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Elle assume sur X avoir arnaqué l’enseigne dans laquelle elle travaillait : « je scannais pas les couches et le lait…

Publié par Killian Ravon le 02 Sep 2024 à 18:24

Sur les réseaux sociaux, certaines histoires deviennent au plus vite virales, avant tout lorsque l’on assume des actes jugés moralement discutables.

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C’est le cas d’une ancienne salariée d’une enseigne de grande distribution qui, via une série de tweets, a révélé avoir volontairement arnaqué son ex-employeur. Pour elle, c’était une sorte de revanche contre un système qu’elle estime injuste. Mais comment en est-elle arrivée là ?

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L’honnêteté brutale d’une ex-employée sur X

Sur X, sous le pseudo @whitzwoIf, cette ancienne travailleuse n’a pas mâché ses mots. Elle a déclaré ouvertement avoir pratiqué du « favoritisme » en détournant légèrement les règles au profit des acheteurs qu’elle considérait méritants. « J’estime que l’enseigne a bien assez d’argent », écrit-elle dans l’un de ses tweets, tout en justifiant ses actes par les méthodes qu’elle juge immoraux de la société envers ses consommateurs et ses employés. Cette attitude de défiance est une réponse à des années de frustration accumulée.

D’après elle, l’entreprise pour laquelle elle travaillait utilisait des stratégies pour arnaquer les gens, et elle a décidé de répliquer de manière similaire. En échange de ce qu’elle percevait comme de la malhonnêteté institutionnalisée. Elle se permettait de donner un coup de pouce aux clients en difficulté financière, ou de réduire le prix de certains articles.

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Quand la morale prend le dessus sur les règles

Cette salariée s’est donné pour mission de remettre un peu de justice dans son travail quotidien. Au grand dam de son employeur. Elle racontait, non sans une certaine fierté, comment elle modifiait les prix ou harmonisait des avancements inexistants pour les acquéreurs en situation précaire. Elle explique dans ses tweets :

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  • S’il achetait deux marchandises éligibles à une promotion « 3 pour 2″, elle l’encourageait à aller chercher un troisième article tout en prenant son temps à la caisse pour qu’elle puisse être appliquée.
  • Pour les consommateurs qui n’avaient pas les moyens de payer quelques centimes, elle utilisait de petites pièces laissées dans un tiroir par d’autres clientèles.
  • Quand cela ne passait pas ou si un produit n’avait pas de code-barres, elle inventait un prix plus bas.

Selon ses assertions, ces actes étaient justifiés par l’absence de respect de la part de l’enseigne pour ses clients et travailleurs. « Je déteste le conflit », affirme-t-elle, mais elle se dit prête à défendre ses actions face à ses anciens employeurs. Dénonçant un manque d’éthique flagrant.

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Une double morale qui interpelle

Le cas de @whitzwoIf soulève des questions importantes sur l’éthique au travail. Est-il acceptable de contourner les règles d’une entreprise si l’on estime que celle-ci ne traite pas ses employés et ses clients correctement ? En quoi le vol, même au profit des plus démunis, peut-il être moralement justifiable ?

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Pour cette ancienne employée, la réponse est claire : l’équité avant tout. Elle avoue ne pas considérer tous les consommateurs de la manière identiques. Les clients désagréables ou impolis ne bénéficiaient pas de sa clémence. Elle raconte avec une pointe d’amusement comment elle se montrait expéditive avec ceux qui ne lui disaient en outre pas bonjour. Ou qui ne prenaient pas la peine de peser leurs fruits et légumes. Pour elle, chaque acte de gentillesse ou d’injustice de sa part était une réponse directe au comportement de l’acheteur.

Mais au-delà des anecdotes, c’est une véritable critique du dispositif qu’elle semble vouloir dénoncer. Un système où, selon elle, les employés sont mal payé et sous-pression. Et où les consommateurs sont souvent manipulés par des techniques de vente peu éthiques. « Les caissiers font partie des gens qui font tourner le pays », conclut-elle. Appelant à plus de respect et de considération pour cette profession.

En fin de compte, l’histoire de @whitzwoIf sur X ne se limite pas à une simple confession. Elle met en lumière un malaise plus profond. Celui d’un monde du travail où la morale personnelle entre parfois en conflit avec les règles de l’entreprise.

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