Cette maladie fait son grand retour : la France face à une explosion des cas !
La rougeole fait son grand retour en France, et ça ne rassure pas grand monde ! En 2024, ce sont déjà quatre fois plus de cas qu’en 2023 qui inquiètent les autorités sanitaires.
De nombreux cas de rougeole
Depuis le début de l’année 2024, la France a recensé 483 cas de rougeole, contre seulement une centaine en 2023. Un chiffre énorme et conséquent, même s’il reste inférieur aux moyennes d’avant-Covid (plus de 2 000 cas annuels). Une question se pose alors : pourquoi une telle hausse ? C’est simple, c’est dû à cause d’une baisse de la couverture vaccinale. Avec la pandémie, de nombreux rendez-vous médicaux avaient été annulés ou repoussés, et la vaccination ROR (Rougeole-Oreillons-Rubéole) n’a pas échappé à cette tendance en y faisant les frais.
Les enfants et les jeunes adultes sont particulièrement touchés par la rougeole, notamment dans les crèches et les écoles. Près d’un tiers des malades ont dû être hospitalisés, la plupart du temps pour des pneumopathies, même si heureusement, aucun décès n’a été signalé cette année. L’épidémie n’épargne pas non plus certaines communautés spécifiques, où la couverture vaccinale est souvent insuffisante.
L’importation du virus, une cause à ne pas sous-estimer
Mais la vaccination n’est pas le seul facteur de cette hausse de cas ! L’importation du virus en est aussi la cause. Près d’un tiers des cas détectés en France en 2024 sont liés à des voyages à l’étranger, principalement dans des zones où la rougeole circule. Au final, le virus se diffuse à nouveau en France, alors même que beaucoup d’adolescents et de jeunes adultes restent insuffisamment protégés.
Sur les personnes malades éligibles à la vaccination, près des deux tiers n’étaient pas vaccinées, et seulement 18 % avaient reçu leurs deux doses. Ce manque de protection pose problème car la rougeole est extrêmement contagieuse : une personne infectée peut transmettre le virus à jusqu’à 15 autres. Face à ce constat, les autorités sanitaires appellent à une vigilance renforcée afin de stopper la propagation. Il faudrait atteindre une couverture vaccinale de 95 %, un objectif encore loin d’être atteint aujourd’hui.