« Patoche Président ! » : Patrick Sébastien poussé à faire campagne ? Sa réponse
Se présentera-t-il en 2027 ? Une chose est sûre, le public de Patrick Sébastien est prêt à le faire parvenir aux portes du pouvoir.
Patrick Sébastien prêt à se présenter
Très populaire auprès du public français, Patrick Sébastien pourrait prétendre à la présidence de la République… Une perspective amusante pour cet amoureux de la vie, mais dont il ne souhaite pas endosser la responsabilité. Invité sur la nouvelle émission de Cyril Hanouna, Tout beau, Tout neuf, le chanteur et animateur s’est confié sur ses ambitions politiques ainsi que sur ses chances d’intégrer l’Élysée.
Ce soir on accueille Patrick Sébastien sur le plateau de #TBT9 ! pic.twitter.com/BKyzc2VItW
— TBT9 (@TBT9_W9) September 2, 2025
S’il se montre modeste, nombreux sont les fans — jeunes ou moins jeunes — à scander « Patrick, Président ! » lors de ses représentations. Un slogan auquel il s’est habitué, mais qu’il n’investit pas outre mesure. « C’est vrai que les mômes, les mômes de 20 ans, chaque fois, ils me font le ‘Patoche Président’, et puis ils viennent me voir après, ils me disent : ‘tu voudrais te présenter’. […] Il y a beaucoup de gens qui me disent ça aussi. J’ai entendu une émission la dernière fois, je crois que c’était sur Radio France, où il y a un politologue qui disait : ‘Patrick Sébastien serait peut-être le bon candidat du peuple ».
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Malgré tous ces encouragements, l’artiste ne prend pas la grosse tête et la garde froide. « Ça serait rigolo… mais pas pour être élu, évidemment. Par contre, être le porte-parole d’une autre France, celle que moi je connais, celle qui en a marre de se faire manipuler, qui en a marre de se faire exploiter, qui en a marre qu’on les prenne pour des cons ». Il poursuit : « Bien sûr que je me suis posé la question. Mais pas pour y aller au bout. Pour montrer qu’il y a une autre France qui existe, à qui on ne donne plus la parole, qu’il y a des gens qui sont abandonnés. […] Moi, je n’ai pas de programme électoral, j’ai juste un ressenti, en me disant : ‘si jamais il y a un mouvement comme ça… Le nom est très facile, c’est : ‘ça suffit ».
« Pour eux, tous ces gens-là qui sont derrière moi »
Fervent défenseur de ceux que l’on se plait à qualifier — plus ou moins affectueusement – de « beaufs », Patrick Sébastien déplore une caricature préjudiciable : « Pour eux, tous ces gens-là qui sont derrière moi, c’est des beaufs, c’est des blaireaux, c’est des incultes. Ce n’est pas vrai. Moi, je connais ces gens-là. Ils aiment leur papa, leur maman, leurs enfants autant que ceux qui les jugent. […] Ils en ont marre qu’on leur interdise de vivre ». Pour lui, ils ne sont que des gens simples qui méritent le respect, à l’instar du reste de la population.
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« Toutes les fêtes que je fais, tous les gens qui critiquent, les moralisateurs : ‘oh, c’est des blaireaux, ils font des anniversaires, ils boivent des coups, ils mangent de la charcuterie’… Et alors ? Putain, ils ont une vie ! ».
S’il a la campagne en tête, pas question de se lancer dans un projet à la Coluche. « On m’a parlé de Coluche. Coluche, c’était mon pote, moi je l’ai vécu quand il y allait et tout ça. Je ne veux pas faire ça, je n’ai pas envie de tomber là-dedans. Moi, je veux continuer à faire l’artiste ».
S’il ne se présente pas, l’artiste accepte d’être le porte-voix d’une population qu’il estime reléguée au dernier plan : « Si je peux être le porte-voix un peu de ces gens-là, parce que je leur ressemble, parce que j’en viens, parce qu’on m’a viré de la télé comme une merde, alors qu’il y a plein de gens qui voulaient encore me voir, je représente ça pour eux. Mais je ne suis pas un saint, je vous rassure, je suis loin d’être un saint. Comme la plupart des gens que je connais, ce ne sont pas des saints, ils ont juste envie d’une autre vie ». Il a d’ailleurs eu l’idée d’un groupe que l’on pourrait comparer à un collectif citoyen qui, selon lui, « pourrait avoir du poids ».
« Je ne demande rien… Et je ne veux pas être président de la République, parce que je veux pouvoir retourner… au Cap d’Agde », conclut-il, fidèle à lui-même.
