Le nouveau ministre de l’Économie félicite Bruno Le Maire pour son bilan alors que la dette a explosé… (vidéo)
La vie politique française connaît quelques rebondissements. Après avoir été nommé Premier ministre par Emmanuel Macron il y a quelques jours, Michel Barnier vient de composer son gouvernement.
Ce samedi 21 septembre 2024, il a dévoilé son nouveau gouvernement avec Antoine Armand comme nouveau ministre de l’Economie. Et lors de sa passation de pouvoir avec Bruno Le Maire, il a eu une petite phrase étonnante comme vous pouvez le voir dans la séquence en vidéo ci-dessous :
Antoine Armand nouveau ministre de l’Economie
Dans le nouveau gouvernement de Michel Barnier dévoilé ce samedi 21 septembre 2024, Antoine Armand, 33 ans, a été nommé ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie et a pris la place de Bruno Le Maire.
Après sept ans à la tête de Bercy, ce dernier a fait ses adieux le 22 septembre 2024 lors d’une cérémonie de passation. Il a profité de l’occasion pour revenir sur son bilan et a évoqué l’attractivité de la France, les nouvelles ouvertures d’usines, et la baisse du chômage.
En guise de cadeau de départ, Bruno Le Maire a offert à son successeur un makila basque, un bâton traditionnel symbolisant la protection. « Le makila est un bâton de marche, il t’aidera à franchir les cols », a-t-il expliqué à Antoine Armand. « Mais c’est aussi une arme de défense pour affronter les nombreux périls que tu rencontreras sur ton chemin. » Avec un peu d’humour, il a ajouté : « Je préfère te le dire tout de suite, pas de pouvoir magique. Tu ne trouveras pas de recette miracle dans mon bureau pour rétablir les comptes publics ! »
Cette petite phrase qui n’est pas passée inaperçue
De son côté, Antoine Armand a chaleureusement remercié son prédécesseur et s’est dit « chanceux d’hériter d’un tel bilan ». Une déclaration qui a fait tiquer certains observateurs, étant donné les critiques autour du bilan économique de Bruno Le Maire, marqué par un déficit public toujours en hausse et une dette qui s’aggrave.
Malgré cela, Antoine Armand a affirmé qu’il comptait continuer sur la lancée de son prédécesseur, en mettant l’accent sur la souveraineté alimentaire, énergétique, industrielle et technologique de la France.
Parmi ses priorités, il a également cité l’urgence climatique et a souligné la nécessité de « faire advenir un modèle qui combine croissance, baisse des émissions et protection de la biodiversité ». Enfin, il a réaffirmé sa volonté de garantir des salaires décents pour tous les travailleurs, ajoutant ensuite : « Cela sera notre cap. »