Lomepal accusé de viol par une 3ᵉ femme, la réaction du rappeur
Une femme de 33 ans a déposé plainte pour viol contre le rappeur Lomepal. Les faits remonteraient à 2017.
« On sait très bien ce que ça veut dire quand vous dites non »
Après avoir été accusé de viol par 2 femmes, un troisième témoignage qui vient entacher l’image du rappeur. D’après Médiapart, La jeune femme âgée de 33 ans aurait porté plainte ce mardi 21 mai contre Lomepal, Antoine Valentinelli de son vrai nom.
La femme, Marie (prénom modifié), avait 25 ans au moment des faits. Ils se seraient rencontrés à une soirée en 2016. La victime confirme d’ailleurs avoir déjà eu plusieurs relations consenties avec le rappeur.
Un soir de janvier 2017, elle était avec lui dans la maison de sa mère. Après s’être assoupie, elle se réveille en sursaut. » Il était derrière moi et essayait de me sodomiser « . Elle affirme avoir tenté plusieurs fois de repousser le chanteur.
Elle aurait hésité à crier, craignant de réveiller la mère qui dormait au-dessus. » C’est quoi que tu ne comprends pas quand on te dit non ? « a-t-elle témoigné avoir dit au rappeur parisien.
Celui-ci aurait répondu « On sait très bien ce que ça veut dire quand vous dites non« . Leur relation a continué quelques semaines avant de s’arrêter.
Des témoignages souvent similaires
Ce témoignage est assez proche dans les détails de celui de la première femme qui l’accuse. Elle aurait été violée dans son domicile à New York en 2017. Ils auraient commencé un rapport, malgré les réticences et la peur de la victime.
Elle aurait demandé au rappeur d’arrêter, mais il ne l’aurait pas écoutée. En mars, une seconde femme avait décidé de porter plainte suite à ce témoignage.
De son côté, Lomepal nie tout fait de violence. Il reconnait tout de même les relations sexuelles, mais nie les accusations de viols.
« Je sais très bien que je n’ai pas commis de viol ». » Je n’aurais jamais ne serait-ce qu’imaginé faire cela à quelqu’un d’endormi « a-t-il confié à Médiapart.
Le festival Cabaret Vert de Charleville-Mézières (Ardennes) avait déjà décidé de déprogrammer le rappeur mi-août 2023. Les responsables du festival avaient évoqué « ne pas rester indifférent face aux émotions que suscite cette plainte ».