Laure Manaudou très malade : le diagnostic est tombé
Dans la grande famille du sport, Laure Manaudou est une véritable légende. En effet, il y a un peu plus de vingt ans, elle a décroché plusieurs médailles en natation et marqué durablement l’histoire de cette discipline. Chaque fois qu’elle entrait dans le bassin, que le silence se faisait avant le top départ et que le coup de sifflet retentissait, ses concurrentes savaient qu’elles allaient devoir se surpasser pour espérer la suivre.
Sa puissance, sa technique et son mental hors norme faisaient d’elle une adversaire redoutée et respectée. On l’a compris : la jeune femme a non seulement remporté des titres, mais elle a surtout définitivement inscrit son nom dans l’histoire du sport français et international, devenant l’un des visages emblématiques de la natation moderne.
Tout sur le clan Manaudou
Certes, depuis sa dernière compétition en 2012 et donc son retrait officiel des bassins, le parcours de Laure Manaudou a continué d’être ponctué de nombreux rebondissements. D’abord, elle a découvert les joies de la maternité à trois reprises, une étape qui a profondément transformé son quotidien et lui a permis d’aborder une nouvelle facette de sa vie.
Ensuite, forte de son immense expérience, elle met aujourd’hui un point d’honneur à transmettre son savoir et à partager de précieux conseils aux petits nouveaux de la discipline, qu’il s’agisse de jeunes nageurs en pleine ascension ou de sportifs déjà établis cherchant à perfectionner leurs performances. Cette volonté d’accompagner la nouvelle génération témoigne de son attachement durable au monde de la natation et de son désir de rester une figure influente dans ce milieu.
Preuve en est : elle n’a pas perdu une miette des prestations de l’équipe de France lors des JO de Paris. Malgré son retrait de la compétition, Laure Manaudou reste l’une des plus ferventes supportrices des nageurs tricolores. Elle suit chaque course, chaque qualification, chaque finale avec la même intensité que lorsqu’elle était elle-même dans les lignes d’eau. Et parmi tous les athlètes présents, s’il y en a bien un qu’elle surveille comme le lait sur le feu, c’est évidemment son petit frère, Florent. Leur complicité et leur histoire sportive commune font qu’elle porte sur lui un regard à la fois admiratif, protecteur et profondément investi.
Mais ce qu’elle ne savait pas encore, c’est qu’un chaos sanitaire inattendu allait venir perturber ses projets. Alors qu’elle s’apprêtait à profiter pleinement de cette fin d’année 2025 entre engagements professionnels, soutien familial et vie personnelle bien remplie, un événement d’envergure allait faire vaciller l’ensemble de ses plans. Une situation imprévue, qui montre à quel point même les personnalités les plus rigoureuses et organisées peuvent voir leur quotidien bouleversé du jour au lendemain.
Laure Manaudou comme vous ne l’avez jamais lue !
Comme nous l’avons évoqué dans le paragraphe précédent, Laure Manaudou n’a absolument pas à rougir de sa carrière, bien au contraire. Son parcours force le respect tant il est jalonné de performances exceptionnelles et de moments qui ont marqué la mémoire collective. Et pour cause : ce jour d’août 2004, lors des Jeux olympiques, les Français l’ont immédiatement adoptée.
En quelques minutes, elle est passée du statut d’espoir prometteur à celui de véritable icône nationale. À seulement quelques mois de sa majorité, elle a décroché sa première médaille d’or, un accomplissement rarissime à cet âge, qui a propulsé sa notoriété et renforcé l’immense fierté du public.

Certes, derrière les projecteurs et les podiums, elle n’a jamais eu une fraction de seconde de répit. Le niveau d’exigence qu’impose une carrière de cette ampleur demande des entraînements intensifs, une discipline constante et une pression psychologique permanente.
Entre les compétitions, les déplacements, les attentes du public et le poids de sa propre ambition, Laure Manaudou a vécu ces années comme une succession d’efforts colossaux, de sacrifices personnels et de défis quotidiens. Et pourtant, malgré cette réalité exigeante, elle n’a cessé de donner le meilleur d’elle-même.
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Qu’on se le dise, les colères de son coach Philippe Lucas ne sont pas qu’une rumeur. Ceux qui ont suivi de près la carrière de Laure Manaudou savent que son mentor de l’époque avait une réputation bien particulière : exigeant, direct, parfois explosif, jamais vraiment dans la demi-mesure. En plus de la pression énorme qu’il mettait sur ses frêles épaules d’adolescente propulsée trop vite sous les projecteurs, il n’hésitait pas à la solliciter à n’importe quel moment, de jour comme de nuit, pour corriger un geste, revoir une stratégie ou pousser l’entraînement encore plus loin.

Cerise sur le gâteau, afin d’être disponible H24 et d’optimiser chaque minute de préparation, elle a même posé ses valises chez lui. Une décision qui montre à quel point la nageuse était engagée dans sa discipline, prête à accepter un rythme de vie que peu de jeunes de son âge auraient pu supporter. C’est une évidence : obligée de mûrir plus vite que les autres adolescentes de sa génération, elle ne s’est visiblement presque jamais autorisé le moindre repos, ni même l’occasion de se reposer sur ses lauriers.
Or, malgré toute cette rigueur et cette vie millimétrée, un événement est survenu et a tout fait voler en éclat, bouleversant cet équilibre déjà fragile.
Trois ans après cette belle victoire et tant d’autres, Laure Manaudou a vécu un tournant inattendu : elle a eu un véritable coup de foudre pour l’un de ses adversaires, le nageur italien Luca Marin. Et la réciproque était tout aussi forte. Leur complicité, née dans les bassins, s’est rapidement transformée en une histoire d’amour qui a captivé l’attention du public. Très vite, les paparazzi se sont mis à guetter leurs moindres faits et gestes, cherchant la moindre image, le moindre détail susceptible d’alimenter les conversations et les unes de la presse.
Affolée de voir leur romance exposée partout, aussi bien dans les journaux qu’à travers les réseaux sociaux, la nageuse a tenté tant bien que mal de relativiser. Mais rien n’y faisait. L’attention médiatique, loin de s’atténuer, devenait chaque jour plus pesante. Épiée sans relâche, parfois même de manière particulièrement cruelle et intrusive, elle n’a pas réellement pu profiter de son bonheur avec son collègue italien. Ce qui aurait dû être une période légère et joyeuse s’est transformé en une source de stress et d’inquiétude permanente.
Usée par l’insistance des curieux, les jugements parfois sévères et l’intérêt disproportionné porté à sa vie privée, Laure Manaudou a fini par comprendre qu’elle devait apprendre à protéger son jardin secret. Cette expérience l’a profondément marquée et a façonné la manière dont elle gère désormais l’exposition médiatique qui accompagne son nom.
Une grossesse pas comme les autres
D’abord devenue maman avec un autre champion, Laure Manaudou savoure aujourd’hui chaque seconde passée avec sa tribu recomposée. Elle profite pleinement de cette vie familiale qu’elle a construite étape après étape, avec ses hauts, ses bas et ses réajustements. Pourtant, pour la naissance de son petit dernier, rien ne s’est déroulé comme prévu. Ce qui devait être un moment heureux et évident s’est transformé en une période particulièrement sombre.
Elle l’a confié sans détour : « Pendant un an, j’étais en dépression. Je me suis sentie submergée, étouffée. C’était trop en fait, c’était oppressant. » Ces mots, simples mais terriblement lourds, résument l’ampleur du malaise qu’elle a traversé. Selon les experts, ce type d’état d’esprit est devenu courant, puisqu’il toucherait désormais près de 20 % de la gente féminine après une naissance. Une réalité qui, longtemps passée sous silence, émerge aujourd’hui davantage dans le discours public.
Pour Laure Manaudou, ce mal-être se traduisait par « beaucoup de larmes, mais également de la fatigue nerveuse ». Un quotidien pesant, marqué par une vulnérabilité inhabituellement forte pour quelqu’un habitué toute sa vie à la discipline, au contrôle de soi et à la performance. Incapable d’affronter seule cette zone de turbulences, elle a dû se résoudre à consulter un psy. Une démarche pourtant courageuse, mais qu’elle a d’abord interprétée comme un véritable sentiment d’échec — probablement le premier de son existence.
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Quand un trek au Nepal se transforme en …
Habituée aux conditions extrêmes et aux défis physiques les plus exigeants, Laure Manaudou s’est lancée un énorme challenge pour clôturer l’année 2025 en beauté. Fidèle à son tempérament de compétitrice, elle ne fait jamais les choses à moitié : lorsqu’un projet la motive, elle s’y prépare avec la même rigueur que pour une compétition internationale. Ainsi, juste avant ce fameux trek au Népal, elle a pris soin d’organiser chaque détail, depuis l’itinéraire jusqu’à l’équipement, en passant par la gestion de son rythme et de ses étapes.
Sur son compte Instagram, elle a partagé les coulisses de cette aventure hors du commun, permettant à ses abonnés de suivre son périple presque pas à pas. Ses fameux 140 kilomètres, qui la mèneraient jusqu’à l’ascension du mythique Tsergo Ri, resteront gravés dans sa mémoire. Un parcours éprouvant, marqué par le froid, l’altitude et la fatigue, mais aussi par une sensation de dépassement de soi qu’elle n’avait plus retrouvée à un tel niveau depuis sa carrière sportive.
Du reste, entre chaque étape, elle a eu un véritable coup de cœur pour les locaux qu’elle a rencontrés sur le chemin. Leur simplicité, leur générosité et leur joie de vivre l’ont profondément touchée. « Voir les Népalais qui n’ont rien et qui sont heureux tout le temps. C’est une belle leçon de vie, avec des paysages de dingue », avait-elle confié à RMC à son retour. Une phrase qui résume parfaitement l’impact que cette aventure a eu sur elle : un mélange de gratitude, d’humilité et d’émerveillement devant la beauté brute du Népal.
Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, Laure Manaudou avait donné rendez-vous à ses fans le 7 décembre. Une date qu’elle avait soigneusement annoncée et qui a rapidement suscité l’enthousiasme de sa communauté. Il faut dire que le marathon de Valence, suivi dans le monde entier, est devenu un événement incontournable pour tous les passionnés de course à pied. L’épreuve est réputée pour son ambiance exceptionnelle, son parcours rapide et la qualité de son organisation, ce qui en fait un rendez-vous rêvé pour les sportifs en quête d’un nouveau défi.
Aussi, à peine remise de ses émotions et de la fatigue accumulée lors de son voyage au Népal, la nageuse a confirmé sa participation. Ce choix démontre une nouvelle fois à quel point elle reste attachée au dépassement de soi et à l’exploration de nouvelles disciplines. Malgré l’intensité de son trek et le choc physique lié à l’altitude, elle a décidé de ne pas renoncer à cet objectif qu’elle s’était fixé de longue date. Sa détermination et son envie de se lancer dans cette course mythique n’ont fait que renforcer l’admiration de ses fans, ravis de la voir embrasser une nouvelle aventure sportive.
Comme l’atteste la capture ci-dessus, datant de la fin septembre dernier, Laure Manaudou n’était pas seule dans cette préparation intense. Au contraire, elle s’était entourée d’une petite équipe soudée, composée de personnes qu’elle apprécie et en qui elle a toute confiance. Et pour cause : elle a réussi à convaincre l’ex-pro du ballon rond Anthony Mounier de se joindre à l’aventure, un sportif habitué aux défis et au dépassement de soi. À ses côtés, on retrouvait également Arnaud Clément, le compagnon et père de l’enfant de Nolwenn Leroy, qui a lui aussi accepté de relever le défi.
En somme, tous les ingrédients étaient réunis pour qu’ils profitent pleinement de ce moment de haute voltige : une équipe engagée, une même envie de se dépasser, un objectif commun et l’excitation partagée de participer à l’un des marathons les plus emblématiques du monde. Cette dynamique collective a donné une dimension encore plus spéciale à l’événement, transformant la préparation comme la course en une expérience humaine autant que sportive.
… cauchemar sanitaire
Une fois rentrée d’Inde, Laure Manaudou s’est rapidement rendue à l’évidence : quelque chose n’allait pas. Elle a senti qu’elle n’était pas dans son état normal, que son corps envoyait des signaux inhabituels, bien différents de la fatigue classique qu’elle connaît pourtant très bien en tant qu’ancienne sportive de haut niveau. Face à ces symptômes persistants, elle a préféré ne pas prendre de risques. Elle a donc tiré la sonnette d’alarme auprès de son médecin, consciente que seule une prise en charge rapide permettrait d’y voir plus clair.
Après de nombreux tests et analyses, le verdict est enfin tombé, mettant un mot sur ce malaise qui la perturbait depuis plusieurs jours. « J’ai l’hépatite E. Cela m’oblige à rester tranquille et à reposer mon corps », a-t-elle expliqué. Un diagnostic qui a forcément eu l’effet d’un coup d’arrêt pour elle, elle qui enchaînait les projets sportifs et les défis personnels depuis le début de l’année. Cette annonce l’a obligée à revoir entièrement son programme et à accepter une phase de repos indispensable, loin de son rythme habituel fait de mouvements, d’objectifs et d’engagements multiples.
Dans ces conditions, Laure Manaudou se retrouve véritablement à la croisée des chemins. Elle, qui avait soigneusement préparé son défi et s’était engagée corps et âme dans ce marathon, a été forcée d’annuler sa participation. Une décision difficile à accepter pour une personnalité habituée à repousser ses limites, mais rendue indispensable par son état de santé. Elle s’est d’ailleurs confiée à nos amis de RCM Running, expliquant à quel point les symptômes l’avaient mise à terre.
Fièvre persistante, perte de poids… ces manifestations ne représentent pourtant que la partie émergée de cette étrange maladie. En se renseignant sur le site de l’Organisation Mondiale de la Santé, on découvre que l’hépatite E touche un organe vital : le foie. C’est cette atteinte, souvent sous-estimée, qui rend la pathologie particulièrement sérieuse. À l’heure où nous écrivons ces lignes, on recense environ 20 millions de cas dans le monde, dont plus ou moins 3 500 décès, un chiffre qui témoigne de l’ampleur mondiale de cette infection souvent méconnue du grand public.
Il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour que notre héroïne retrouve rapidement toutes ses forces et soit de nouveau sur pied. Sa capacité à rebondir, éprouvée à maintes reprises au cours de sa vie, laisse espérer un rétablissement rapide et complet.
- 21/11/2025 à 22:34Bravo Laure pour votre courage, vos exploits inoubliables et malgré ce virus, sachez qu'il y a toujours de l'espoir...Battez vous en pensant à vous, à vos petits. Je vous souhaite avec un peu d'avance, un joyeux Noel ! Bises amicales
- 20/11/2025 à 17:38bonne chance Laure et bon rétablissementBernard un admirateur
- 20/11/2025 à 16:28Mille bravos une véritable championne
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