Des policiers photographiés avec des tatouages nazis sur le bras
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Des tatouages néonazis aperçus sur les bras de policiers lillois, c’est la nouvelle qui a agité les réseaux sociaux ces dernières heures. L’IGPN a été saisie, mais des internautes soutiennent une alerte à la fake news.
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La réglementation de la police
Plusieurs médias les ont surnommés les « tatouages de la discorde ». Des symboles de suprémacistes blancs néo-nazis ont été aperçus sur les bras de policiers dans le nord de la France. Évidemment, cela va à l’encontre du règlement de la police comme le rappelle Me Kerrich-Bernard au Parisien.
« Les policiers n’ont pas le droit d’arborer des tatouages sur les bras qui correspondent à une manifestation d’intérêt pour une organisation politique, syndicale, confessionnelle ou associative, ou s’ils portent atteinte aux valeurs fondamentales de la Nation. »
De plus, les tatouages ne sont pas interdits, mais les policiers doivent prendre des précautions et les cacher lors de leurs services. Cependant, ce n’est pas tant l’exhibition de ces tatouages qui alarment, mais bien assurément leur signification.
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La mythologie nordique
C’est bien là, le problème de ces tatouages. Associés à des mouvements néo-nazis, ces symboles sont pourtant issus de la culture nordique. Et c’est bien ce détail qui crée l’ambiguïté dans l’interprétation du « valknut« . Ces trois triangles qui s’entremêlent sont issus de la mythologie scandinave. À l’origine, il est associé aux guerriers celtes morts aux combats qui vont rejoindre le Valhalla, le paradis Viking.
Cependant, les mouvements suprémacistes blancs ont repris cette symbolique pour les néonazis. L’idée était de saluer les militants morts au combat au service de leur idéologie. Ces partis extrémistes ont repris beaucoup de symboles nordiques qui sont maintenant pour la plupart bannis dans notre société, telle que la « svastika« , plus connus sous le nom de croix gammée.
L’IGPN saisie
Pour le valknut, le problème, c’est qu’il n’appartient pas aux groupes listés par la Direction nationale de la police générale (DGPN). Il était utilisé jusqu’en 2016 par l’Unité des Nationalistes, Identitaires et Patriotes, mais le groupe s’est dissout. Ce n’est pas la première fois que des symboles nordiques utilisés par les nazis font polémique. En 2018, pendant les Jeux Olympique, la Norvège avait été accusée de colporter ce genre idéologies à cause de symboles celtiques sur les pulls de l’équipe.
Largement repris par des groupuscules aux idéologies alarmantes, l’avocate Sarah Kerrich-Bernard, estime que dans cette histoire, cela ressort de la déontologie des forces de l’ordre.
Elle a donc saisi l’IGPN pour non pas une condamnation, mais pour d’éventuelles sanctions. Actuellement, la préfecture n’a encore rien déclaré sur cette affaire.
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