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À Alençon, David Hallyday se confie sur Johnny… et tombe sur une surprise normande

Publié par Killian Ravon le 28 Nov 2025 à 7:58

Ce mercredi 26 novembre 2025, David Hallyday fait étape à Alençon avec son spectacle « Requiem pour un fou ». Invité d’ICI Matin sur ICI Normandie, le chanteur est venu parler d’un show très intime. Imaginé comme un dialogue avec son père disparu. Au fil de la discussion, un détail sur les débuts de Johnny Hallyday va pourtant le laisser sans voix… Mais ce petit secret ne sera dévoilé qu’au terme de son passage normand.

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Montage montrant David Hallyday souriant en combinaison de pilote et Johnny Hallyday en smoking, illustrant leur lien père-fils au cœur du spectacle « Requiem pour un fou ».
David et Johnny Hallyday, réunis en image pour accompagner le récit de la tournée « Requiem pour un fou » et la découverte des premiers pas normands de l’idole.

Son concert, programmé dans la grande salle de l’Anova. S’annonce déjà comme un rendez-vous chargé de souvenirs pour les fans du « taulier ». Entre confidences, hommage musical et regard tendre sur la famille. Le fils de Johnny profite de ce passage en Normandie pour retisser le fil d’une histoire qu’il pensait pourtant bien connaître.

La vidéo du jour à ne pas manquer
Foule compacte levant les bras dans une grande salle de concert, lumières violettes et bleues illuminant la scène pendant un show pop moderne.
Un public en liesse, comme celui qui attend David Hallyday à chaque date de sa tournée.
Crédit : Pixabay / Pexels
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Un passage très attendu à Alençon

À l’Anova d’Alençon, l’ambiance promet d’être électrique. Sur scène, David Hallyday ne vient pas seulement défendre un nouvel album. Il vient rejouer une partie de sa propre histoire. Le spectacle porte d’ailleurs le même nom que ce projet, « Requiem pour un fou ». Clin d’œil assumé au titre mythique rendu célèbre par son père.

Le rendez-vous n’est pas anodin. En cette fin de mois de novembre 2025, les spectateurs se préparent autant à un concert hommage. Qu’à une plongée dans la mémoire collective autour de Johnny Hallyday. Beaucoup ont acheté leur billet avec l’idée de revivre, par la voix du fils. Des titres qui les ont accompagnés pendant des décennies.

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Le dispositif scénique, lui, reste entièrement tourné vers la musique et la transmission. Pas besoin de grands discours : ce sont les chansons qui portent le lien entre les deux hommes. Ce soir-là, chaque titre résonne comme un message adressé à celui que le public continue d’appeler « l’idole des jeunes ».

Portrait en plan moyen de David Hallyday debout, photographié à Monaco, fond sombre et éclairage de scène.
David Hallyday, entre héritage et nouveaux projets, photographié en pleine carrière.
Crédit : Wikimedia Commons / Gil Zetbase (CC BY-SA 4.0)

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Un album hommage qui a trouvé son public

Au micro d’ICI Normandie, le chanteur revient longuement sur la genèse de cet album. « Requiem pour un fou » lui a demandé plus de deux ans de travail, entre sélection des titres, nouveaux arrangements et réflexion sur la manière de se réapproprier ces chansons sans trahir l’original. Une période dense, presque entièrement consacrée à ce projet pensé comme un dialogue posthume.

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Le résultat a trouvé son public : l’album a été certifié Disque d’or, avec plus de 65 000 exemplaires vendus. Un chiffre qui confirme l’appétit intact du public pour cet univers musical, mais aussi la curiosité autour de la façon dont le fils réinterprète l’héritage du père. Derrière cette réussite, on devine un travail minutieux, presque chirurgical, sur des titres que beaucoup connaissent par cœur.

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Le disque ne se contente pas de reprendre des classiques de Johnny Hallyday. Il met en lumière les morceaux que David Hallyday a lui-même composés pour son père, notamment ceux de l’album « Sang pour sang », sorti à la fin des années 1990. C’est tout un pan de la collaboration père-fils qui est ainsi revisité, cette fois depuis le point de vue de celui qui se trouvait alors en coulisses.

L’artiste glisse aussi quelques chansons qui ont bercé son enfance. Ces titres, associés à des souvenirs plus intimes, donnent au projet une couleur très personnelle. Pour le public, c’est l’occasion de redécouvrir des morceaux parfois moins exposés, replacés dans une narration familiale qui se déploie autant sur scène que sur disque.

Public serré devant une scène intérieure, bras levés vers un chanteur éclairé par de puissants projecteurs blancs et jaunes.
L’énergie brute des concerts, entre lumière, chaleur et communion avec l’artiste.
Crédit : Pixabay / Pexels
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La Normandie, un territoire de cœur… et de souvenirs

Si David Hallyday connaît bien la Normandie, ce n’est pas seulement grâce à sa carrière. La région fait partie de son histoire privée, notamment via son ex-compagne Estelle Lefébure, originaire de Rouen. Pendant des années, le couple a multiplié les allers-retours dans le coin, ancrant un peu plus la famille dans ce paysage de plages et de petites stations balnéaires.

Quand il évoque la région au micro d’ICI Normandie, le chanteur semble en terrain familier. Il parle d’endroits où il a ses habitudes, de visages croisés depuis longtemps, de ce lien particulier entre la Normandie et la chanson française. Certains lieux, comme la Côte Fleurie, sont indissociables des tournées, des festivals et de ces soirées d’été où la musique déborde parfois jusque sur la promenade du bord de mer.

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Mais saviez-vous que cette région occupe une place encore plus ancienne dans la saga familiale des Hallyday ? C’est justement ce que l’artiste va découvrir, presque par hasard, au fil de son entretien avec les journalistes d’ICI Normandie. L’histoire remonte à bien avant sa propre naissance, à une époque où son père n’était encore qu’un enfant inconnu du grand public.

Scène de concert envahie de confettis colorés, foule compacte dans un club plongé dans une lumière violette.
Ces fins de concerts où les confettis tombent comme un dernier salut au public.
Crédit : Pixabay / ktphotography

Un documentaire pour prolonger l’expérience

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Pour ceux qui n’auront pas la chance de se rendre à l’Anova, une autre fenêtre s’ouvrira dans les prochaines semaines. La chaîne M6 a en effet suivi David Hallyday pendant des mois, des studios de répétition aux coulisses de la tournée, afin de capter la naissance de ce spectacle très particulier. Le résultat prendra la forme d’un documentaire musical programmé le mercredi 10 décembre.

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Ce film, intitulé « Hallyday par David », promet d’aller plus loin que les simples images de concert. Les caméras ont accompagné le chanteur dans son travail de création, ses doutes, ses choix artistiques, mais aussi dans des moments plus personnels, loin des projecteurs. On y découvre notamment son quotidien avec sa compagne Alexandra Pastor, qui témoigne de cette période intense.

Ce dispositif prolonge le geste de l’album. Sur scène, l’artiste s’adresse à son père en musique ; à l’écran, il raconte ce lien avec davantage de mots, d’images familiales et de confidences. Pour les fans, c’est une nouvelle manière d’entrer dans les coulisses de ce projet, mais aussi de mesurer à quel point la figure de Johnny Hallyday continue de traverser la vie de ses proches.

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Au passage, ce documentaire souligne un autre aspect souvent méconnu : le rôle de passeur que joue aujourd’hui David Hallyday. Entre respect de l’œuvre originale et envie de la faire vivre autrement, il se retrouve à la croisée des générations, avec un public qui mêle fidèles de Johnny et fans de sa propre carrière.

Grande foule de spectateurs debout devant une scène lumineuse en intérieur, bras levés sous un faisceau de projecteurs.
Une salle pleine à craquer, décor rêvé pour un hommage à Johnny Hallyday.
Crédit : Pixabay

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Ce détail méconnu sur les débuts de Johnny

C’est justement en parlant de transmission que la conversation avec les journalistes d’ICI Normandie prend une tournure inattendue. Alors que l’on évoque les premiers pas de Johnny Hallyday, les équipes d’antenne rappellent une anecdote locale : bien avant les grandes scènes parisiennes, le futur « idole des jeunes » aurait participé à un concours de chant sur la Côte Fleurie, au début des années 1950.

Les précisions tombent : l’événement se serait déroulé en 1953, alors que Johnny n’avait qu’une dizaine d’années. La scène se situerait au casino de Trouville-sur-Mer, bien loin du tumulte des grandes tournées. Pour les habitants du coin, ce souvenir fait partie de la petite histoire locale, celle que l’on se transmet de génération en génération, souvent sans qu’elle n’atteigne jamais les oreilles des principaux intéressés.

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Face à cette information, David Hallyday ne cache pas sa surprise. Il explique qu’il connaissait les premiers pas de son père au Golf-Drouot, à Paris, lieu mythique du rock hexagonal, mais que cet épisode normand lui était totalement inconnu. Il reconnaît avec un sourire qu’il lui est impossible de tout savoir sur la vie d’un artiste qui a laissé des traces aux quatre coins du pays.

Cette révélation en direct résume à elle seule la singularité de cette tournée. Alors qu’il pensait venir raconter l’histoire de son père à travers ses propres souvenirs et ses propres chansons, David Hallyday repart de Normandie avec une pièce de puzzle supplémentaire. Et c’est seulement à la toute fin de cet échange, au détour d’une simple remarque des journalistes, qu’il découvre que l’un des tout premiers tours de chant de Johnny Hallyday s’est joué, en 1953, sur la scène du casino de Trouville-sur-Mer.

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