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« Abruti » , « fils de p*te » … quand Benjamin Griveaux s’en prend violemment à ses concurrents pour la Mairie de Paris

Publié par Emma le 18 Juil 2019 à 15:45
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Ancien secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, Benjamin Griveaux est officiellement le candidat LREM pour la mairie de Paris. Soutenu par le Président de la République, Emmanuel Macron, sa campagne ne démarre pas sous les meilleures augures. En effet, agacé du nombre de concurrents LREM pour l’investiture du parti pour les Municipales de 2020 à Paris, l’homme s’est lâché dans une conversation privée révélée par Le Point ce mercredi 17 juillet.

« Il y a un abruti chaque jour qui dit qu’il veut être maire de Paris », se lâche-t-il, avant de rétorquer que les municipales à Paris, « c’est pas la cantonale de Vesoul ! Vous croyez quoi, qu’on tricote ? »  

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Benjamin Griveaux n’épargne aucun de ses concurrents

Alors que la campagne pour la Mairie de Paris est officiellement lancée, certains candidats n’hésitent pas à tirer à balles réelles. L’ancien secrétaire d’État, Benjamin Griveaux ne s’est pas gêné pour descendre ses adversaires dans des termes plutôt fleuris. Dans une conversation privée, remontant à quelques semaines, il exprimait l’avis qu’il avait sur Cédric Villani son principal rival pour l’investiture LREM : « Il n’a pas les épaules pour encaisser une campagne de cette nature. Il ne verra pas venir les balles, il va se faire désosser » avant de lui accorder qu’il était « quand même plus intelligent que les autres » . Nul doute que le mathématicien appréciera la flatterie.

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Son autre concurrent LREM, Hugues Renson, n’aura hélas pas droit à la même clémence. L’ex secrétaire d’État ne semble pas vraiment apprécier l’homme. Il le tacle en ces termes « c’est un fils de p*te, on le sait depuis le premier jour » . S’il y en a bien un qui doit s’estimer heureux c’est Mounir Mahjoubi qui a seulement récolté un « no comment » . 

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« Paris ne se gagne pas à gauche »

Alors que la principale rivale de Benjamin Griveaux lors de l’élection sera la maire sortante Anne Hidalgo, il n’a cependant pas l’intention de séduire l’électorat de la socialiste. C’est encore une fois avec beaucoup d’élégance et de retenue qu’il explique ses raisons « contrairement à ce que racontent tous les abrutis depuis 20 ans, Paris ne se gagne pas à gauche, mais ça se gagne au centre. »

Avant de rajouter « et pour gagner au centre, il faut prendre des voix à droite (…) les gens qui sont d’accord avec moi sont Bertrand Delanoë et Philippe Grangeon, qui ont vaguement gagné des campagnes à Paris. » Pour la mairie de Paris on sait pas, mais en matière de condescendance, Benjamin Griveaux est objectivement le grand vainqueur de cette élection.

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«Benjamin Griveaux aurait beaucoup à apprendre de Vesoul»

Le candidat LREM, Benjamin Griveaux commence maladroitement sa campagne pour la mairie de Paris. En effet, l’homme, agacé du nombre croissant de concurrents pour le poste confiait dans une conversation privée « les municipales à Paris, c’est pas la cantonale de Vesoul ! Vous croyez quoi, qu’on tricote ? »  Si ses concurrents n’ont pas apprécié les insultes à leur égard, du côté de la ville de Vesoul, on rigole « ce n’est pas forcément facile le tricot, il y a des points compliqués à faire » s’amuse la mairie. Alain Chrétien, maire de Vesoul (LR) répondait à Benjamin Griveaux dans Le Point « les cantonales à Vesoul, c’est pas si facile que ça » .

Enfin, on rigole, on rigole, c’est vite dit. Thomas Oudot, ancien conseiller général de Haute-Saône, n’a pas beaucoup apprécié les propos concernant Vesoul. « Il aurait beaucoup de choses à apprendre d’une campagne à Vesoul » déclarait-il. Ce n’est pas le seul à ne pas avoir compris le comportement hautain du candidat. Sur Twitter, les internautes ne sont pas gênés pour exprimer leur mécontentement. Et notamment son rival écologiste, David Belliard qui a pris très à cœur les insultes sur la ville où il a grandi.

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