Les scientifiques viennent de découvrir un nouveau groupe sanguin présent chez une seule femme sur Terre
Au même rang que le nouvel organe qu’on vient de découvrir, ce nouveau groupe sanguin est d’une importance cruciale. Il montre que le métabolisme d’une personne est en constante évolution face aux dangers extérieurs. Mais la femme qui le porte doit aussi faire très attention ! On vous explique tout en quelques lignes !
Bien comprendre le système des groupes sanguins !
Le croiriez-vous si on vous dit qu’il existe plus d’une quarantaine de groupes sanguins ? Pourtant, c’est bien la réalité ! Notre sang, qui contient des globules rouges et blancs, du plasma et des plaquettes, renferme d’autres secrets. Ce sont ce que les scientifiques appellent les antigènes, des protéines qui se logent sur les globules rouges.
Pour faire simple, le groupe sanguin A implique du sang qui contient l’antigène A. Idem pour l’antigène B. Quant au groupe O, il s’agit d’un sang qui ne contient aucun antigène. Puis vient le facteur Rhésus (Rh), qui indique la présence de l’antigène D. On parle de Rh+ si on le détecte dans le sang et Rh- dans le cas contraire. Sauf qu’il existe d’autres protéines capables de se loger dans notre métabolisme !
Les recenser ici serait une grande perte de temps. D’autant plus que cette information est cruciale uniquement si une personne a besoin d’une transfusion sanguine. Mais il faut savoir que recevoir du mauvais sang pourrait tuer un patient ! En effet, un antigène inadéquat pourrait se transformer en un véritable fléau, s’attaquant aux cellules !
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Quelle est l’identité de cette femme ?
L’histoire de la mystérieuse femme propriétaire du groupe sanguin unique au monde commence en 2011. À l’époque, elle résidait en France et devait subir une intervention chirurgicale. Naturellement, les médecins ont stocké un peu de son sang, sans savoir qu’il est d’une utilité primordiale ! Heureusement, certains ont pu trouver une anomalie dans sa composition !
En 2019, l’Établissement Français du Sang (EFS) a repris le flambeau. Cette institution est une des plus performantes de toutes, ayant découvert une dizaine de nouveaux groupes sanguins. Ses experts ont réalisé une analyse de séquençage génétique sur l’ADN. C’est là qu’ils ont remarqué une mutation du gène PIGZ qui n’est jamais apparue auparavant !
Pour faire simple, ils avaient sous leurs yeux un nouveau groupe sanguin. Thierry Peyrard, le biologiste en chef de l’étude, l’a nommé « Gwada négatif ». Selon ses dires, cela « sonne bien dans toutes les langues ». Par ailleurs, il s’agit d’un hommage aux origines guadeloupéennes de cette femme.
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Un groupe sanguin dangereux !
À première vue, être la seule personne sur Terre à posséder son propre groupe sanguin semble être génial. Toutefois, ce n’est pas forcément une bonne chose ; les scientifiques disent qu’elle est « la seule personne au monde qui est compatible avec elle-même ».
En termes clairs, elle n’a pas le droit de tomber dans une situation où elle a besoin d’une transfusion sanguine. Le cas échéant, elle n’aura aucune chance de survivre, puisque personne ne peut lui en donner ! Sa seule alternative consiste à se constituer un stock de sang afin d’anticiper la tragédie.
Les scientifiques ne cessent de chercher des traces d’une personne qui a le même sang « Gwada » que cette femme. En effet, il existe un lien indéniable entre les origines et le groupe sanguin d’un groupe de personnes. Ce qui pourrait alors constituer la solution idéale en cas de pépin !