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Léa Salamé dérape sur le Bataclan…. la gaffe de trop qui ne passera pas

Publié par Déborah Attias

Depuis ses premiers interviews sur le plateau de Laurent Ruquier, Léa Salamé a parcouru un chemin impressionnant. À l’époque, beaucoup l’avaient découverte dans un rôle de chroniqueuse incisive, capable de poser les questions que personne n’osait formuler. Ce tremplin médiatique lui a ouvert la voie, et elle s’en est servie pour construire une carrière solide. Tout d’abord, pendant un peu plus d’une décennie, elle a réveillé les auditeurs de France Inter, devenant une voix familière des matinées françaises. Sa capacité à mener des entretiens pointus, sa curiosité et son aplomb ont façonné son identité professionnelle.

journaliste lea salame @france 2
journaliste lea salame @france 2

Ensuite, naturellement à l’aise devant les caméras de France 2, elle a enchaîné les projets, montrant qu’elle pouvait passer du micro à la télévision sans jamais perdre sa singularité. Un temps chroniqueuse le samedi soir, elle est désormais la chef d’orchestre du 20 heures, une position stratégique qui témoigne de la confiance que lui accorde la chaîne et de l’aura qu’elle a su construire au fil des années.

Comme un bonheur n’arrive jamais seul, elle anime également son propre talk-show, un espace où elle reçoit des invités de tous horizons et où elle tente d’instaurer un ton différent, plus personnel. Hélas, malgré ce dynamisme et cette accumulation de responsabilités prestigieuses, les audiences restent décevantes. La chérie du député européen doit donc gérer, en parallèle de son travail à l’antenne, une avalanche de critiques venant des internautes. Et ce n’est pas ce dernier rebondissement, particulièrement mal perçu, qui va apaiser les esprits !

La suite après cette vidéo

Léa Salamé, en danger ? Ce que l’on sait !

Dire que Léa Salamé aime la culture est une évidence. Depuis des années, elle revendique une passion profonde pour le cinéma, la littérature, le théâtre et toutes les formes d’expression artistique. Preuve en est : depuis qu’elle est aux manettes du 20 heures, elle fait en sorte de conclure son bulletin par une note plus légère, un petit moment consacré à un artiste, une œuvre ou une actualité culturelle. Une manière de respirer après l’actualité parfois lourde, et d’imposer sa touche personnelle dans un format traditionnellement très codifié.

Pourtant, moins de deux semaines seulement après son arrivée à la tête du JT, la remplaçante d’Anne-Sophie Lapix a semé la panique. Et pour cause : en recevant la comédienne Marion Cotillard, elle a franchi un point de non-retour qui a immédiatement fait réagir les téléspectateurs. L’actrice, déjà sous les projecteurs en raison de son récent divorce avec Guillaume Canet, se retrouvait dans une position délicate.

Léa Salamé Fabrice Luchini
@leasalameoff – Instagram

Une simple question sur cette séparation a jeté un froid glacial sur le plateau. « Je voulais juste savoir comment… si vous alliez bien, Marion Cotillard ? » a lancé Léa Salamé, pensant peut-être aborder le sujet avec délicatesse. Mais la réponse a été sèche, presque murmurée, l’actrice précisant du bout des lèvres qu’elle « gérait la situation ». Un moment de malaise évident, capté en direct, qui a immédiatement enflammé les réseaux sociaux.

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Moins d’un mois plus tard, ce sont cette fois les syndicats de l’Éducation nationale qui ont tiré la sonnette d’alarme. Ils ont réagi vivement après un nouveau faux pas de la journaliste, qui a réveillé des blessures encore vives dans le pays. Presque deux ans après l’assassinat de Dominique Bernard, un drame qui a profondément marqué la communauté éducative, Léa Salamé s’est malheureusement emmêlée les pinceaux en direct.

En évoquant ce sujet sensible, elle a interverti les causes du drame avec celles de l’attaque ayant également coûté la vie à Samuel Paty. Une confusion lourde de sens, tant ces événements sont encore douloureux et chargés d’émotion pour l’ensemble du monde enseignant. Cette erreur, dite publiquement devant des millions de téléspectateurs, a eu l’effet d’un véritable pavé dans la mare. Les réactions ont été immédiates, tranchées, et souvent très critiques.

lea salame @afp
lea salame @afp

Malgré les excuses qu’elle a présentées dès le lendemain, tentant de rectifier le tir et de reconnaître la gravité de sa maladresse, la méfiance semble désormais s’être installée entre elle et une partie de son public. Pour beaucoup, cette confusion renforce l’idée qu’elle a franchi une limite difficile à effacer.

La goutte d’eau ?

Comme le veut la tradition, après des vacances d’été bien méritées, Léa Salamé a retrouvé avec malice et enthousiasme ses collaborations du samedi soir. Chaque rentrée représente pour elle l’occasion de renouer avec une équipe qu’elle connaît bien et un format qu’elle maîtrise désormais parfaitement. Certes, cette saison aurait pu être fragilisée par le départ forcé de Christophe Dechavanne, un pilier historique de l’émission, dont la présence et l’énergie contribuaient largement à son équilibre. Sa sortie a créé un petit séisme en interne, laissant planer le doute sur la capacité du programme à conserver sa dynamique habituelle.

Cependant, à l’antenne comme en coulisses, Léa Salamé continue de s’appuyer sur un noyau solide. Le curieux et engagé Hugo Clément apporte ses enquêtes et sa vision très personnelle de l’actualité. Les frères De Sernin signent leurs piques et interventions parfois décalées, mais toujours scrutées. Dnehaux propose ses portraits, souvent sensibles, qui donnent une respiration bienvenue au rythme de l’émission. Et bien sûr, les chroniques de Philippe Caverivière viennent ponctuer la soirée d’une touche d’humour impertinent, qui fait partie intégrante de l’identité du programme.

Léa Salamé people
@leasalameoff – Instagram

Hélas, c’est précisément ce dernier qui vient de défrayer la chronique. Sa dernière sortie médiatique a déclenché une vague de réactions et place une fois encore Léa Salamé au cœur d’une tempête qu’elle n’avait absolument pas anticipée.

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Pour bien comprendre le pourquoi du comment, il faut d’abord replacer les choses dans leur contexte. Le billet d’humeur de Philippe Caverivière, qui fait habituellement sourire l’audience en taclant les invités de la semaine précédente, a cette fois pris une toute autre direction. Au lieu de se concentrer sur les personnalités passées sur le plateau, il a choisi d’évoquer l’actualité brûlante du moment. Dix ans après les attaques du Bataclan, un sujet extrêmement sensible pour les Français, trois jeunes filles ont été interpellées car elles auraient projeté de s’en prendre à des lieux publics. Une affaire lourde, anxiogène, qui touche à un traumatisme national encore très présent.

Avec son second degré habituel, sa façon bien à lui de manier l’ironie, le collègue de Léa Salamé a tenté de dédramatiser les faits en les tournant en dérision. « Qu’est-ce que vous êtes maladroites mesdames avec le terrorisme. Non mais après vous allez voir le DG de Daesh. Vous direz on est payées 20 % de moins mais bon commencez déjà par être compétentes en attentat et après on reverra les salaires. » Une sortie qui, dans un autre contexte, aurait pu être interprétée comme de la satire pure. Mais sur un thème aussi chargé émotionnellement, les limites sont bien plus étroites.

léa salame apres son interview au JT coup dur
© Capture d’écran JT TF1

Il a ensuite enfoncé le clou en soulignant que l’une d’entre elles serait handicapée et en fauteuil roulant, glissant vers une comparaison historique particulièrement délicate. En évoquant les attentats du 11 septembre, il a déclaré : « Il y a 24 ans en 2001, ils faisaient les tours jumelles. Ils envoyaient des Boeing dans deux tours jumelles. Bon, il y avait une direction artistique. Le manque d’ambition, je veux pas être avec mais le terrorisme, c’était quand même mieux avant excusez-moi. »

Cette référence, associée à un ton moqueur, a fait bondir les assidus de Quelle époque. Beaucoup ont estimé que la plaisanterie dépassait cette fois largement le cadre du simple humour noir, touchant à la mémoire des victimes et à un épisode tragique. Résultat : la séquence a immédiatement déclenché un flot de critiques et a mis Léa Salamé dans une position particulièrement inconfortable.

Le couac de trop ?

Quant aux hommages liés au Bataclan, le membre de l’équipe de Léa Salamé a franchi une limite supplémentaire qui a fait déborder le vase. En poursuivant sur sa lancée, il a évoqué le concert des Eagles of Death Metal, tragiquement associé aux attentats du 13 novembre 2015, et il a enchaîné avec une remarque qui a immédiatement choqué. « On se rappelle du concert des Eagles of Death Metal et le public était c’est vrai si jeune, si rock… Je me suis dit si seulement c’est arrivé au concert de Frank Michael. Non mais ça aurait été… attendez attendez je m’explique, laissez finir. Ça aurait été tragique aussi mais vu l’âge. »

Cette sortie, mêlant humour noir et référence à une tragédie encore profondément inscrite dans la mémoire collective, a été perçue comme un manque total de respect envers les victimes et leurs familles. La manière dont il semblait comparer les publics, en insinuant que l’impact d’un drame dépendrait de l’âge des personnes présentes, a immédiatement suscité l’indignation des téléspectateurs et des internautes. Beaucoup ont estimé que la plaisanterie dépassait de loin ce qu’on peut tolérer à la télévision publique, surtout dans un contexte aussi sensible.

léa salamé quitte france inter récupère JT - copie
©DR

Sous le choc, visible mais professionnelle, Léa Salamé s’est retrouvée dans une position extrêmement délicate. Elle s’est interdit de censurer ou de couper ces propos au montage — un choix qui montre la difficulté d’agir dans l’instant face à un chroniqueur habitué aux provocations. Pour l’instant, la journaliste n’a pas encore réagi publiquement à cette énième polémique, mais la pression autour d’elle ne cesse de monter. Beaucoup attendent sa prise de position, alors que l’affaire continue d’alimenter les débats.

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22 commentaires

  • Z
    ZUZU
    20/11/2025 à 07:30
    Elle est nulle et orgueilleuse parce que son mec se croit le sauveur de la gauche....
  • F
    Frédéric
    19/11/2025 à 18:47
    Sophie Lapic, avec ses sourires entendus et ses commentaires politiques d'avance malveillants par rapport à ses invités était insupportable. Léa Salamé n'est pas mieux. Fuyons les infos sur la chaîne 2
  • l
    le vieux
    19/11/2025 à 11:15
    il est temps de revenir a des reporters de métier. On s'en fout de son Clukman, et ses pretentionson veut de l'info mondial. Le bla bla on s'en fout.

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