Le patron de Mango tué par son fils ? Ces éléments en faveur de sa culpabilité
Près d’un an après le décès d’Isak Andic, les soupçons se portent sur Jonathan Andic, seul témoin du terrible drame.
Une randonnée père/fils qui vire au drame
Accident ou parricide ? Survenu en décembre 2024, le décès d’Isak Andic n’a d’abord pas attiré l’attention de la presse. Évoqué dans les médias locaux durant quelques jours, l’accident dramatique du patron de Mango est rapidement enseveli sous une importante masse informationnelle. Rien dans les circonstances du drame ne laisse présager un homicide et les blessures de l’homme d’affaires espagnol concordent avec la version que fournit son fils, Jonathan Andic.
En effet, le drame est survenu alors que père et fils effectuent une randonnée dans le massif de Montserrat, en Catalogne. L’homme de 71 ans y aurait gravement chuté, suite à quoi son fils s’empresse de contacter les secours « peu avant 13 heures ». Malgré leur intervention rapide, l’homme n’a pas pu être sauvé.
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Face à cet amas de preuves en faveur de la thèse de l’accident, l’affaire est provisoirement classée sans suite en janvier 2025. Ce qui n’empêche pas les enquêteurs de poursuivre leurs recherches… et de recueillir des éléments à charge contre le fils du défunt.
Ces preuves qui pèsent en faveur de sa culpabilité
C’est pourquoi la police catalane annonce, ce 17 octobre et à la surprise générale, que l’enquête relative au décès d’Isak Andic se poursuit. Les raisons ? D’abord, les déclarations de Jonathan Andic, jugées « inconsistantes ». D’après les enquêteurs, son témoignage diffère entre les heures qui suivent l’accident supposé et les jours/semaines suivantes.
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Par ailleurs, il aurait changé de téléphone portable juste après la mort de son père. Le défunt aurait vu son propre téléphone vidé de tout son contenu peu avant sa mort. Pour finir, Estefanía Knuth, la compagne d’Isak Andic au moment de sa mort, évoque des relations « mauvaises, voire conflictuelles » entre père et fils.
Autant d’éléments qui orientent l’opinion des enquêteurs ainsi que l’opinion publique en faveur de la culpabilité du fiston. Malgré tout, le clan Andic reste soudé et croit dur comme fer en l’innocence de Jonathan. Il affirme qu’elle continuera de coopérer avec les enquêteurs.