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« Je garderai une très belle trace » : la 6e dauphine de Miss France 2026 raconte un mois de préparation sous pression

Publié par Killian Ravon le 18 Déc 2025 à 7:17

À peine les projecteurs éteints, Miss Auvergne 2025 a repris la route de son quotidien avec des souvenirs qui ne se rangent pas en une nuit.

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Portrait de Miss Auvergne 2025 portant une couronne et une écharpe blanche, devant une fenêtre claire.
Alice De Lima Guimaraes, Miss Auvergne 2025, photographiée avec sa couronne et son écharpe.
Crédit : Instagram @alicedelimaguimaraes

De son arrivée sur scène à Amiens aux journées de préparation bien plus discrètes, tout s’est joué sur la durée. Dans un entretien accordé à La Montagne, elle revient sur ce que l’aventure lui a vraiment appris… et sur un détail resté longtemps hors champ.

La vidéo du jour à ne pas manquer
Panorama d’une plage à Sainte-Anne en Martinique, mer turquoise, barques au mouillage et collines au loin.
La Martinique, entre images de rêve… et rythme soutenu. — Crédit : Riba / Wikimedia Commons.
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Une Auvergnate remarquée, mais déjà tournée vers l’après

Cette année, Alice De Lima Guimaraes a offert à sa région une place qui compte. À l’issue de l’élection de Miss France 2026, elle a terminé 6e dauphine, soit la septième du classement final. Un résultat qui ancre son passage dans l’histoire récente du concours, sans pour autant résumer ce qu’elle a vécu.

Quelques mois plus tôt, c’est à Vichy qu’elle avait décroché son écharpe régionale, avant de basculer dans un calendrier totalement différent. Entre les répétitions, les déplacements et la pression, la jeune femme raconte une période où tout s’accélère. Et une fois rentrée, il faut encaisser, redescendre, retrouver un rythme normal.

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Âgée de 19 ans, elle explique aussi que cette aventure l’a fait grandir. Elle parle d’un mélange d’émotions très fort, de la fierté à la fatigue, avec des rencontres qui marquent. Mais saviez-vous que, pour beaucoup de candidates, le plus difficile n’est pas forcément le soir du direct, mais ce qui vient bien avant ?

finale miss france
Cérémonie finale de Miss France.

Un concours qui se joue sur la durée, pas seulement le soir du direct

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Sur TF1, le public voit surtout une soirée spectaculaire, des tableaux, des sourires et des discours. Dans la réalité, les candidates vivent un marathon, avec une exigence permanente. La pression ne s’installe pas à la dernière minute : elle est là, jour après jour, pendant des semaines.

Dans son interview, la 6e dauphine insiste sur un point que l’on imagine mal depuis son canapé. L’élection ne se résume pas à quelques heures sur scène : c’est tout un mois qui compte, parce que la notation s’étale, se recoupe et se construit dans le temps. La candidate explique qu’il faut rester « impeccable » en permanence, sans se relâcher.

Un autre élément pèse dans cette mécanique : le jury de présélection. Il intervient quelques jours avant l’élection, et il n’a rien d’un simple passage symbolique. Quand on sait que ce moment peut peser dans la balance, on comprend pourquoi certaines candidates décrivent un mois « difficile à tenir », parfois davantage mentalement que physiquement.

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C’est là que l’expérience devient une discipline. Il faut gérer la fatigue, les imprévus, les déplacements, et aussi l’image que l’on renvoie, parce que l’on est observée sur de nombreux critères. Ce détail que peu de gens connaissent change souvent le regard sur le concours : l’épreuve est autant une question d’endurance que d’élégance.

miss france 2026
Ensemble des candidates de Miss France 2026.

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Martinique : un voyage de préparation intense et un test qui ne pardonne pas

Parmi les étapes marquantes, il y a le voyage de préparation en Martinique. On y voit, de loin, des images de groupe et des décors de carte postale. Sur place, c’est aussi un programme dense, qui demande de l’adaptation, de l’énergie et une vraie capacité à rester constante, même quand la fatigue s’accumule.

C’est pendant ce séjour que les candidates passent un test de culture générale réputé redouté. Alice De Lima Guimaraes y a brillé en obtenant 18/20, une note qui lui a permis de décrocher le prix de culture générale. Dans un concours aussi codifié, ce type de performance rappelle que tout ne se joue pas uniquement sur la prestance.

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Elle explique que, malgré les exigences, l’aventure lui a apporté beaucoup. Elle évoque des rencontres, des moments partagés et un enchaînement d’émotions qu’elle n’avait jamais connu à ce point-là. On comprend surtout que ces journées ne sont pas qu’un décor : elles participent à révéler une personnalité sous contrainte.

Le concours demande de se montrer solide, mais aussi de rester soi-même. Et quand on a 19 ans, porter ce rôle, même provisoirement, c’est accepter de se voir autrement. Cette progression-là, plus intime, est souvent ce que les candidates retiennent le plus une fois l’écharpe rangée.

Les trente candidates à Miss France 2026 posent côte à côte en robes de soirée colorées dans un salon au parquet en chevron.
Les trente prétendantes à la couronne réunies pour une photo officielle avant l’élection de Miss France 2026. Crédit : X / Compte officiel Miss France
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Le sacre à Amiens, puis la polémique qui a bousculé l’après

Le grand soir, l’élection s’est tenue le 6 décembre 2025 au Zénith d’Amiens. À l’issue de la cérémonie, Hinaupoko Devèze a été couronnée sous le titre de Miss Tahiti, succédant à Angélique Angarni-Filopon. Une soirée de célébration… vite rattrapée par l’après.

Quelques heures seulement après le couronnement, une polémique a éclaté. Une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux, montrant Aïnhoa Lahitete (Miss Aquitaine) et Julie Zitouni (Miss Provence) tenir des propos insultants à l’encontre de candidates du Top 12. L’affaire a pris de l’ampleur, et le comité Miss France a décidé de destituer les deux jeunes femmes de leur titre régional.

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Dans ce contexte, il est facile d’imaginer l’impact sur l’ambiance générale. Même celles qui ne sont pas directement impliquées voient l’attention médiatique se déplacer, parfois brutalement, et l’émotion collective se tendre. Et au milieu de ce bruit, celles qui rentrent chez elles doivent retrouver une vie normale sans avoir vraiment eu le temps d’atterrir.

Pour Miss Auvergne 2025, le retour à Vichy a donc eu une saveur particulière. Il y a la fierté du classement, et ce que cela représente pour une région. Mais il y a aussi cette sensation étrange d’avoir vécu quelque chose d’intense, puis de passer, en quelques jours, du plateau télé à une routine plus calme.

Vue de la place d’Allier à Vichy, rue pavée du centre-ville et bâtiments clairs sous un ciel bleu d’été.
Après la scène, retour à la vraie vie. — Crédit : Sebleouf / Wikimedia Commons.
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Ce qu’elle retient… et le détail de coulisses qu’elle n’oubliera jamais

Quand elle parle des difficultés, elle ne cite pas seulement les notes ou les discours. Elle décrit une exigence globale, faite de petits détails : être à l’heure, gérer sa tenue, garder le sourire même quand la fatigue s’invite. Dans un concours où l’image compte, chaque minute peut devenir un enjeu.

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C’est aussi pour cela que les coulisses sont parfois plus révélatrices que la scène. Entre deux séquences, il faut se changer, ajuster une robe, vérifier qu’un tissu tombe bien, éviter qu’un pli ne trahisse le stress. Dans ces moments-là, le concours ressemble moins à un show qu’à une course contre la montre, avec une pression très concrète.

Dans cet entretien, elle confie justement qu’un petit imprévu s’est glissé dans cette préparation millimétrée. Elle raconte qu’un jour, alors qu’elle était en retard et que sa robe était froissée, elle a voulu aller vite : elle a pris son défroisseur et a tenté de défroisser sa robe directement sur elle…

Se brûlant la peau au ventre. Elle assure que ce n’est « pas grave », mais dit qu’elle gardera longtemps cette cicatrice comme un souvenir très concret de cette aventure.

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