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Tests PCR ou antigéniques à répétition : Quel est le risque pour votre santé ?

Publié par Charlène Deveaux le 05 Fév 2022 à 16:28
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L’Académie de médecine vient de mettre en évidence l’existence de certains risques sur la santé, liés à la répétition des tests PCR et antigéniques pour la détection du Covid-19.

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Tests : Risques graves sur la santé ?

Les dépistages nasaux à répétition ne sont, à priori, agréables pour personne. Que ce soit pour voyager, non vacciné ou parce que vous êtes cas contact, vous avez sûrement déjà subi l’expérience douloureuse et traumatisante du coton-tige. Des tests qui ont d’ailleurs vivement augmenté la cadence, en vue des derniers effets très contagieux du variant Omicron. Le problème, c’est qu’à terme, ces prélèvements peuvent occasionner certains problèmes. Les plus courants sont les légers saignements de nez et les douleurs qui peuvent suivre.

Malheureusement, des complications plus graves peuvent apparaître. Dans un communiqué de l’Académie de médecine, établi à partir d’une revue scientifique à ce sujet, on lit qu’il est possible de déclencher une « méningite provoquée par une fuite de liquide cérébrospinal (ou céphalorachidien, liquide dans lequel baigne le cerveau) après un écouvillonnage nasal pour le dépistage du Covid-19 » . Pas de panique (enfin pas trop), c’est un cas « rarissime » , comme le soulève le Dr Nicolas Boulanger, médecin ORL et chirurgien cervico-facial.

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Complications majoritairement bénignes

C’est tout à fait normal que le secteur scientifique se penche sur le pire à prévoir concernant les risques liés aux tests PCR, ou à propos de n’importe quel autre sujet. Mais en réalité, vous n’avez, en théorie, aucune crainte vraiment fondée à avoir lorsque vous passerez votre prochain épisode de torture nasale. Néanmoins, les légers désagréments comme les saignements peuvent être évités, notamment en réservant la pratique de ces tests « aux professionnels de santé formés » , comme le conseille vivement le Dr Nicolas Boulanger.

L’Académie de la médecine préconise de « s’enquérir, avant tout prélèvement, d’éventuels antécédents accidentels ou chirurgicaux de la sphère ORL pouvant modifier l’anatomie des cavités nasales et sinusales » pour les personnes ayant des particularités pouvant engendrer des complications, comme la déviation de la cloison nasale. En ce qui concerne les enfants, le test salivaire est toujours d’augure. Une pratique peut-être envisageable, à l’avenir et à long terme, pour l’ensemble de la population.

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