Choc en plein spectacle : Carole Bouquet s’effondre sur scène, ce que l’on sait
Frayeur mercredi soir à La Scala de Paris. En pleine représentation de « Le Professeur », la comédienne Carole Bouquet s’est effondrée sur scène, interrompant brusquement la pièce. L’actrice de 67 ans, seule en scène pour incarner le texte d’Émilie Frèche rendant hommage à Samuel Paty, a été victime d’un malaise qui a semé la confusion dans la salle.
L’incident s’est produit au cœur d’un passage particulièrement intense. Selon Théâtral Magazine, Carole Bouquet déclamait une tirade lorsque les insultes visant le professeur sont projetées sur grand écran et que ses collègues se désolidarisent de lui. Un moment fort, chargé en émotion, que beaucoup de spectateurs ont d’abord pris pour un effet de mise en scène. « Nous pensions que cela faisait partie du jeu », a confié un témoin cité par Le Parisien. Mais lorsque le rideau s’est soudainement fermé et qu’un médecin présent dans la salle s’est précipité vers la scène, le public a compris que quelque chose n’allait pas.
La metteuse en scène a terminé la représentation
Après quelques instants de flottement, la direction du théâtre a annoncé que la comédienne ne se sentait pas en état de reprendre le spectacle. Pour ne pas laisser la représentation inachevée, la metteuse en scène, Muriel Mayette-Holtz, est montée sur scène afin de terminer elle-même la pièce. Un geste salué par une salve d’applaudissements du public, resté nombreux malgré la frayeur.
« C’était un moment de grande émotion », rapporte un spectateur à la sortie du théâtre. « On était inquiets, mais la salle est restée très bienveillante. » Lorsque Carole Bouquet est finalement revenue saluer aux côtés de Muriel Mayette-Holtz, elle a reçu une ovation debout. Visiblement remise, l’actrice a adressé quelques gestes rassurants à la salle avant de quitter les lieux.
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Une soirée sous haute tension émotionnelle
Le Professeur est une œuvre dense et exigeante, qui revient sur l’assassinat de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie tué en 2020 pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves. Dans cette adaptation du texte d’Émilie Frèche, Carole Bouquet incarne la voix du corps enseignant et la tension d’une société déchirée. Une performance d’autant plus éprouvante que la comédienne est seule sur scène pendant près d’une heure et demie, dans un décor minimaliste et une atmosphère lourde de symboles.
Selon plusieurs journalistes présents, la chaleur dans la salle et l’intensité émotionnelle du texte auraient pu contribuer à ce malaise. L’incident s’est produit après près d’une heure de représentation, alors que la comédienne semblait totalement absorbée par son rôle.
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« Carole va bien » rassure son entourage
Après l’incident, Carole Bouquet a été brièvement prise en charge par un médecin présent dans le public, avant de regagner les coulisses. Elle n’a pas été hospitalisée. Dans la nuit, son entourage s’est voulu rassurant. Contacté par BFMTV, un proche de l’actrice a déclaré :
« Carole va bien. C’est un simple malaise sans gravité. Elle devrait reprendre les représentations dès jeudi soir. »
Le théâtre La Scala de Paris a également confirmé que les prochaines représentations de « Le Professeur » sont maintenues, jusqu’au 14 décembre 2025.

Une actrice habitée, fidèle à la scène
Figure majeure du cinéma et du théâtre français, Carole Bouquet n’en est pas à sa première performance intense. Révélée dans Cet obscur objet du désir de Luis Buñuel, elle a depuis alterné les rôles puissants, du cinéma d’auteur aux pièces contemporaines. Ces dernières années, elle a retrouvé les planches avec des spectacles exigeants, souvent en solo, confirmant son goût pour les textes engagés et introspectifs.
Mercredi soir, la comédienne a une fois de plus prouvé la force de son engagement artistique — au point d’en oublier ses propres limites physiques. Plus de peur que de mal, donc : Carole Bouquet se repose et reprendra très vite le chemin de la scène, pour continuer d’incarner avec ferveur ce texte bouleversant sur la mémoire d’un enseignant tombé pour la liberté d’expression.
- 16/10/2025 Ã 12:42B1 oui
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