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« Pour voir si mes seins avaient… » : Marie Portolano victime d’une agression sexuelle sur son lieu de travail alors qu’elle était enceinte

Publié par Jeanne Ferry le 11 Mar 2024 à 6:53

Marie Portolano va dévoiler son premier ouvrage, Je suis la femme du plateau, le 13 mars prochain aux éditions Stock. Un livre qui risque de faire grand bruit.

Pour cause, dans ce dernier, la nouvelle animatrice de Télématin revient sur les agressions subies sur les différents plateaux de télévision, notamment lorsqu’elle travaillait dans le monde du sport.

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© Capture d’écran France 2
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Marie Portolano sort du silence

C’est un témoignage choc. En 2021, Marie Portolano dévoilait son reportage, Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste. Dans ce dernier, l’ancien visage de Canal+ qui officiait dans le monde du sport, revenait sur les attitudes sexistes et les agressions sexuelles qu’elle a pu subir lorsqu’elle travaillait dans le milieu.

Elle a notamment été victime de Pierre Ménès sur un plateau en août 2016. L’homme lui aurait soulevé la jupe, mais contre toute attente, elle n’a jamais porté plainte. Un choix expliqué au Parisien ce vendredi 8 mars 2024, dans le cadre de la promotion de son livre Je suis la femme du plateau, disponible le 13 mars prochain.

« Je n’ai jamais porté plainte contre lui. Il est tombé gravement malade à ce moment-là et, finalement, ce que j’ai vécu était moindre à côté d’un danger de mort. Il luttait pour sa vie, moi contre la misogynie ».

Ce jour où ce collègue a regardé sa poitrine

Mais ce n’est pas la seule agression dont elle a été victime. Dans la suite de l’entretien et dans son livre, Marie Portolano livre également une autre situation particulièrement désagréable.

En effet, alors qu’elle était enceinte, un collègue n’a pas hésité à regarder sa poitrine. « Je raconte qu’un jour, quand j’étais enceinte, un collègue a tiré, devant tout le monde, sur mon pull pour voir si mes seins avaient grossi. Le pire, c’est que c’est moi qui me suis fait engueuler par mon chef, qui m’a reproché de n’avoir pas réagi assez vivement : ‘Si tu le laisses faire, ne t’étonne pas d’avoir des problèmes’ ».