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Ces cinq signaux montrent que vous êtes alcoolique !

Publié par Valentin Manien le 17 Mar 2024 à 22:21

Les signaux d’alerte d’une dépendance à l’alcool sont nombreux, en voici quelques-uns. De l’augmentation de la consommation aux changements de comportement, apprenez à reconnaître les signaux et à agir pour une vie plus saine.

De l’apéro festif à l’appel du verre

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Le verre de trop est souvent déguisé en moment de convivialité, il est facile de glisser de l’habitude festive à une dépendance sournoise. Camille Lellouche, dans son autobiographie « Tout te dire », nous ouvre les yeux sur un « alcoolisme sans symptômes », un chemin glissant où le plaisir se transforme en nécessité.

L’alcool, ce compagnon de nos joies et de nos peines, peut rapidement devenir un tyran exigeant. Au début, c’est pour le plaisir : un verre pour décompresser après une journée chargée, un autre pour célébrer entre amis. Mais quand le plaisir se transforme en besoin, l’alarme devrait sonner. Si vous vous retrouvez à compter les heures jusqu’au prochain apéro ou si votre cave à vin ressemble plus à un stock de survie, il est temps de se poser des questions.

L’alcool séduit par ses effets euphorisants et relaxants, transformant les moments de détente en véritables rituels. Cependant, cette quête du bien-être peut devenir une dépendance insidieuse. La personne concernée développe une tolérance, nécessitant des quantités toujours plus importantes pour atteindre le même état d’euphorie ou de relaxation. Ce cycle vicieux mène à un point où boire n’est plus une option, mais une nécessité pour fonctionner normalement, pour éviter le manque.

Les signaux d’alarme à ne pas ignorer

L’augmentation de la fréquence et de la quantité : Si votre consommation d’alcool est devenue aussi régulière que votre abonnement Netflix, attention. L’Organisation mondiale de la Santé tire la sonnette d’alarme : plus de 3 verres par jour pour les hommes et 2 pour les femmes, et c’est la zone rouge. Ce premier signe est souvent le plus évident, mais aussi le plus facilement justifié par des excuses sociales ou culturelles.

Un changement de comportement : De l’irritabilité aux sautes d’humeur, si vous vous transformez en Hulk après quelques verres, il est peut-être temps de reconsidérer votre relation avec l’alcool. Ces modifications comportementales peuvent affecter non seulement votre vie personnelle, mais également votre environnement professionnel, entraînant des conséquences bien au-delà des lendemains de fête.

Des relations sociales en berne : Si vos soirées se terminent plus habituellement par des disputes que par des fous rires, si vos amis commencent à compter les moutons plutôt que les verres avec vous, c’est un signal fort. L’alcool peut altérer votre jugement et affecter votre capacité à entretenir des relations saines, poussant à l’isolement ou à des conflits inutiles.

Des symptômes physiques et psychologiques : Les tremblements matinaux ne sont pas un nouveau type de danse. Si vous avez besoin d’un verre pour démarrer la journée, il est urgent de consulter. Ces symptômes de sevrage sont des indicateurs clairs que le corps a développé une dépendance physique à l’alcool, nécessitant une attention médicale.

Si vous vous reconnaissez dans ces signes, pas de panique, mais action. Parler à un professionnel de santé peut être un premier pas vers la reprise de contrôle. Rappelez-vous, l’alcool n’est pas une solution, mais connaître ses limites peut être le début d’une relation plus saine avec lui. Des questionnaires simples, comme le DETA, peuvent aider à évaluer votre situation et à décider des prochaines étapes à suivre.

L’alcool peut être un invité plaisant à nos tables, mais quand il s’installe trop confortablement, il est temps de lui montrer la porte. Les signes d’une consommation problématique ne sont pas toujours évidents, mais une fois identifiés, ils sont le premier pas vers un changement positif. Et si on commençait par se demander pourquoi on boit, plutôt que combien ? Une réflexion qui pourrait bien ouvrir la porte à un nouveau rapport à l’alcool, basé sur le choix et non sur la nécessité. La prise de conscience est la première étape vers un changement durable…