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Cancer anal : Une nouvelle étude révèle les personnes à risque

Publié par Andri R le 10 Mai 2025 à 16:33

Aux États-Unis, le nombre de cas de cancer anal a augmenté d’un cran depuis quelques années. Des chercheurs ont alors mené une étude de grande envergure en utilisant les données de la National Cancer Institute. Les résultats montrent un groupe démographique en particulier souvent sujet à la maladie !

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Cancer anal : les symptômes majeurs

Le cancer anal, cette maladie qui nous ronge de l’intérieur sans crier gare, fait de plus en plus de victimes. Malgré les recherches intenses des scientifiques, nous n’avons toujours pas pu trouver de médicament pour la prévenir. Mais les trouvailles sont de plus en plus encourageantes, comme celle-ci, concernant le cancer anal !

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D’après les scientifiques, le cancer anal commence au niveau du canal anal, au bout du rectum. Ces cellules malades vont ensuite se propager un peu partout, provoquant de gros ravages. Et le pire, c’est que cette maladie provoque des désagréments carrément honteux !

Cancer anal symptome

Tout commence avec des démangeaisons et des douleurs au niveau de l’anus. Très vite, d’autres problèmes comme des saignements et des traces de sang dans les selles apparaissent. Certains patients peuvent observer une grosseur ou une excroissance autour de la zone contaminée. Cela ressemble à des hémorroïdes, mais c’est bien plus grave !

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Les personnes à haut risque !

La National Cancer Institute, aux États-Unis, a dévoilé des chiffres assez inquiétants pour la période entre 2017 et 2021. D’après ce centre de recherche, les médecins ont observé une hausse des cas de cancer anal de l’ordre de 2,9 % chez les femmes et 1,6 % chez les hommes. Des données très précieuses afin de contre-attaquer !

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Le Dr Ashley Robinson, un des principaux acteurs de cette recherche, établit un constat assez clair. Selon ses dires : « Les taux de cancer anal augmentent le plus rapidement chez les femmes blanches et hispaniques de plus de 65 ans, des groupes qui ne sont pas traditionnellement considérés comme à haut risque ».

Cancer anal statistiques

D’autres analyses donnent plus de précisions sur le groupe de personnes les plus atteintes du cancer anal. Les chiffres montrent une autre augmentation de 4,3 % chez les femmes de plus de 65 ans. Et cela s’accentue à 1,7 % de plus chez celles d’origine hispanique.

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Pour faire simple, le nombre de cancer chez les femmes hispaniques et ayant plus de 65 ans va doubler en 17 ans. Un constat ahurissant, d’autant plus qu’elles figurent parmi les personnes les plus vulnérables. Comment expliquer cette hausse inattendue et chez cette catégorie d’individus en particulier ?

Une action groupée pour éviter la propagation !

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Toujours d’après le Dr Robinson, la raison pourrait provenir des infections au VPH ou « virus du papillome humain ». Cette génération n’ayant pas reçu le vaccin contre cette maladie, elle s’expose à ce type de cancer virulent. En effet, le vaccin a été introduit aux États-Unis en 2006 et en France en 2007.

Selon ce chercheur : « Il est crucial que nous promouvions la vaccination contre le VPH comme un outil clé pour prévenir le cancer anal, tout en tenant les prestataires de soins de santé informés de l’évolution des directives de dépistage ».

Cancer anal vaccin
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Il ajoute aussi : « Ces résultats mettent en évidence des groupes de patients spécifiques qui pourraient bénéficier d’un dépistage ciblé du VPH anal et du cancer anal ». Des procédures de dépistage ciblant les personnes âgées s’avèrent donc essentielles, au vu de la situation.