa main. Un an plus tard, le petit Jules arrive et complète à merveille ce ravissant tableau de famille.
Vingt ans après, la passion ne s’est pas éteinte. Mieux encore, l’admiration est toujours au rendez-vous. « Je la regarde affronter les tempêtes avec la détermination d’un Ulysse , avançant comme un vaillant petit soldat face à toutes les adversités que rencontre une femme au mitan de son existence.» Pourvu que ça dure pour ce géant au coeur d’or !
