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Pénurie d’antidépresseurs : Les professionnels de santé alertent sur les risques

Publié par Elodie GD le 29 Mai 2025 à 15:44

Au cœur de toutes les préoccupations, la santé mentale n’a jamais été aussi fragile qu’en cette période de pénurie d’antidépresseurs.

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Une pénurie pouvant amener à une déstabilisation des patients

Les patients cèdent à la panique. Il faut dire que pour certains, cette pénurie s’apparente à une rupture de traitement. Situation qu’ils préfèrent éviter, alors même qu’ils ont entamé le cheminement vers la guérison et/ou une meilleure qualité de vie. Or, la rupture de stock ne semble pas près de se résorber, si l’on en croit les confidences des pharmaciens sollicités par TF1 Infos.

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Au total, 14 médicaments qui sont quasiment introuvables en officine ou à l’hôpital. Parmi eux, la Quétiapine, la Téralithe, ou encore la Venlafaxine. Prescrits aux personnes schizophrènes et bipolaires, ils sont également utilisés dans le traitement de la dépression. Des patients que cette pénurie inquiète, mais risque surtout de fragiliser à terme.

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Pénurie d'antidépresseurs : Quels-sont les risques ?

« Cette déstabilisation peut amener jusqu’à l’hospitalisation, sachant qu’ensuite, nous pouvons mettre des semaines, voire des mois à retrouver l’équilibre antérieur à cette rupture », confie ainsi Raphaël Gaillard, psychiatre à l’hôpital de Sainte-Anne, à Paris.

Quelles solutions ?

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Mais quelles-sont les causes de cette rupture de stock ? D’une part, la hausse de la demande mondiale à laquelle les laboratoires peinent à faire face. Par ailleurs, certains professionnels dénoncent le désintérêt des laboratoires qui estiment que ces médicaments ne seraient pas assez rentables à produire… Pour finir, la France achète moins cher que d’autres pays et figure donc tout en bas de la liste au moment des livraisons.

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Des mesures ont évidemment été prises par l’Agence du médicament pour pallier cette pénurie. On note ainsi qu’il est interdit à la France d’exporter des psychotropes produits sur le territoire. Une restriction existe également sur les prescriptions qui doivent désormais prioriser les comprimés à l’unité.

Pour finir, certaines pharmacies sont dorénavant autorisées à préparer elles-mêmes la Sertraline, anti-dépresseur très consommé. Si certaines s’en réjouissent, d’autres déplorent le coût d’une telle manœuvre. « Ça nous coûte environ 21 euros pour pouvoir pérenniser le modèle. L’assurance maladie, actuellement, nous propose 15 euros pour le même flacon. On travaille dans des conditions de petite série, dans des conditions de sur-mesure, tout à la main. Et donc, ça ne peut pas être les mêmes coûts que dans l’industrie. C’est impossible », rapporte TF1 Infos, citant une pharmacienne de Nantes.

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