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Les astuces d’un médecin pour faire disparaître un rhume deux fois plus vite

Publié par Hannah Maline le 09 Oct 2025 à 9:25

Les premiers froids s’installent, et avec eux, les éternuements, les mouchoirs à portée de main et les nuits entrecoupées de toux. Le rhume – ou plus précisément la rhinopharyngite – revient chaque automne comme un invité indésirable. Très contagieuse, cette infection bénigne mais tenace touche aussi bien les enfants que les adultes.

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Si elle ne se soigne pas vraiment, certains gestes permettent d’en atténuer les symptômes et d’en raccourcir la durée. Le docteur Vincent Valinducq, médecin généraliste et chroniqueur dans Bonjour ! La Matinale TF1, livre ses conseils pratiques pour aider votre organisme à traverser cette période sans encombre.

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Un mal saisonnier inévitable mais pas invincible

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Chaque année, dès la mi-octobre, les médecins voient défiler des files de patients le nez bouché ou larmoyant. D’après l’Assurance Maladie, un adulte contracte en moyenne deux à quatre rhumes par an, et un enfant jusqu’à huit. Le virus responsable, le rhinovirus, se propage facilement : poignées de porte, transports en commun, bureaux mal aérés… Il suffit d’un éternuement pour qu’il s’invite chez vous.

Les symptômes, eux, sont bien connus : nez qui coule, tête lourde, fatigue diffuse, courbatures légères et parfois maux de gorge. Si le rhume ne nécessite pas d’antibiotiques – puisqu’il est viral – il demande tout de même une prise en charge rigoureuse pour éviter les complications. Un rhume mal soigné peut en effet dégénérer en sinusite ou en otite, notamment chez les enfants et les personnes fragiles.

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Le docteur Valinducq insiste : « Le rhume, ça ne se guérit pas avec des médicaments miracles. Il faut accompagner le corps pour qu’il élimine plus vite le virus et éviter que ça descende sur les bronches. »

Laver son nez : le réflexe numéro un

Premier conseil, et sans doute le plus efficace : le lavage de nez. Ce geste simple permet d’éliminer les sécrétions, les poussières, et surtout les virus présents dans les muqueuses. « L’écoulement nasal, c’est normal : c’est le corps qui évacue », rappelle le médecin. Mais lorsque le mucus devient trop épais, il s’accumule et favorise les infections.

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Pour bien faire, plusieurs options existent. En pharmacie, on trouve des sprays à base d’eau de mer ou des dosettes de sérum physiologique, idéales pour les enfants. Ces solutions salines nettoient les fosses nasales en douceur et réduisent l’inflammation. Pour les plus motivés, il existe aussi la corne de lavage, inspirée de la médecine ayurvédique. Le principe est simple : on remplit la corne d’eau tiède salée, on penche la tête sur le côté et on laisse le liquide passer d’une narine à l’autre. Une méthode naturelle, redoutablement efficace.

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Ce lavage doit être répété deux à trois fois par jour, notamment le matin et avant le coucher. Il aide à prévenir « l’effet toboggan » décrit par le docteur Valinducq : lorsque le mucus coule en arrière et irrite la gorge, provoquant cette toux sèche nocturne qui empêche de dormir. En dégageant les voies respiratoires, on diminue aussi le risque que l’infection remonte vers les sinus.

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Enfin, après chaque lavage, il ne faut pas oublier de se moucher soigneusement, une narine après l’autre, pour éviter toute pression excessive sur les tympans.

La vapeur : un allié oublié mais redoutable

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Deuxième geste clé : les inhalations. La chaleur et l’humidité sont de véritables remèdes naturels contre l’inflammation nasale. « Quand vous êtes enrhumé, l’endroit où vous respirez le mieux, c’est souvent la salle de bain après la douche », explique le médecin. Ce n’est pas un hasard : la vapeur d’eau chaude hydrate les muqueuses et aide à fluidifier les sécrétions.

L’inhalation peut se faire de plusieurs façons. La plus classique : un grand bol d’eau chaude, une serviette sur la tête, et dix minutes de respiration lente et profonde. Pour ceux qui préfèrent plus de confort, des inhalateurs spécifiques sont disponibles en pharmacie. Certains ajoutent quelques gouttes d’huile essentielle (comme le thym ou l’eucalyptus), mais le docteur Valinducq rappelle que « c’est surtout la vapeur qui compte, pas les additifs ».

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Attention cependant : les inhalations sont déconseillées aux asthmatiques ou en cas d’infection bactérienne sévère. Si les symptômes s’aggravent, il vaut mieux consulter avant de poursuivre.

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Outre le nez, la gorge profite aussi de la vapeur. Elle apaise la sensation de brûlure et calme les quintes de toux. Après une inhalation, il est conseillé de boire un grand verre d’eau tiède ou une infusion pour prolonger l’effet d’humidification.

Le miel et les gestes simples du quotidien

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Pour soulager la toux irritative ou les maux de gorge, le docteur recommande un remède ancestral : le miel. Une cuillère à café plusieurs fois par jour suffit pour tapisser la gorge et apaiser les irritations. On peut l’ajouter dans une infusion de thym ou de citron, deux alliés naturels aux propriétés antiseptiques. En revanche, il est formel : jamais de miel avant un an, à cause du risque de botulisme infantile.

Côté hygiène de vie, il est essentiel de bien s’hydrater. L’eau, les tisanes et les bouillons aident à fluidifier les sécrétions. En revanche, on évite l’alcool et le café, qui déshydratent. Le sommeil joue aussi un rôle clé : c’est pendant la nuit que le système immunitaire se régénère.

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L’alimentation peut, elle aussi, soutenir la guérison. Les fruits et légumes riches en vitamine C (kiwi, agrumes, poivron, brocoli) renforcent les défenses naturelles. Les probiotiques, présents dans les yaourts ou les laits fermentés, aident à maintenir une flore intestinale équilibrée, cruciale pour l’immunité.

Enfin, quelques gestes simples permettent d’éviter la contagion : se laver les mains régulièrement, aérer les pièces, et utiliser des mouchoirs jetables. En cas de rhume, il est aussi préférable d’éviter les embrassades ou les repas trop proches pour ne pas contaminer son entourage.

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Quand faut-il consulter ?

Un rhume dure en moyenne entre cinq et sept jours. Si les symptômes persistent au-delà d’une semaine, ou s’ils s’aggravent (forte fièvre, douleurs faciales, toux persistante), une consultation médicale s’impose. Chez les personnes fragiles – enfants, personnes âgées, asthmatiques – un suivi rapide peut éviter les complications.

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Il ne faut pas non plus tomber dans l’excès inverse : inutile de réclamer des antibiotiques. Ils ne servent à rien contre un virus et favorisent la résistance bactérienne. Les traitements efficaces restent les mêmes : lavage, hydratation, repos, et un peu de patience.

Le docteur Valinducq conclut avec humour : « Le meilleur médicament contre le rhume, c’est le temps. Mais en attendant qu’il passe, on peut au moins lui rendre la vie difficile. »

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