Rachida Dati frappée par la maladie : un diagnostic « rare et grave »
Invitée dans l’émission Legend ce mercredi 26 novembre 2025, Rachida Dati s’est livrée comme rarement auparavant, évoquant avec une émotion palpable sa fille Zohra, qui fêtera bientôt ses 17 ans. Habituellement discrète lorsqu’il s’agit de sa vie privée, la ministre de la Culture a cette fois accepté d’ouvrir une parenthèse intime, révélant l’envers du décor d’une existence marquée par la notoriété et ses répercussions.
Au cours de l’entretien, elle raconte les menaces répétées, la tentative d’enlèvement, ainsi que les violences indirectes que l’adolescente a dû affronter simplement parce qu’elle est la fille d’une personnalité publique très exposée.
Mais au-delà de ces événements déjà terriblement difficiles, Rachida Dati révèle surtout un épisode médical d’une extrême gravité, survenu du jour au lendemain, sans signe avant-coureur. Un choc brutal qui a bouleversé l’équilibre fragile qu’elle tentait de préserver au sein de son foyer.
Cette épreuve inattendue a renforcé plus que jamais sa volonté de protéger farouchement sa fille, consciente que la santé et la sécurité de Zohra constituent le cœur de toutes ses priorités. Cette confidence rare témoigne d’une mère prête à tout, même à affronter la tempête, pour préserver l’essentiel.
Rachida Dati, en toute intimité
Très discrète lorsqu’il s’agit de sa fille Zohra, Rachida Dati a enfin accepté de lever un coin du voile sur ce que l’adolescente a traversé depuis l’enfance. C’est un terrain que la ministre de la Culture aborde rarement, tant elle a toujours veillé à préserver sa fille des regards indiscrets et des commentaires incessants. Pourtant, dans cet entretien, elle choisit de parler avec une franchise étonnante, comme pour rétablir une vérité souvent méconnue : grandir aux côtés d’une personnalité publique n’a rien d’un conte de fées.
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Dès la crèche, raconte-t-elle, les premiers incidents surviennent. « La personne a appelé en demandant une rançon », relate-t-elle, après qu’un individu a fait intrusion dans l’établissement. Un événement glaçant, surtout quand on réalise qu’il visait un bébé de quelques mois. Quelques années plus tard, l’histoire se répète sous une autre forme : « quelqu’un l’a suivie » à la sortie de l’école, un épisode qui a de nouveau fait basculer leur quotidien dans l’angoisse.
Avec de telles menaces, on comprend mieux pourquoi mère et fille n’apparaissent presque jamais ensemble en public. Comme elle le confie : « Elle vit très mal, c’est vrai, ma vie publique. »
Cette phrase résume à elle seule la fracture que peut créer la notoriété, non seulement dans une carrière, mais dans une famille entière.
Cette pression constante n’a pas seulement pesé sur Zohra ; elle a aussi touché leur entourage. L’adolescente a parfois eu l’impression que sa mère devait subir une violence permanente, un climat d’hostilité et de jugement dont elle-même, malgré elle, faisait les frais. Grandir dans un environnement où chaque geste est observé, chaque information scrutée, chaque rumeur amplifiée, peut avoir des conséquences durables sur un enfant.
La ministre rappelle également un épisode particulièrement traumatisant : un harcèlement scolaire qui s’est terminé à l’hôpital. Ce dérapage gravissime montre que l’exposition médiatique d’une famille peut glisser vers quelque chose de franchement toxique, au point de mettre physiquement en danger ceux qui en subissent les retombées.
Un rappel brutal que la lumière médiatique, si brillante en apparence, peut projeter des ombres profondes sur la vie d’un enfant.
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Ce problème de santé qui a touché sa fille
Mais le passage le plus glaçant de son témoignage reste sans conteste ce trouble médical qui a frappé sa fille de plein fouet. Un événement soudain, brutal, qui a bouleversé leur quotidien du jour au lendemain. Rachida Dati raconte ce moment avec une émotion évidente : « Du jour au lendemain, elle ne pouvait plus marcher et elle ne sentait plus son corps. (…) Ça a duré plus d’un an. »
Ces mots, d’une simplicité terrifiante, décrivent un basculement radical : une adolescente jusque-là active et autonome qui se retrouve soudain incapable de maîtriser ses mouvements. Une situation incompréhensible à l’instant où elle survient, laissant la famille dans un état d’inquiétude et de sidération totale. Pour une mère, voir son enfant perdre l’usage de son corps sans explication immédiate s’apparente à un cauchemar éveillé.
Elle évoque ensuite un diagnostic qualifié de « rare et grave », une maladie peu connue, difficile à identifier, et qui nécessite un suivi étroit. Ce trouble ne disparaît pas totalement : il provoque encore aujourd’hui des rechutes « à chaque moment un peu compliqué ou douloureux », ce qui signifie que la moindre période de stress, la moindre émotion forte, peut faire resurgir les symptômes. Zohra doit donc composer avec une fragilité persistante, un équilibre précaire qui demande une attention constante.
Cette épreuve, particulièrement longue et éprouvante, a littéralement terrassé Rachida Dati. Elle confie s’être longtemps sentie coupable, répétant inlassablement : « C’est forcément à cause de moi. »
Une pensée qui illustre la charge mentale écrasante qu’elle a portée durant cette période, persuadée que son exposition médiatique, ses responsabilités et sa vie politique avaient indirectement précipité l’état de santé de sa fille. Cette culpabilité, bien qu’injustifiée, témoigne de la douleur intérieure d’une mère qui se bat sur tous les fronts.
Aujourd’hui, si Zohra « est accompagnée » et va mieux, la ministre garde une vigilance presque instinctive, comme un réflexe forgé par ces années de lutte. Elle sait que la maladie, même stabilisée, peut se réveiller à tout moment. Cette attention permanente est devenue une seconde nature, héritée de ces épisodes où leur intimité a été profondément malmenée par les conséquences de sa vie publique.
Un témoignage bouleversant, qui rappelle que derrière les personnalités politiques se cachent aussi des parents confrontés à des épreuves d’une extrême violence.
- 03/12/2025 à 18:39Changez de métier éboueuse ou aide à domicile pour votre fille au lieu de courir les soirées mondaines 🤮🤑
- 02/12/2025 à 17:40Elle ferait mieux de s’occuper de sa fille au lieu de courir les soirees.c’est écœurant de se servir du malheur de sa fille pour apitoyer les français. Une saloperie cette femme.
- 30/11/2025 à 19:43Heureusement que le ridicule ne tue pas. D'autre part, c'est "dégueulasse" d'utiliser sa fille pour booster une campagne électorale qui s'annonce désastreuse.
4 commentaires